Il est exploité par la société publique locale chargée d'exploiter les Transports de l'agglomération de Montpellier (TaM), portant le même nom que son exploitant. Il s'articule autour de 17 lignes desservant Montpellier, majoritairement en reliant les quartiers excentrés aux stations de tramway et 24 lignes suburbaines, dont cinq exploitées totalement ou partiellement sur réservation, reliant les communes périphériques aux stations de tramway situées aux portes de Montpellier. Seules trois lignes de bus desservent la gare de Montpellier-Saint-Roch en complément du tramway.
Apparus en 1930, les autobus ont progressivement supplantés l'ancien tramway, supprimé en 1949. Longtemps cantonné à Montpellier et Castelnau-le-Lez, le réseau de bus s'étend progressivement dans les années 1980 sous l'impulsion de Montpellier District, ancêtre de Montpellier Méditerranée Métropole. Depuis 2000 il s'articule autour du tramway de Montpellier dont la mise en service progressive des lignes a engendré la réorganisation du réseau de bus.
La ville de Montpellier fait face dans l'entre-deux-guerres au développement de quartiers pavillonnaires ouvriers comme aux Aubes ou à la Pompignane[2]. En , elle étudie la création de lignes d'autobus complémentaires au tramway et retient la proposition de la ligne en forme de huit du Central Garage[2]. Cette dernière jette l'éponge en et la ville confie à l'exploitant du tramway, la Compagnie des tramways électriques de Montpellier, l'exploitation de deux lignes de bus par une convention signée le [2] :
A : Les Aubes ↔ La Soufrière
B : La Pompignane ↔ Maison de l'Agriculture
La ligne A est remplacée par une ligne desservant le Plan des Quatre seigneurs le [2]. Expirant au , la convention est prolongée jusqu'au et l'exploitant obtient un monopole sur les bus[2]. En 1936, un premier service de ramassage scolaire est lancé[2].
La Compagnie des tramways électriques de Montpellier ne renouvelle pas sa convention avec la ville, cette dernière choisit l'entreprise de Monsieur Benavenq le pour exploiter le réseau de bus[2].
L'entreprise de Monsieur Benavenq, qui avait cessé l'exploitation entre le et le , est remplacée par l'entreprise de Monsieur Apure le , mais ce dernier n'exploitera que le réseau d'autobus durant 1 mois et 6 jours, car le , un arrêté préfectoral suspend tous les transports urbains[2].
La ligne du Plan des 4 Seigneurs est relancée en avec un service très réduit et des bus au gazogène en raison des nombreuses restrictions causées par la Seconde Guerre mondiale[2].
L'après-tramway
Dès 1946, la ville évalue la suite à donner au réseau de tramway[3].
Le , la gestion du réseau est confiée à la Régie municipale des transports, en remplacement de la Compagnie des tramways électriques de Montpellier à l'issue de sa concession[3]. Le conseil municipal acte la fin du tramway et la ligne Font d'Aurelle - Octroi de Palavas est ainsi exploitée en autobus le et prolongée au rond-point des Moulins[3]. Le les bus remplacent les tramways sur la ligne Saint-Éloi - Champ de Manœuvres puis sur la ligne Comédie - Celleneuve le [3]. Le , c'est au tour de la 4e et dernière ligne, Comédie - Castelnau-le-Lez, de troquer ses tramways au profit des autobus ; elle fusionne ensuite avec celle de Celleneuve[3].
En 1966, la ligne L reliant la gare au quartier Saint-Lazare reprend la desserte des Beaux-Arts à la ligne C, la ligne H est prolongée au lycée agricole à la place de la ligne D qui dessert le zoo de Lunaret et Vert-Bois et les lignes « transversale », entre Plan Cabanes et les universités et la ligne de minibus expérimentale « tour de ville »[3].
En , le réseau s'étend à la ZUP de La Paillade nouvellement construite via une ligne au départ de Plan Cabanes et, en , les lignes sont renommées avec des chiffres selon leur importance, sauf pour les lignes F et G qui fusionnent pour devenir la ligne 7[3].
En 1966, la ligne L reliant la gare au quartier Saint-Lazare reprend la desserte des Beaux-Arts à la ligne C, la ligne H est prolongée au lycée agricole à la place de la ligne D qui dessert le zoo de Lunaret et Vert-Bois et les lignes « transversale », entre Plan Cabanes et les universités et la ligne de minibus expérimentale « tour de ville »[3].
