Le Musée archéologique du Céramique à Athènes présente une partie des découvertes faites dans la zone archéologique du Céramique. Créé en 1937, il dépend du Troisième Éphorat des Antiquités préhistoriques et classiques.
Le musée
Le musée a été construit en 1937 sur les plans de l'architecte H. Johannes, grâce à un don de Gustav Oberlaender. Dans les années 1960, le soutien des frères Boehringer a permis de l'agrandir[1]. Il a été rénové pour accueillir l'importante découverte faite en 2002 d'un ensemble de statues archaïques, dont le Kouros dit de la « Porte sacrée ».
Collections
Le Céramique est un des sites antiques majeurs de la ville, dont l'exploration a été conduite par la Société archéologique d'Athènes depuis 1870 et surtout, à partir de 1913 par l'Institut archéologique allemand. Il s'agit du quartier périphérique de la ville antique nommé d'après les potiers établis sur les rives de l'Éridanos, divisé en deux sections, intra et extra muros après la construction du mur de Thémistocle au début du Ve siècle av. J.-C.
C'est dans cette zone, immédiatement à l'extérieur des deux portes, que se situait la nécropole principale de la ville, de part et d'autre de la Voie sacrée menant à Éleusis. Aussi, une partie importante des découvertes exposées au musée provient des sépultures. Il s'agit de stèles et de statues funéraires, de vases funéraires.
Les collections sont organisées chronologiquement et thématiquement en quatre salles constituant les côtés d'un atrium couvert, où sont exposées plusieurs stèles et statues funéraires. Trois de ces salles sont consacrées aux vases, la dernière à la sculpture.
Taureau funéraire de la tombe de Dionysios de Kollytos
Statue funéraire en marbre, placée sur un socle derrière un naïskos indiquant le nom et la fonction du défunt : Dionysios, fils d'Alphinos, du dème de Kollytos, voisin du Céramique, était employé sur l'île de Samos comme trésorier de l'Héraion, dans les années -346 / -340.