Premier cimetière d'AthènesLe premier cimetière d’Athènes (grec moderne : Πρώτο Νεκροταφείο Αθηνών, Próto Nekrotafío Athinón) est le plus ancien cimetière de la capitale grecque[1]. Il est important non seulement parce que les personnalités les plus connues y reposent dès la fondation de l’État grec moderne (1833), mais aussi car il contient des œuvres sculpturales[2] d’artistes de renom, représentant le néoclassicisme dans la sculpture[3] et l’architecture grecques du XIXe siècle. Bâti dans le centre historique athénien, il se situe au sud de l’Acropole dans le quartier Mets, non loin du temple de Zeus Olympien, du fleuve Ilissós et du stade panathénaïque. Histoire[4]L’acte constitutif du premier cimetière est basé sur le décret royal du / « Des cimetières et de l’ensevelissement des morts », interdisant dès lors les enterrements dans et autour des églises et les confiant aux municipalités. Les premiers travaux sont de l’architecte de la ville d’Athènes Friedrich Stauffert et datent de 1837. Le cimetière était dans un premier temps destiné aux chrétiens orthodoxes. Le premier plan[5] officiel connu est celui de l’ingénieur de la mairie d’Athènes Armódios Vláchos, de 1896. Il est construit le long d’un axe unissant l’entrée et le temple de Saint-Lazare. De chaque côté, les tombes les plus importantes ont une place de choix. Cette disposition renvoie au dromos du cimetière antique du Céramique. Dans le plan de 1910, l’architecte de la ville Spýros G. Zervós prévoit, entre autres, un complexe d’entrée, de bureaux, de chambres mortuaires, ainsi qu’un ossuaire. Des agrandissements qui ont eu lieu entre 1859 et 1943 ont dénaturé l’atmosphère de jardin romantique, orné de pins et de cyprès ; les besoins en place font que les monuments les plus récents sont petits et d’une valeur esthétique moindre, avec peu de végétation.[réf. nécessaire] Les temples et autres constructions[6]
Le premier cimetière d’Athènes est classé monument historique[8]. Galerie
Notes et références
Liens externes
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