En , le réseau s'étend à la ZUP de La Paillade nouvellement construite via une ligne au départ de Plan Cabanes et, en , les lignes sont renommées avec des chiffres selon leur importance[3].
3 : École d'Agriculture ↔ Zone industrielle (ex-A)
4 : Gare ↔ Castelnau-le-Lez (ex-C)
5 : Gare ↔ Vert-Bois (ex-D)
6 : Gare ↔ Lycée Agricole (ex-H)
7 : Rimbaud ↔ Notre-Dame-de-la-Paix (ex-F et G)
8 : Saint-Lazare ↔ Lemasson (ex-K et L)
9 : Comédie ↔ Pompignane (ex-E)
10 : Plan Cabanes ↔ La Paillade
Transversale
Tour de ville
La ville se développe
Le , le conseil municipal décide de remettre en concession le réseau au suivant, une entreprise privée reprend ainsi l'exploitation et les moyens humains et matériels[4] : la Compagnie des transports de Montpellier (CTM). Les lignes Transversale et Tour de ville sont supprimées en 1969, faute de fréquentation[4]. Entre 1970 et 1973, le réseau continue de s'adapter au développement de la ville, la ligne 1 est notamment prolongée à La Paillade et la ligne 3 au quartier des Cévennes[4]. L'année 1973 voit la diamétralisation d'un maximum de lignes afin de réduire le nombre de lignes faisant leur terminus en ville[4].
Une navette entre la place de la Comédie et le Polygone est testée sans succès à l'ouverture du centre commercial en 1975[4]. En 1976, la ligne 2 est à son tour prolongée à La Paillage tandis qu'une ligne 10, en minibus, relie Celleneuve et Saint-Lazare en contournant le centre par Font d'Aurelle et une ligne 11 relie le centre au hameau de Font-Trouvé[4].
En , les quartiers ouest et sud nouvellement construits comme Estanove sont à leur tour mieux desservis tandis qu'un service nocturne est mis en place le week-end sur le tracé de la ligne 2 pour permettre aux voyageurs de rentrer des salles de spectacles[5].
En 1977, un nouveau maire est élu : Georges Frêche[5]. Afin de satisfaire aux souhaits de la ville en matière de transport, le réseau est repris par une société d'économie mixte le [5] : la Société montpelliéraine de transports urbains (SMTU).
En , la ligne 12 est créée entre la Comédie et la cité Mion puis en la ligne 10 est prolongée de Saint-Lazare à la Comédie afin de faciliter l'accès aux lycées[5].
La refonte du plan de circulation dans le centre-ville en 1981 impacte le réseau[5]. Des couloirs de bus à contre-sens sont créées sur les axes mis en sens unique comme les avenues de Lodève et Clemenceau ; en la ligne 15 est créée entre la gare et le quartier Grammont puis ultérieurement prolongée au Zénith Sud[5]. L'année 1982 voit la création de trois lignes urbaines, tandis que les autres lignes continuent d'être étendues : en , la ligne 14 vient compléter la ligne 5 au sud-ouest et relie la place Albert 1er aux Sabines par la gare puis en la navette gratuite de centre-ville, le « Guillem » ou ligne 16 voit le jour et en la ligne 19 vient renforcer la ligne 1 aux heures de pointe en empruntant un tracé express par l'avenue de la Liberté[5].
En , le réseau s'étend au delà des communes de Montpellier et de Castelnau-le-Lez pour desservir tout Montpellier District après que ce dernier ait repris la compétence transport[5]. Dix nouvelles lignes reliant la gare routière aux communes voient le jour, parfois par intégration tarifaire des autocars interurbains[5] :
17 : Gare Routière ↔ Palavas-les-Flots
18 : Gare Routière ↔ Lattes
20 : Gare Routière ↔ Le Crès
21 : Gare Routière ↔ Vendargues
22 : Gare Routière ↔ Clapiers / Jacou
23 : Gare Routière ↔ Montferrier-sur-Lez
24 : Gare Routière ↔ Grabels
25 : Gare Routière ↔ Juvignac
26 : Gare Routière ↔ Saint-Jean-de-Védas
27 : Gare Routière ↔ Maurin
28 : Gare Routière ↔ Pérols
En et suite à la LOTI, le district reprend la gestion des transports scolaires[5]. En , la commune de Baillargues rejoint le district et est desservie par la nouvelle ligne 29, toujours au départ de la gare routière puis en c'est au tour de Prades-le-Lez de rejoindre l'intercommunalité et bénéficie d'un prolongement de la ligne 23[5]. La ligne 5 est prolongée pour desservir Agropolis en 1984[5].
