1993 : mise en service de la première ligne du métro (ligne A : Basso Cambo – Jolimont) ainsi qu'une modernisation du réseau toulousain 2002 : création et exploitation commerciale sous la marque Tisséo 2005 : disparition du réseau urbain de la Semvat au profit de Tisséo-Connex
Disparition
2006 : disparition du réseau interurbain de la Semvat cédant à la RDT31[c]
La Semvat exploitait le réseau de transport en commun de Toulouse dans le cadre d'une délégation de service public qui lui était concédée par le Syndicat Mixte des Transports en Commun (SMTC), émanation des collectivités locales citées plus haut, connu désormais sous la marque « Tisséo », adoptée en 2002[2].
Histoire
Le SMTC est créé en 1972 et commence, via la Semvat[3], l'exploitation du réseau de bus de ville et d'autocars interurbains en 1973[1], succédant ainsi à la STCRT[d],[3].
Le , la première ligne du métro de Toulouse, constituant à la fois le premier et dernier grand projet de la Semvat (notamment de par son coût et son envergure[4]), est inaugurée[5],[6].
Le , un quart des bus de la société de transport est détruit à la suite de l'explosion de l'usine AZF, entraînant la suppression d'une dizaine de lignes[7] mais surtout l'un des plus grands coups durs de son histoire[8],[9].
Elle a été radiée du registre du commerce et des sociétés le [10].
Dissolution
En 2004, elle perd le marché lors d'un appel d'offres[11] et cède la place à la société privée Connex[12]. Après une forte lutte politique entre les élus de Toulouse et ceux des socialistes du conseil général[13], le , Tisséo décide de reprendre l'exploitation du réseau en régie directe à partir du [14],[15].
Après avoir perdu son marché sur l'appel d'offres du réseau urbain en 2004, la Semvat a continué d'exister jusqu'au mois d' en exploitant l'autre partie de son activité, à savoir les lignes régulières de transport interurbain, départementales, qu'elle avait remporté dans un appel d'offres du conseil général de la Haute-Garonne[16]. Une régie départementale sous la forme d'un EPIC a repris l'exploitation de ces lignes et le personnel de la Semvat.
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Tarification
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Bleu : Ticket vendu uniquement à bord des bus en 2002 pendant la période de transition du passage à l'euro[17].
Patrimoine
Des vestiges de la compagnie de transport subsistent encore dans les transports toulousains. L'intérieur de certains bus Tisséo de lignes périurbaines ainsi que de nombreuses rames VAL 208[e] du métro possèdent encore l'identité visuelle de la Semvat.
Huit autobus de la Semvat sont conservés par l'ASPTUIT[f],[18], participant à la sauvegarde du patrimoine des transports publics à Toulouse et en Haute-Garonne.
Notes et références
Notes
↑Nom couramment utilisé. Le sigle n'est pratiquement jamais écrit en majuscule
↑L'exploitation ne commencera qu'en 1973, soit un an après
↑Régie Départementale des Transports de la Haute-Garonne
↑Société des Transports en Commun de la Région Toulousaine
↑Laurent Marcaillou, « À Toulouse, la Semvat se reconstruit lentement après l'explosion d'AZF », Les Échos, (lire en ligne)
↑Ph. E., « Neuf mois après AZF, la Semvat panse ses plaies : Entreprise - TOULOUSE - La société de transports doit affronter les conséquences de la catastrophe et de la polémique avec le SMTC », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
↑Philippe Emery, « Tisséo. Transports : vers la régie : Les élus vont choisir le mode de gestion le 17 novembre. », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
↑« Tisséo-SMTC choisit la régie directe comme mode de gestion des transports publics en commun de l'agglomération toulousaine. », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
↑Jean-Pierre Roland, « Conseil général . En août 2006, la Semvat à l'abri d'une privatisation : La majorité socialiste et radicale vote le principe d'une régie départementale des transports interurbains. », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)