4e brigade de chars (Ukraine)
La 4e brigade de chars, de son nom complet la 4e brigade séparée de chars nommée d'après l'hetman Ivan Vyhovsky (en ukrainien : 4-та окрема танкова бригада імені гетьмана Івана Виговського, abrégé en 4 ОТБр), qui peut être aussi traduit par 4e brigade blindée, est une grande unité blindée des troupes terrestres des Forces armées de l'Ukraine. Elle était une unité du corps de réserve. HistoriqueLa brigade est formée à partir du pour servir d'unité du corps de réserve, tandis que les 1re et 17e étaient les seules brigades de chars à quasi plein effectif (d'active) des forces armées ukrainiennes. Elle est alors équipée de chars T-64 et T-72. En , elle a effectué ses premiers exercices de coordination au combat, sur le terrain d'exercice de Hontcharivske. En , pendant la guerre du Donbass, la brigade est envoyée dans la zone d'opération anti-terroriste pour soutenir la 72e brigade mécanisée et la 36e brigade d'infanterie navale. Elle est alors équipée de chars T-64BM2 Bulat et T-72, épaulés par des BMP-2 et diverses pièces d'artillerie. Invasion russe de l'UkraineSecteur d'Izioum - Kharkiv (mars - septembre 2022)Lors de l'invasion russe débutant en la 4e brigade de chars est en réserve. Des éléments de la brigade sont repérés sur le front de Kharkiv pour la première fois en -, à l'ouest d'Izyum du côté de Protopopivka dont un à deux bataillons de chars et de l'artillerie[1],[2]. La brigade joue un rôle important dans la contre-offensive de Kharkiv en . Au moins un bataillon participe à la percée au nord de Balaklia aux côtés de la 25e brigade aéroportée, la 80e brigade d'assaut aérien et la 92e brigade mécanisée tandis que le 2e bataillon[3], stationné au sud d'Izioum, contribue à la libération de la ville. Dans le mois suivant, elle a continué des opérations offensives vers l'est, en traversant le fleuve Oskol et en avançant vers Svatove. Front de l'est (depuis octobre 2022)En , tandis que le groupe d'artillerie (2e bataillon automoteur) reste stationnée près de Koupiansk[4], une partie de la brigade (dont au mois le 3e bataillon et le bataillon mécanisée[5]) est transférée dans la région de Bakhmout fin . Elle contribue à stabiliser la ligne de front après la pénétration russe de Soledar du au . À la suite de la perte de la ville, elle est employée en soutien des 61e brigade d'infanterie et 63e brigade mécanisée, déployées le long de la ligne fortifiée au nord de Bakhmout et de Tchasiv Yar près de Bohdanivka. Ils y reste au moins jusqu'en avant d'être déplacé dans le secteur de Svatove - Kreminna[6]. Le , la Pologne remet à la 4e brigade de chars les quatre premiers (sur 14) chars Leopard 2A4[7]. Ils deviendront ensuite le bataillon de chars de la 33e brigade mécanisée. Il est toutefois impossible de déterminer si ce bataillon a été remplacé au sein de la brigade. A la fin , le 3e bataillon est à l'ouest de Kreminna appuyant les 21e brigade et 60e brigade mécanisée, le 2e bataillon dans le secteur de Koupiansk et un autre bataillon dans le secteur de Velyka Novossilka, près de Novodonetske occupée par les forces russes[8]. Structure depuisOrdre de batailleEn , l'ordre de bataille connu de la brigade est le suivant[9] :
Matériel et équipementsLa brigade est équipée de T-72M1 et T-72AMT. Elle disposait auparavant de T-64BV[9]. TraditionsHonneursLa brigade porte comme titre honorifique le nom de l'hetman des cosaques de à Ivan Vyhovsky, qui a recherché l'alliance de la Pologne-Lituanie contre la Moscovie. DeviseLa devise en latin Furor arma ministrat se traduit par « La rage contrôle les armes ! » Insignes de la brigadeDe à dans le cadre du Corps de réserveInsigne approuvé par le ministère des armées[13],[9]. Description de l'insigne :
Symbolique des figures utilisées :
Description de l'insigne :
Symbolique des figures utilisées :
L'insigne de n’est jamais approuvé par le ministère de la défense[9],[13]. L'insigne de , créé par le Département central du développement et du soutien matériel des forces armées ukrainiennes et approuvé par le ministère de la défense le , utilise un liséré jaune au lieu du liséré orange. Il troque la tête de rhinocéros, pourtant populaire auprès des soldats, contre une tête de lion, avec quatre langues de feu sortant de sa gueule[14],[13]. Description de l'insigne :
Symbolique des figures utilisées :
En , suite à la polémique et à la démoralisation au sein de l'unité engendrée par l'insigne précédent, rejeté majoritairement par les soldats et ridiculisé sur les réseaux sociaux ("un lion qui fume pour symboliser un tank qui brûle" ou "le burnout des soldats" ou encore "l'emblème déjà utilisé par une bière connue"), le Département des symboles militaires du ministère de la défense, à la demande du commandant d'unité, élabore un nouvel insigne, approuvé par le commandant d'unité le au nom de ses soldats et approuvé par le ministère de la défense le . Le nouvel emblème représente une tête de rhinocéros blanc sur fond noir avec le liséré orange clair[13]. Description de l'insigne :
Symbolique des figures utilisées :
Notes et références
Références
Voir aussiLiens externes
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