À la fin des années 1980, le réseau s'adapte à la création du tunnel sous la place de la Comédie qui permet d'entamer la piétonnisation du centre-ville et à la création du premier « axe prioritaire pour autobus » entre Plan Cabanes, la gare et Antigone avec en point d'orgue le viaduc au dessus de la ligne ferroviaire repris en 2000 par la ligne 1 du tramway[5].
En tandis que la ligne 1 est prolongée à Antigone et Pont Juvénal par l'axe prioritaire, la livrée verte laisse place à une livrée blanche à carreaux bleus, cette livrée sera vite surnommée « Lustucru »[5].
Le , le réseau se dote d'un service de nuit, nommé « Le Rabelais », composé de 4 lignes en 1991 desservant tout Montpellier[5]. Le « Guillem » devient payant en [5]. Les lignes 20 et 26 sont jumelées la même année avec la 20 entre Le Crès et Saint-Jean-de-Védas et la 26 entre la gare routière et cette dernière commune[5].
Les années 1990
Le , le réseau est restructuré afin de le simplifier et d'améliorer la desserte globale de la ville dans le cadre de l'opération « Montpellier Écomobile »[7].
Le tronçon Gare-Antigone de la ligne 1 est cédé à la ligne 2 afin de créer une desserte directe entre les différents campus universitaires, les lignes 5 et 14 fusionnent, les lignes 12 et 15 fusionnent et la ligne 19 devient récupère le numéro 14, pour ne citer que les changements majeurs[7]. Enfin, le « Guillem » est remplacé par le « Petitbus » entre le centre et Antigone[7].
Le réseau à l'issue de cette refonte, qui s'accompagne d'une nouvelle refonte du plan de circulation en centre-ville[7] :
1 : Gare ↔ Paillade Coubertin / Les Hauts de la Paillade ;
2 : Mosson ↔ Port Juvénal ;
3 : Tournezy ↔ Alco ;
4 : Val de Crozes ↔ Castelnau les Aires / Palais des sports ;
5 : Garosud / Mas de Bagnères ↔ Agropolis Lavalette / Lycée Agricole ;
6 : Pas du Loup ↔ Plan des 4 Seigneurs ;
7 : Saint-Priest ↔ Les Bouisses / La Martelle ;
8 : La Rauze ↔ Mas de Rochet / Les Aubes ;
9 : Pompignane ↔ Paillade Blayac ;
10 : Gare ↔ Celleneuve ;
11 : Aiguelongue ↔ IBM Blaise Pascal ;
12 : Prés d'Arènes ↔ Grammont ;
14 : Port Juvénal ↔ Les Hauts de la Paillade (renfort express de la ligne 1) ;
PetitBus : Antigone ↔ Ecusson ↔ Gare (circulaire) ;
17 : Gare routière ↔ Palavas ;
18 : Gare routière ↔ Lattes ;
20 : Le Crès ↔ Saint-Jean-de-Védas ;
21 : Gare routière ↔ Vengargues ;
22 : Gare routière ↔ Clapiers / Jacou ;
23 : Gare routière ↔ Prades-le-Lez ;
24 : Gare routière ↔ Grabels ;
25 : Gare routière ↔ Juvignac ;
26 : Gare routière ↔ Saint-Jean-de-Védas ;
27 : Gare routière ↔ Maurin ;
28 : Gare routière ↔ Pérols / Palavas ;
29 : Gare routière ↔ Baillargues.
Entre et , le second axe prioritaire est mis en service, permettant notamment à la ligne 2 d'être prolongée à la faculté de droit et de sciences économiques dans l'actuel quartier Port-Marianne[7]. Une seconde ligne de Petitbus, le circuit bleu, vient compléter le circuit existant qui reprend la couleur verte en mais est supprimé en 1996[7].
En , les travaux du nouveau tramway de Montpellier débutent et entrainent de nombreuses déviation des lignes de bus, tout particulièrement à partir de avec la fermeture totale de l'axe prioritaire entre la gare et Antigone[7].
