Cet article traite des événements qui se sont produits durant l'année 1984 au Québec.
Événements
Janvier
23 janvier : plusieurs ministres péquistes dont Yves Bérubé déclarent vouloir mettre l'option de souveraineté en veilleuse lors de la prochaine élection générale[1].
Février
3 février : l’avocate Claire Lortie est reconnue coupable d’avoir mutilé le cadavre de Rodolphe Rousseau. Elle aurait trouvé le cadavre de son compagnon. Ensuite, elle l'a découpé à la scie circulaire avant de l'enfermer dans un congélateur neuf, acheté la veille du décès, elle a fait creuser un trou dans son jardin et a enterré le congélateur-cercueil dans le trou[2].
28 mars : Gilles Grégoire est remis en liberté après avoir purgé un peu plus du tiers de sa peine. Il refuse de démissionner de son poste de député de Frontenac[8].
22 mai : lors de son discours du budget, Jacques Parizeau déclare que le déficit demeure à 3.717 millions de dollars. Il annonce une hausse de la taxe sur le tabac (6 cents de plus le paquet de cigarettes), l'abolition progressive du péage sur les autoroutes et la prolongation du programme de Corvée-Habitations[14].
22 juin : cérémonie d'ouverture de Québec 84 à Québec qui fête le 450e anniversaire du premier voyage de Jacques Cartier. Deux jours plus tard, les grands voiliers arrivent dans la Vieille-Capitale[19].
14 juillet - 50 000 personnes se rendent à l'aéroport de Québec pour voir le Concorde. Ce sera la seule visite de cet avion dans la Vieille Capitale[25].
17 juillet : la comédienne Denise Morelle est retrouvée assassinée dans un logement qu'elle était allée visiter sur la rue Sanguinet à Montréal. L'autopsie démontrera qu'elle a été violée et sauvagement battue à mort. L'assassin restera introuvable pendant 23 ans, puis sera jugé et condamné au pénitencier jusqu'en 2027 (voir l'affaire Denise Morelle)[26].
lors d'un discours électoral à Sept-Îles, le chef conservateur Brian Mulroney promet de modifier la Constitution de 1982 afin que le Québec puisse la signer "avec dignité et fierté"[28].
16 septembre : Jean-Paul II se prononce pour l'unité canadienne[38].
17 septembre : le gouvernement Mulroney est assermenté. Joe Clark est ministre des Affaires extérieures. Les ministres venus du Québec sont nombreux: Robert de Cotret (président du Conseil du Trésor), Roch La Salle (ministre des Travaux publics), Michel Côté (ministre de la Consommation et des Corporations), Marcel Masse (ministre des Communications), Benoît Bouchard (ministre d'État aux Transports) et Andrée Champagne (ministre d'État à la Jeunesse)[39].
22 septembre : au Conseil national du PQ, René Lévesque déclare que c'est un devoir d'État de collaborer de bonne foi avec le nouveau gouvernement fédéral et parle pour la première fois de beau risque[40].
25 septembre : René Lévesque annonce un mini-remaniement ministériel. Revenu au cabinet, Marcel Léger devient ministre délégué au Tourisme. Louise Harel est promue au ministère des Communautés culturelles[6].
sortie du film La Guerre des tuques, réalisé par André Melançon et produit par Rock Demers. Ce film, qui raconte l'histoire d'enfants jouant à la guerre, deviendra un classique du cinéma québécois. Sa chanson-thème, L'amour a pris son temps, est interprétée par Nathalie Simard[42].
15 octobre : Québec annonce qu'il n'épongera pas le déficit de Québec 84, maintenant estimé à 14.5 millions de dollars[44].
16 octobre : lors de son discours inaugural à l'Assemblée nationale, René Lévesque annonce qu'il entend collaborer pleinement avec le gouvernement Mulroney afin de créer des emplois et de rouvrir le dossier constitutionnel[6].
1er novembre : Sébastien Métivier, un garçon de huit ans, est porté disparu à Montréal. Il reste introuvable malgré les recherches. Il est le plus jeune enfant disparu et non retrouvé dans l'histoire du Québec[46].
↑Paul Roy. Le stade olympique, apothéose de la journée du pape à Montréal. Jean-Paul II électrise 65 000 jeunes Québécois. La Presse. 12 septembre 1984. p. A-1