La culture japonaise plonge ses racines dans les cultures continentales chinoise et coréenne, avant de connaître une longue période d'isolement relatif (sakoku) sous le shogunat Tokugawa, jusqu’à l'arrivée des « bateaux noirs » et l'ère Meiji (1868-1912). De ces emprunts variés résulte une culture très différenciée des autres cultures asiatiques et dont l'écho résonne encore dans le Japon contemporain.
La compréhension de la langue japonaise est primordiale pour comprendre la culture japonaise. La culture traditionnelle et la culture moderne japonaises reposent toutes les deux sur la langue écrite et le langage parlé.
Le japonais est connu pour être très proche du dialecte des îles Ryūkyū, formant alors la famille des langues japoniques. La théorie plus ancienne qui proposait qu'il s'agissait d'un isolat relatif à des langues défuntes est généralement rejetée par les spécialistes. Pourtant, sa classification reste controversée. La théorie la plus répandue est que les langues japoniques ne sont apparentées à aucune famille linguistique ; cependant, d'autres théories controversées l'ont rattaché à des langues éteintes de Mandchourie, de la péninsule coréenne jusqu’à la super famille des langues ouralo-altaïques (finnois, estonien, coréen), ou des langues austronésiennes du Pacifique Sud.
Même s'il n'est pas apparenté au mandarin, le japonais a emprunté beaucoup de vocabulaire à cette langue. Le système d'écriture japonais lui-même a été développé sous l'influence des moines bouddhistes chinois à partir du IVe siècle[1].
Au cours d'un long passé culinaire, les Japonais ont développé une cuisine sophistiquée et raffinée très sensible aux changements de saisons. Les Japonais d'aujourd'hui jouissent d'une grande variété de mets traditionnels, comprenant notamment de nombreux plats à base de fruits de mer (sushi et sashimi), de nouilles (udon et soba).
La cuisine japonaise est le produit de son environnement et de ses habitants. La facilité de se procurer des ingrédients frais a permis les sushis, les températures élevées et l'humidité ont mené aux variétés de nourriture marinée et fermentée comme le natto et la sauce de soja, et une adaptation des cuisines étrangères a conduit au rāmen.
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle désormais de trésor humain vivant.
Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.
Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation
Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …
2015 : Retour au Port de Maizuru (personnels militaires et civils déportés en URSS en 1945-1956)[22],
2015 : Archives du temple Tō-ji contenues dans 100 boïtes[23].
Annexes
Bibliographie
Collectif, Dictionnaire de la Civilisation Japonaise, Hazan, coll. « Hazan Hist.Art », , 538 p. (ISBN978-2850253485)
(en) Noriko Kamachi, Culture and Customs of Japan, Greenwood Press, 1999, 224 p. (ISBN978-0-313-30197-1)
Hisayasu Nakagawa, Introduction à la culture japonaise : essai d'anthropologie réciproque, Presses universitaires de France, Paris, 2014 (cop. 2005), 98 p. (ISBN978-2-13-063525-3)
Léon de Rosny, La civilisation japonaise : conférences faites à l'École spéciale des langues orientales, Hachette Livre BNF, coll. « Histoire », , 434 p. (ISBN978-2013383325)
Nicolas Baumert, Dominique Buisson, Danielle Elisseeff et al., Esthétiques du quotidien au Japon, Institut français de la mode, Éditions du Regard, Paris, 2014, 193 p. (ISBN978-2914863-28-5)
Édouard Fraissinet, Le Japon histoire et description, mœurs, coutumes et religion, Antique Reprints, coll. « Format Kindle », , 578 p. (ASINB01CHDSITC)
Julien Peyrat, L'essentiel de la civilisation japonaise, Studyrama, coll. « Les Incontournables - 2e édition », , 128 p. (ISBN978-2759040063)
Filmographie
Irezumi : l'art japonais du tatouage, film de Singh Chandok, ISPTV, Paris, ADAV, 2006, 56 min (DVD)
Pensées du Japon : poème d'images mentales, film de Yann Kassile, Centre national du cinéma et de l'image animée, Paris, 2014, 1 h 13 min