Le , le tramway est mis en service et le réseau de bus est restructuré comme suit[8] :
1 : Renommée ligne 15, l'indice 1 étant repris par le tramway ;
2 : Supprimée et remplacée par la ligne 1 du tramway ;
3 : Renommée ligne 16 ;
4 : Prolongée du Palais des sports aux Bouisses ;
5 : Réduite au trajet Gare ↔ Garosud / Mas de Bagnères ;
6 : Réduite au tronçon Pas du Loup ↔ Prof J. Blayac ;
7 : Terminus Saint-Priest reporté à Celleneuve :
8 : Inchangée ;
9 : Reprise de la desserte d'Aiguelongue à la suite de la suppression du 11, desserte de la Paillade reprise par le 7 ;
10 - La Ronde : Création d'une ligne circulaire effectuant le tour de la ville, l'ancienne ligne 10 est supprimée ;
11 : Supprimée ;
12 : Inchangée ;
13 - La navette : Création de la ligne pour desservir Agropolis à la suite de la réduction des trajets des ligne 5 et 6 ;
14 : Limité au tronçon Gare ↔ Mosson, la ligne fut rapidement supprimée en raison d'une baisse de fréquentation ;
15 : Nouvel indice de la ligne 1 ;
16 : Nouvel indice de la ligne 3, reliant Tournézy à Euromédecine ;
17 : Inchangée ;
18 : Suppression de la section Gare routière ↔ Port Marianne ;
19 : Nouvelle ligne Corum ↔ Clapiers ;
20 : Inchangée ;
21 : Suppression de la section Gare routière ↔ Corum ;
22 : Suppression de la section Gare routière ↔ Léon Blum ;
23 : Suppression de la section Gare routière ↔ Occitanie ;
24 : Suppression de la section Gare routière ↔ Occitanie ;
25 : Inchangée ;
26 : Inchangée ;
27 : Inchangée ;
28 : Suppression de la section Gare routière ↔ Port Marianne ;
29 : Suppression de la section Gare routière ↔ Odysseum ;
30 : Nouvelle ligne Léon Blum ↔ Le Crès ;
Petitbus : réorganisé sur les circuits Beaux-Arts - Centre-ville - Figuerolles et Corum - Boutonnet.
Les bus de la « Ronde » voient le bleu habituel de la livrée remplacé par du rouge[8]. La ligne 15 perd ses bus articulés au motif de la lutte contre la fraude malgré sa forte charge[8].
En et face à une fréquentation plus faible qu'attendue, le Petitbus et le tronçon Les Bouisses-Odysséum de la Ronde sont supprimés, la ligne 5 ne dessert plus Garosud en complément de la ligne 27 et la ligne 4 est scindée deux[8] : la ligne 4 (Gare - Castelnau) et la ligne 11 (Gare - Les Bouisses). Le Rabelais est réduit au rôle de Navette entre Mosson et le Mas de Bagnères[8].
En , la ligne de nuit « L'Amigo » est créée, elle dessert les boîtes de nuit de l'avenue de la mer et de Lattes de minuit à 5 heures du matin[8]. En deux lignes sont rabattues sur le tram et perdent leur terminus à la gare[8] : la ligne 4 en terminus au Corum et la ligne 17 limitée à Port-Marianne. Le mois suivant, la ligne 18 est prolongée de Lattes à Maurin, créant une liaison intercommunale[8].
En 2003, la communauté d'agglomération Montpellier Agglomération (actuelle Montpellier Méditerranée Métropole), qui a remplacé le district le , passe de 15 à 38 communes le [8]. Début 2003, les quatre nouvelles lignes départementales intégralement dans le périmètre deviennent des lignes TAM, les autres bénéficient de l'intégration tarifaire[8] :
Entre et , une nouvelle navette de centre-ville reprenant le nom « Guillem » a existé suite à la piétonnisation totale de l'Écusson ; malgré trois trajets différents au fil des ans, la ligne est supprimée faute de fréquentation[8]. Dans le même temps, les travaux de la ligne 2 du tramway impactent à leur tour la circulation des bus[8].
