Share to:

 

Université nationale et capodistrienne d'Athènes

Université nationale et capodistrienne d’Athènes
Histoire
Fondation
Statut
Type
Université publique
Nom officiel
Οθώνειον Πανεπιστήμιον (-), Εθνικόν Πανεπιστήμιον (-), Αθήνησι Εθνικόν και Καποδιστριακόν Πανεπιστήμιον (depuis ), Εθνικό και Καποδιστριακό Πανεπιστήμιο ΑθηνώνVoir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
Fondateur
Recteur

Melétios-Athanásios Dimópoulos

37° 58′ 06″ N, 23° 46′ 43″ E
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
63 000
Enseignants
2 450 (en 2010)
Localisation
Pays
Campus
Ville
Localisation sur la carte de Grèce
voir sur la carte de Grèce
Localisation sur la carte d’Athènes
voir sur la carte d’Athènes

L’université nationale et capodistrienne d’Athènes (grec moderne : Εθνικόν και Καποδιστριακόν Πανεπιστήμιον Αθηνών), souvent appelée simplement université d’Athènes, est la plus ancienne université de l’est de la mer Méditerranée et fut fondée le . Aujourd’hui, c’est la seconde plus importante université de Grèce après l’université Aristote de Thessalonique avec plus de 50 000 étudiants. Elle est considérée comme l’université la plus prestigieuse du pays.

Elle est desservie par la station Panepistímio de la ligne 2 du métro d'Athènes.

Historique

Le propylée de l'université d'Athènes.

L’université d’Athènes fut fondée le et élut domicile dans la résidence de l’architecte Stamátios Kleánthis, au nord-ouest de l’Acropole. Elle fut la première université non seulement du jeune État grec mais aussi de tous les Balkans et l’est de la mer Méditerranée en général.

L’« université othonienne » (du nom du roi Othon qui fut l’instigateur de sa création) était constituée de quatre facultés : théologie, droit, médecine et arts (qui incluait les sciences et les mathématiques). Elle accueillait 33 professeurs, 52 étudiants et 75 « auditeurs ». En , les cours commencèrent dans un nouveau bâtiment, les Propylea, dessinées par l’architecte danois Theophil Hansen.

Un changement majeur dans la structure de l’université a lieu en 1904, lorsque la faculté d’arts fut scindée en deux facultés distinctes : faculté d’arts et faculté de sciences, celle-ci composée des départements de physique et mathématiques et de l’école de pharmacie. En 1919, un département de chimie fut créé et, en 1922, l’école de pharmacie fut renommée en département de pharmacie. Plus tard, l’école d’odontologie fut ajoutée dans la faculté de médecine. Elle fut renommée en 1911 « université capodistrienne » en hommage à Ioánnis Kapodístrias.

Dans cette première période « héroïque » de l’éducation grecque, les facultés de l’université d’Athènes firent de gros efforts pour combler le retard avec les anciennes universités des autres pays.

Entre 1895 et 1911, mille nouveaux étudiants en moyenne intégrèrent les facultés chaque année, nombre qui s’éleva à deux mille à la fin de la Première Guerre mondiale. De ce fait, on décida au début de l’année universitaire 1927-1928 de mettre en place des examens d’entrée pour toutes les facultés. Depuis 1954, le nombre d’étudiants admis chaque année est fixé par le ministère de l’Éducation et de la Religion, sur proposition des facultés.

Dans les années 1960, des travaux de construction débutèrent sur le campus de l’Université dans la banlieue d’Ilíssia. Le campus d’Ilíssia accueille actuellement les écoles de philosophie, de théologie et de sciences.

Dans les années 2010, la politique de rigueur adoptée par les gouvernements successifs en réponse à la crise de la dette se traduit dans le cas de l’université capodistrienne par une réduction de 40 % des effectifs. En réaction, le personnel entame une grève générale, commencée fin septembre (soit 16 semaines de grève début ). Son président soutient la grève, et n’ouvre les bâtiments que pour les réunions politiques du parti SYRIZA, dirigé par Aléxis Tsípras[1]. Le gouvernement demande une réduction d’effectifs de 25 000 fonctionnaires, ce qui déclenche une grève générale dans les principales universités (université de Thessalonique, d’Ioannina, de Patras, de Crète), défendue par les présidents d’université[2]. Ces réductions d’effectifs sont demandées aux universités, alors qu’elles manquent déjà fortement d’employés enseignants et non-enseignants selon les standards internationaux (1,6 pour cent étudiants, contre 7,9 au Royaume-Uni et 9,5 aux États-Unis)[3].

Cette grève est suivie par l’ensemble des universités et grandes écoles grecques, mais l’université capodistrienne est la seule à ne pas interrompre la grève en décembre[1],[4].

Écoles et facultés

L’université d’Athènes est divisée en « facultés » (σχολές), elles-mêmes divisées en « départements » (τμήματα) constitués de « sections » (τομείς) :

Le campus principal est situé à Zográfou, où se trouvent les écoles de science, théologie et philosophie. D’autres campus moins grands sont à Goudí, où se trouve l’école de soins de santé, et à Dáfni, qui abrite la faculté d’éducation physique et de science du sport. Les facultés de media, éducation, économie, droit et administration publique se situent dans des bâtiments au centre d’Athènes. Le siège historique de l’administration s’y situe aussi, sur l’avenue Panepistimíou.

Recherche

La recherche de l’université d’Athènes est étroitement liée aux hôpitaux et aux instituts de recherche de la métropole, dont le Centre national de recherche de sciences physiques "Demokritos", la Fondation nationale de la recherche de Grèce (EIE), l’Observatoire national d’Athènes, l’Institut Pasteur hellénique, le Centre de Recherche en Sciences Biomédicales "Alexander Fleming" (BSRC), le Centre national pour la recherche marine (NCMR) et la Fondation pour la recherche biomédicale de l'Académie d'Athènes (IBEAA).

Évènements

Depuis 2007, l'université d'Athènes coorganise avec la ville de Delphes la remise du titre Homo hellenicus, décerné à des personnalités du monde académique international et de l'espace politique contribuant par leur vie et leur œuvre à la diffusion et la propagation des valeurs de l'hellénisme.

Personnalités liées à l'université

Professeurs

Étudiants

Notes et références

  1. a et b Isabelle Karaiskos, « Des milliers de Grecs ne vont plus à la fac et tout le monde s’en fiche », Rue89, publié le 7 janvier 2014, consulté le 8 janvier 2014.
  2. Romain, « Grèce : les universités au bord de la rupture », meltycampus, 30 septembre 2013.
  3. Jara Cimrman, « Universités grecques en péril. La situation à l’Université nationale et capodistrienne d’Athènes », Sauvons l’université, 26 octobre 2013, consulté le 8 janvier 2014.
  4. Josselin, « Grèce : l’université fermée aux étudiants », meltycampus, 8 janvier 2014.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Kembali kehalaman sebelumnya