Bourne (rivière)
La Bourne est une rivière française, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans les départements de l'Isère et de la Drôme et un affluent gauche de l'Isère, et donc sous-affluent du Rhône. GéographieLa rivière naît dans le parc naturel régional du Vercors, dans le département de l'Isère, plus précisément sur la commune de Lans-en-Vercors au lieu-dit « les Jailleux »[réf. nécessaire]. Devenue une rivière en parvenant dans le bassin du Royans, la Bourne conflue avec l'Isère au point de jonction[4] des communes de Saint-Hilaire-du-Rosier, Saint-Just-de-Claix et Saint-Nazaire-en-Royans[1]. Communes et cantons traversésDans les deux départements de la Drôme et de l'Isère, la Bourne traverse les quinze communes suivantes, de l'amont vers l'aval : Lans-en-Vercors(source), Villard-de-Lans, Rencurel, Saint-Julien-en-Vercors, Choranche, Châtelus, Sainte-Eulalie-en-Royans, Pont-en-Royans, Auberives-en-Royans, Saint-Laurent-en-Royans, Saint-Just-de-Claix, Saint-Thomas-en-Royans, La Motte-Fanjas, Saint-Nazaire-en-Royans (confluence), Saint-Hilaire-du-Rosier (en face de la confluence)[1]. En termes de cantons, la Bourne prend sa source dans le canton de Fontaine-Vercors, traverse le canton du Sud Grésivaudan, conflue dans le canton de Vercors-Monts du Matin, le tout dans l'arrondissement de Grenoble et l'arrondissement de Valence. Bassin versantLa Bourne traverse cinq zone hydrographiques (W330, W331, W332, W333, W334) pour une superficie totale de 818 km2. Ce bassin versant est constitué à 77,85 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 20,69 % de « territoires agricoles », à 1,39 % de « territoires artificialisés », à 0,05 % de « surfaces en eau »[1] HydronymieAttestationsDictionnaire topographique du département de la Drôme[5] :
ÉtymologieHydrologieLa Bourne à Saint-Just-de-ClaixLa Bourne a été observée à la station W3344010 La Bourne à Saint-Just-de-Claix au Pont de Manne, par l'EDF, à 164 m d'altitude, pour un bassin versant de 787 km2 depuis le [2]. Le module de la Bourne a été calculé durant 46 ans à Saint-Just-de-Claix[6]. Il se monte à 20,80 m3/s pour une surface de bassin de 787 km2[2]. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit de type pluvial à composante nivale, avec des hautes eaux de printemps dues entre autres à la fonte des neiges et portant le débit mensuel moyen au niveau de 38 à 43 m3/s de fin mars à mai inclus (avec un maximum en avril), suivies d'une baisse progressive jusqu'à l'étiage du mois d'août, avec une baisse du débit moyen mensuel à 4,5 m3/s ce mois-là. Dès septembre, les débits reprennent de l'amplitude jusqu'à un petit sommet en novembre (23 m3/s), suivi d'une nouvelle baisse d'hiver avec un deuxième minimum de 16,7 m3/s en janvier. Étiage ou basses eauxLe VCN3 peut chuter jusque 0,820 m3/s, en cas de période décennale sèche. CruesLes crues peuvent être très importantes. En effet, le QIX 2 et le QIX 5 valent respectivement 250 et 330 m3/s. Le QIX 10 est de 390 m3/s, les QIX 20 et le QIX 50 sont de 440 m3/s et 510 m3/s. Le débit instantané maximal enregistré à Saint-Just-de-Claix est de 567 m3/s le pendant que le débit journalier maximal a été de 396,0 m3/s le . Lame d'eau et débit spécifiqueLa lame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière est de 835 mm annuellement, ce qui est élevé et résulte des précipitations abondantes sur le massif du Vercors, mais est tout à fait normal dans cette région des Préalpes. Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 26,4 l/s/km2 de bassin. AffluentsLa Bourne reçoit les eaux du Corrençonais, puis du Méaudret sur le territoire de Villard-de-lans, de la Doulouche entre Rencurel et Saint-Julien-en-Vercors et de la Vernaison à Sainte-Eulalie-en-Royans, en rive gauche. La Bourne présente dix-sept affluents[1] sans compter le canal de la Bourne :
Rang de StrahlerSon rang de Strahler est quatre par la Vernaison ou le Méaudret. Aménagements et écologieOrganisme gestionnaireLe syndicat mixte du Parc naturel régional du Vercors s'est engagé dès les années 90 dans une politique de gestion globale et concertée de l'eau et des milieux aquatiques à l'échelle des bassins versants de la Bourne et du Furon (départements de l'Isère et de la Drôme)[3]. Station d'épurationLa communauté de communes du massif du Vercors est à l'origine de l'installation d'une station d'épuration moderne installée au bord de la Bourne, sur la route de Pont-en-Royans, en amont des gorges. Le financement de cette station d'épuration a été assuré, en partie, par l'agence de l'eau Rhone-Méditerranée-Corse, établissement public appartenant conjointement à l'État au conseil départemental de l'Isère et au conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes et essentiellement par autofinancement dont un recours à l'emprunt effectué par la communauté de communes[7]. Aménagements touristiquesLes gorges de la BourneLa spectaculaire route des gorges, située entre Villard-de-Lans et Pont-en-Royans a été réalisée entre 1861 et 1872[8]. Afin d'effectuer des travaux de sécurisation des falaises dominant la route, cette dernière peut être fermée à la circulation durant certaines périodes[9]. Le lac et le bateau à rouesUn bateau à roue dénommé « Royans-Vercors » permet une visite guidée de la faune et de la flore bordant la rive de la Bourne et de l'Isère. Le principal point d'embarquement est situé sur les rives d'un petit lac formé par la Bourne sur le territoire de Saint-Nazaire-en-Royans[10]. Aménagements hydroélectriques
Galerie
AnnexesBibliographieArticles connexes
Liens externes
Notes et référencesNotes
Références
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