La seconde ligne de tramway
Avec l'arrivée de la ligne 2 de tramway inaugurée le le réseau est restructuré, lors de sa mise en service commerciale le [9] :
4 : Remplacée par la ligne 2 du tramway et la 35
5 : Remplacée par la ligne 2 du tramway, numéro repris par la nouvelle ligne Boutonnet ↔ Aiguelongue (ancienne partie de la ligne 9)
6 : Inchangée
7 : Inchangée
8 : Gare ↔ La Rauze
9 : Suppression de la section Aiguelongue ↔ Place de l'Europe (repris par la 5) et reprise du tronçon Grammont ↔ Place de l'Europe de la ligne 12
La Ronde : Place de France ↔ Garosud (Changement de parcours)
11 : Inchangée
12 : Gare ↔ Garosud (en partie remplacée par la 12 et remplace en partie la 27)
La Navette : Inchangée
14 : Nouvelle ligne Léon Blum ↔ Saint Maur (remplace une partie de la ligne 8)
15 : Inchangée
16 : Inchangée
18 : Prolongement de Port-Marianne à Place de l'Europe et de Maurin à Sabines
20 : Devient une ligne interne à Saint-Jean-de-Védas rabattue sur la ligne 2
21 : Suppression de la section Corum ↔ Notre-Dame de Sablassou
22 : Devient une ligne de rocade Saint-Éloi ↔ Clapiers ↔ Jacou
23 : Inchangée
24 : Inchangée
25 : Inchangée
26 : Supprimée
27 : Supprimée
28 : Prolongement de Port-Marianne à Place de l'Europe
29 : Suppression de la section Odysseum ↔ Notre-Dame de Sablassou
30 : Suppression de la section Léon Blum ↔ Notre-Dame de Sablassou
31 : Suppression de la section Corum ↔ Notre-Dame de Sablassou
32 : Suppression de la section Gare routière ↔ Saint-Cléophas
33 : Suppression de la section Gare routière ↔ Saint-Jean-de-Védas et création d'une desserte de Saussan
34 : Inchangée
35 : Nouvelle ligne reprenant la desserte interne de Castelnau-le-Lez de l'ancienne ligne 4
Le Rabelais : Remplacé par les lignes 2 et 15
Le , le réseau est à nouveau ajusté, la ligne 14 est revue pour desservir la Pompignane et la ligne 36 voit le jour entre Castelnau-le-Lez, Clapiers, Castries, Saint-Drézéry et Montaud[9]. En , un nouveau service voit le jour, le « Minibus du soir », un service de transport à la demande en soirée au départ d'une station de tramway et à destination des arrêts des communes desservies, Lattes et Pérols[9].
Le , c'est au tour de la ligne 37 de voir le jour entre la place de l'Europe et Notre-Dame de Sablassou en desservant la zone d'activités Eurêka[9].
Le minibus du soir est étendu le à Cournonsec, Cournonterral, Juvignac, Lavérune, Murviel-lès-Montpellier, Pignan et Saint-Georges-d'Orques, suivis le par Baillargues, Castries et Vendargues et le , la ligne 109 d'Hérault Transport (Montpellier - Lavérune - Pignan - Cournonterral - Cournonsec) est intégrée en tant que ligne 38[9]. Le , la ligne 14 est à nouveau modifiée à la Pompignane et une nouvelle ligne 17 relie les Sabines au quartier Estanove dont le cœur est mal desservi[9]. Deux jours avant, le minibus du soir est étendu à Clapiers, Montferrier-sur-Lez et Prades-le-Lez et la ligne 35 est exploitée sur réservation dans le cadre du nouveau service « Résa'TaM » face à la faible fréquentation de la ligne[9].
Entre 2008 et 2012, les travaux des lignes 3 et 4 du tramway entrainent des déviations et des changements notables comme la ligne 12 limitée à Saint-Martin au lieu des Prés d'Arènes[9].
Les lignes 3 et 4 du tramway
Les lignes 3 et 4 du tramway sont mises en service commercialement le et s'accompagnent à nouveau d'une refonte du réseau de bus[10] :
6 : Section Gare Saint-Roch ↔ Professeur Blayac reprise par la ligne 3, la ligne reprend le tronçon Gare ↔ Euromédecine de la ligne 16 ;
7 : Desserte des Hauts de Massane, suppression de la branche des Bouisses et création d'une branche pour Celleneuve ;
8 : Suppression du tronçon Cité de l'Arme ↔ La Rauze ;
11 : Itinéraire inchangé ;
12 : Desserte de Saint-Martin reprise par la ligne 4 ;
15 : Remplacée par la ligne 3 ;
16 : Limitée au tronçon Gare ↔ Tournézy ;
18 : Suppression de la section Place de l'Europe ↔ Lattes ;
20 : Exploitation sur réservation (Résa'TaM) ;
22 : Ligne simplifiée à Jacou, la desserte fine est reprise par la nouvelle ligne 39 ;
25 : Nouvel itinéraire à Juvignac ;
28 : Devient une ligne interne à Pérols et exploitation sur réservation (Résa'TaM) ;
32 : Suppression de la section Saint-Cléophas ↔ Garcia Lorca ;
36 : Exploitation sur réservation (Résa'TaM) ;
39 : Exploitation sur réservation (Résa'TaM).
