Paul Victor Jamin
Le baron Paul Victor Jamin est un militaire et homme politique français né le à Montmédy (Meuse) et mort le à Paris. Il fut marié le à Stéphanie, Antoinette, Eugénie Maurin (1813-1835). De cette union est née Catherine Jenny Baptistine qui se maria le à Raymond de Malherbe (1826-1891), comte de Malherbe[1]. BiographieMonarchie de JuilletFils du général d’Empire Jean-Baptiste Jamin, il entre à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, est affecté comme sous-lieutenant au 3e régiment d'infanterie légère à sa sortie de Saint-Cyr, et nommé lieutenant en 1831. Il est officier d’ordonnance de son père nommé au commandement d’une division de l’armée du Nord pendant la campagne de Belgique (1832). Capitaine en 1833, il entre dans la maison du roi et devint officier d'ordonnance de Louis-Philippe Ier. Chef de bataillon en 1840 il est attaché à la personne du duc d’Aumale avec lequel il sert en Algérie de 1840 à 1848. Il participe à la prise de la smala d'Abd el-Kader (), est blessé à l'affaire de Mésounech (), qui suit l'occupation de Biskra, et assiste à la bataille d’Isly (). Il est député de la Meuse de 1846 à 1848, siégeant dans la majorité. Deuxième République et Second EmpireColonel depuis le , il est premier aide de camp du duc d'Aumale, alors gouverneur général de l'Algérie, quand éclate la révolution de 1848. Le duc ayant rejoint la famille royale en Angleterre, Jamin prend le commandement du 8e de ligne et continue à participer aux opérations de pacification en Algérie. Général de brigade le , il commande les subdivisions militaires de la Meuse, de l'Allier et, en 1854, celles du Loiret, de l'Yonne et du département d'Eure-et-Loir. Mis à la tête de la 1re brigade de la 2e DI à l'armée du Nord (), il fait partie avec cette unité du corps de réserve de l'armée d'Orient pendant la guerre de Crimée (-) et commande à son retour les subdivisions militaires de l'Allier, du Loiret et de la Marne. Sous les ordres du général Cousin-Montauban, il prend part à l’expédition de Chine (1860-1861), y est promu général de division le et se signale, à la tête d'une brigade, pendant la progression de l’armée française vers Pékin. Il commande le la 4e division militaire à Châlons, devient membre du comité consultatif de l'infanterie le et assure des missions d'inspection générale de l'infanterie jusqu'à sa mort survenue en 1868. Il avait succédé le à son père, nommé pair de France comme député de la Meuse au 3e collège de Montmédy. Réélu en , il perd son mandat à la révolution de 1848. Il était grand officier de la légion d'honneur depuis le . Décorations
Sources
Notes et références
Liens externes
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