Le suite aux plaintes des habitants du quartier Saint-Clément après la suppression d'un tronçon de la ligne 6, la ligne 5 est prolongée à Celleneuve et change de numéro pour devenir la 10, la branche Celleneuve de la ligne 7 est supprimée au profit de celle des Bouisses qui est recréé ; la Ronde change de numéro interne et passe du 10 au 15[10]. Le suivant, le tronçon Hôtel du département ↔ Pierre de Coubertin de la ligne 7 est scindé en une ligne à part entière, la 19 et dans le même temps la 12 retrouve son ancien terminus dans le quartier Saint-Martin[10].
Le , la ligne 41 est créée pour desservir la clinique du par à Castelnau-le-Lez depuis le tramway[10]. Le , la nouvelle ligne 26, exploitée en Résa'TaM, reprend la desserte interne de Montferrier-sur-Lez à la ligne 23, la ligne 27 est créée pour desservir Sussargues en complément de la ligne 31 et la ligne 40 voit le jour pour Saint-Georges-d'Orques qui n'avait qu'une desserte par cars départementaux ; les lignes 27, 31 et 40 sont exploitées en Résa'TaM[10].
Le , les lignes 11 et 15 fusionnent pour former une unique ligne 11 (Les Bouisses - Tournezy), la ligne 42 (sur réservation Résa'TaM) est créée pour desservir Murviel-lès-Montpellier et la ligne 40 devient régulière toute la journée ; la ligne départementale 117 est par conséquent supprimée[10].
Fin 2015, les Transports de l'agglomération de Montpellier ont vendu des Renault PR 112 et PR 100.2 qui ont depuis rejoint le Portugal ainsi que 4 Renault R312 qui ont rejoint la Pologne. Cette vente s'inscrit dans le cadre de la radiation du parc roulant des bus à motorisation Diesel pour des moteurs GNV entamée en 2000[11]. Le service de nuit L'Amigo est modifié en 2015 puis en 2017[10].
Depuis l'aménagement de la promenade du Peyrou, par temps de pluie, le trafic des bus des lignes 6 et 7 était dévié entre les arrêts Saint-Guilhem - Courreau et Doria. Face à l'ensemble des désagréments, il a été décidé fin 2017 de modifier pendant un certain temps le tracé des lignes dans ce secteur. Ainsi, jusqu'à nouvel ordre, dans le sens Euromédecine / Hôtel du Département, les bus passent sous le pont Vialleton et ne desservent pas l'arrêt situé Rue Pitot. Dans le sens inverse, les lignes 6 et 7 desservent deux nouveaux arrêts : Auguste Broussonnet et Albert Ier - Cathédrale, ce qui permet d'assurer les correspondances entre les lignes 1 et 4 de tramway. Ensuite, les bus remontent dans ce sens le boulevard Henri IV pour rejoindre le pont Vialleton.
Le et face au retard du prolongement de la ligne 1 à la nouvelle gare de Montpellier-Sud de France, une navette est créée entre cette dernière et la station de tramway Place de France[10].
Les années 2020
Le plusieurs modifications sont faites, les dernières majeures avant l'arrivée de la 5e ligne de tramway[12],[13],[14] :
9 : scindée en trois lignes 9 (circulaire Place de l'Europe via Eurêka et Odysseum), 16 (Port-Marianne - Charles de Gaulle) et 52 (Place de France - Grammont) ;
« La Ronde » devient la ligne 15 (numéro auparavant interne) et perd son tronçon Charles de Gaulle-Odysséum ;
20 : trajet complètement revu et exploitée sans horaires sur réservation ;
21 : prolongée de Vendargues à la gare de Baillargues ;
22 : fusion avec la ligne 39 ;
23 : modifiée pour mieux desservir Montferrier-sur-Lez ;
26 : exploitée sans horaires sur réservation ;
27 : dessert Montaud et Saint-Drézéry à la place de la ligne 36 ;
29 : suppression du tronçon entre Notre-Dame de Sablassou et la gare de Baillargues ;
31 : desserte la gare de Baillargues ;
33 : ne dessert plus Saussan ;
26 : limitée à la section entre Castelnau-le-Lez et Jacou ;
37 : devient la ligne 51 ;
43 : nouvelle ligne entre Saint-Jean-de-Védas, Fabrègues, Saussan et Pignan ;
44 : nouvelle ligne interne à Villeneuve-les-Maguelone pour relier le bourg à la gare ;
46 : nouvelle ligne régulière entre Notre-Dame de Sablassou, Vendargues et Castries ;
Minibus du soir : étendu à toutes les communes non desservies par le tramway.
Le , la ligne 20 est prolongée jusqu'à Saint-Jean-le-Sec, le tronçon Castelnau-Jacou de la ligne 27 est supprimé, les lignes 22 et Navette partent de l'Université et non plus de Saint-Éloi[14]. Le , le réseau est à nouveau modifié[14],[15] : le tronçon Charles de Gaulle-Odysséum de la ligne 15 est rétabli et celui entre Sabines et Saint-Cléophas devient la ligne 53, les lignes 21 et 29 fusionnent, la ligne 44 dessert un nouveau quartier à Villeneuve et les arrêts à Odysséum sont revus.
À l'occasion des travaux de la ligne 5 de tramway sur l'Avenue Georges Clemenceau, plusieurs modifications ont lieu le [14] :
les lignes 6 et 7, passées Peyrou - Arc de Triomphe ne desservent plus leurs branches sud, remplacées par les lignes 17 et 11 respectivement, la 17 est prolongée à la gare ;
la ligne 15 ne dessert plus le cœur du quartier Ovalie ;
Le faubourg de Figuerolles perd toute desserte en bus.
Le , le nouveau plan de circulation aux Prés d'Arènes provoque la suppression de la ligne 12, en partie compensée le suivant par un prolongement de la ligne 8 à Centrayrargues[14].
Le , la desserte du coeur du quartier Ovalie est rétabli avec la mise en place de la « navette Ovalie » au départ des Sabines[14]. En , les lignes 6 et 7 voient leur terminus reporté à Doria, au pied des Arceaux ; d'abord temporaire cette desserte devient officielle en [14].
Pôles d'échanges : Place de l'Europe • Place de France
Arrêts desservis : Place de France ● Millénaire ● Vauguières ● Parc de la Lironde ● Léon Cazal ● Pont Juvénal ● Saint-Michel (uniquement dans le sens B) ● Place de l'Europe ● Vieille Poste ● François Couperin ● Pinville ● Alfred Nobel ● Eurêka ● Walhalla (uniquement dans le sens A) ● Louis Lépine ● Volta Fizeau ● Guglielmo Marconi ● Évariste Galois ● Samuel Morse ● Odysseum
Autre : La ligne 9 est devenue circulaire en septembre 2019.
Principaux arrêts desservis : La Martelle • Croix des Rosiers • Lycée Jules Ferry • Rondelet • Gare Saint Roch • Gare Saint Roch Pont de Sète • ← Place Carnot • Garcia Lorca • Mas Argelliers • Tournezy
Autre : Reprend la desserte ouest de la ligne 7 à l'occasion des travaux de la Ligne 5 de tramway.
13
— La Navette
(Circulaire) Universités des Sciences et Lettres ⥋ via Agropolis
Principaux arrêts desservis : Fac de Lettres • Vert Bois • Zoo • Agropolis • Plan des 4 Seigneurs • Université des Sciences et des Lettres
Autre :
La ligne est devenue circulaire en raison de la construction de la ligne 5 de tramway. En soirée (à partir de 21h), les arrêts École d'Architecture, Maurice Chauvet, Pic Saint-Loup, Plan des 4 Seigneurs, Hortus et Frédéric Bazille, ne sont pas desservis.
Principaux arrêts desservis : Campus Agropolis • Agropolis • Chemin Neuf • La Grand Font • Cirad de Baillarguet
Autre : Du aux travaux sur le pont de Montferrier, la ligne est coupée en 3 parties. La section entre Olympe et Occitanie est desservie soit via la Lironde soit via la Route de Mende. Le Cirad de Baillarguet est desservi directement depuis Montpellier.
Principaux arrêts desservis : Chemin de Lattes • Boulevard des Écoles • Villeneuve-lès-Maguelone — Avenue de la Gare • Villeneuve-lès-Maguelone — Maison d'Arrêt
Autre :
Desserte de la Maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone à certains services uniquement.
Autre : A certaines heures, des services directs relient Murviel-lès-Montpellier à Mosson sans desservir Saint-Georges-d'Orques.
Résa’TAM :
Du lundi au vendredi, la ligne 42 effectue une desserte régulière aux heures de pointe (de 6 h 40 à 9 h 15 et de 16 h 10 à 18 h 45) ;
En semaine, en heures creuses et les samedis, dimanches et jours fériés, la ligne 42 fonctionne exclusivement sur réservation.
Navettes
Des navettes qui relient la station de tramway Sabines de la ligne 2 au stade de rugby Yves du Manoir opèrent lors des matchs de Rugby. Des navettes exceptionnelles sont mises en place à l'occasion de manifestations culturelles (Zénith, navette du Théâtre des Treize Vents...) ou lors de travaux sur les lignes de tramway.
Amigo
L'Amigo est un bus circulant de nuit les jeudis, vendredis et samedis (minuit - 5 heures du matin ou 6 heures en juillet/août) reliant les principaux lieux de vie nocturne (boites de nuit...) de la métropole de Montpellier, afin de ramener les noctambules en toute sécurité. Les départs se font à partir de minuit jusqu'à 1h40 du matin et les retours de 2h40 à 5h10 du matin. La desserte des arrêts retour se fait à la demande[18].
Navette L'Amigo (trajets allers et retours, trajet simplifié)[18]
Les Minibus du soir sont des navettes composées de véhicules de 9 places (minibus) circulant à partir de 22h/22h15 7j/7 avec 2 ou 3 départs pour chaque ligne. Elle permet de rejoindre les communes de la métropole de Montpellier au départ d'une station de tramway au-delà des horaires de fonctionnement des lignes suburbaines classiques (qui s'arrêtent vers 21 heures).
Ce service a été lancé en 2007, avec une première ligne vers Lattes, suivi en janvier 2010 par la ligne vers Cournonsec, le 15 mars 2010 par la ligne vers Castries et le 29 août 2011 vers Clapiers et Prades-le-Lez. Depuis, d'autres dessertes ont été ouvertes.
En cas de grande affluence, un deuxième véhicule est appelé en renfort. La desserte des arrêts se fait à la demande[19].
Minibus du soir (lieux de départ et communes desservies)[19]
Les véhicules du réseau portent tous la même décoration grise et bleue, qu'ils soient exploitées par la TAM ou par ses sous-traitants (Transdev Occitanie Littoral, Les Courriers du Midi et Ginhoux Voyages).
Bus articulés
Voici un aperçu des bus articulés circulant sur le réseau TAM :
le dépôt Les Hirondelles situé dans le quartier de la Mosson à l'ouest de Montpellier
le dépôt La Jeune Parque situé au sud de Montpellier dans la zone d’activitésGarosud est utilisé pour le remisage et l'entretien des bus.
Ces dépôts sont aussi utilisés pour les tramways de la TAM.
Le dépôt de T.A.M - CEMH est situé dans la principauté, au 643 Rue de l'Agathois, 34070 Montpellier
Le dépôt de Ginhoux Voyages est situé dans la principauté, au 21 Rue Maryse Bastié, 34430 Saint-Jean-de-Védas
Le dépôt de Keolis Courriers du Midi est situé dans la principauté, au 9 Rue de l'Abrivado, 34000 Montpellier
Le dépôt de Transdev Occitanie Littoral est situé dans la principauté, au 2 Rue du 8 Mai 1945, 09300 Lavelanet
Tarification
Le prix pour un voyage est de 1,60 euro au 1er septembre 2016 et ceux toujours le cas en 2020. Un ticket de 10 voyages coûte 10 euros, une carte 1 jour 4,30 euros une carte hebdomadaire 16,50 euros (à partir du ), une carte mensuelle 52,00 euros et une carte annuelle 470 euros (tarif en vigueur en 2014). Il existe également des tarifs groupe et des réductions pour les scolaires, étudiants, jeunes, seniors, groupes, familles et familles nombreuses. Les tickets et cartes d'abonnement permettent de circuler en bus comme en tramway. Le ticket 1 voyage peut être acheté à bord des bus (actuellement avec la crise sanitaire, l'achat à bord n'est plus possible). Un ticket autorise des validations illimitées sur tout le réseau TAM pendant 1 heure au maximum entre la première et la dernière validation[21].
À partir du , les transports en commun seront gratuits tous les week-ends pour les habitants de la métropole de Montpellier. À partir du 21 décembre 2023, les transports seront gratuits pour tous les habitants de la métropole.