Son nom provient des deux principales rivières qui le traversent, l'Eure, affluent de la Seine, et le Loir, affluent de la Sarthe[Note 2]. L'Insee et La Poste lui attribuent le code 28.
Le département d'Eure-et-Loir s’étend à l'ouest-sud-ouest de l’agglomération parisienne et comprend plusieurs plateaux : le Thymerais au nord-ouest, le Drouais au nord, et la Beauce qui s’étend sur l'est, et dont fait partie le Dunois au sud. Dans l’ouest du département, le relief s’élève et forme les collines du Perche, attenantes à la fois à la Normandie et aux Pays de la Loire. Le Faux Perche marque la transition entre la Beauce et le Perche. Le département a par ailleurs bénéficié de la création du parc naturel régional du Perche.
Les principales rivières du département alimentent deux bassins versants, celui de la Seine au nord avec son affluent l'Eure et ses sous-affluents Avre et la Blaise, et celui de la Loire au sud avec son affluent le Loir et ses sous-affluents Ozanne, Conie et Yerre.
La forêt, avec près 75 000 hectares (appartenant à 80 % au domaine privé et 10 000 de forêts domaniales[2]) est également présente, notamment dans le Nord-Ouest du département. Les forêts de Senonches (4 300 ha) Dreux (3 300 ha), Châteauneuf (1 750 ha) et de Montécot (635 ha) abritent les massifs les plus importants. La vallée de l'Eure constitue également une trame verte et boisée qui contraste avec le plateau beauceron attenant.
Schématiquement, quatre « régions » partagent le département : le Perche, au sud-ouest ; le « Faux Perche », à sa marge ; à l'est et au sud, la Beauce, avec la « Beauce chartraine » autour de Chartres ; et au nord-ouest, on trouve le Drouais-Thymerais (autour de Dreux et de Châteauneuf-en-Thymerais). Le relief et la disposition des cours d'eau dans le Perche et en Beauce peuvent se déduire à partir d’une carte.
La répartition des cours d'eau
La répartition des cours d'eau est différente : il y en a plus au sud-ouest, dans le Perche, qu'en Beauce. S'il y a une petite différence de la pluviométrie, elle ne peut expliquer à elle seule cette disposition. Quoi qu'il en soit, on constate donc, que dans le Perche l'eau ruisselle en surface, et qu'en Beauce ce n'est pas le cas. Elle s'infiltre : cela est dû à une différence géologique au niveau des roches du sous-sol. Le sous-sol du Perche est plutôt fait de sable et de grès, avec de l'argile à silex, et le sous-sol de Beauce est, lui, plutôt constitué de calcaire[3].
Le sous-sol du Perche
Concernant la géologie du Perche, la structure actuelle serait en lien avec la formation des Alpes. Lors de cet événement, les roches sédimentaires se sont plissées et cela a formé un bourrelet (anticlinal) dans la région du Perche. En effet, comme les roches du Massif armoricain sont « rigides » (il s'agit surtout de granite), elles se sont comportées comme un « mur » contre lequel se sont bloquées les roches sédimentaires du Bassin parisien, donc du Perche. Le Perche se retrouve donc plus haut que la Beauce. D’autre part, les anciennes failleshercyniennes (ici du Massif armoricain) ont rejoué et permis l’affaissement du sommet du bourrelet. Ainsi, actuellement, la zone centrale est de l’argile à silex, et autour on trouve du sable ou du grès. La présence d'argile, de grès ou de sable permet somme toute à l'eau de ruisseler et de se rassembler en cours d’eau. La pluviosité est relativement importante (700 mm).
Le sous-sol de la Beauce
Dans le calcaire de Beauce, on trouve des fossiles, notamment, des planorbes et des limnées (des espèces d’eau douce – qui existent toujours -) : il y avait donc un lac en Beauce, c’est lui qui a permis la formation de ce calcaire. On trouve aussi de l’argile à silex, par décalcification du calcaire (qui n’était donc pas pur). Le calcaire s’est dissous, l’argile et les morceaux de silex sont restés. Ainsi, en Beauce, le calcaire se dissout facilement et permet à l’eau de ruissellement de s’infiltrer et il n'y a pas (ou peu) de rivières. De plus, la pluviosité est relativement faible (500 mm).
Le relief
Le relief est différent au sud-ouest, et au nord et nord-est : vallonné dans le sud-ouest, relativement plat au nord et au nord-est. D'une part, l'érosion (l'eau) a creusé des vallées dans le Sud-Ouest, donc des reliefs. En plus de cela, le sud-ouest du département se situe dans le Perche qui est une transition entre massif armoricain et bassin parisien Dans le Nord et le Nord-Est, l'eau a « ramolli » la roche et a donc permis que la surface soit plate : c'est du calcaire plus ou moins argileux (en fait, le calcaire est naturellement dissous par l'eau de ruissellement qui est enrichie par du dioxyde de carbone rejeté par les êtres vivants du sol, et à la fin, cela peut former des « trous » ou des « fissures », appelées diaclases). Ainsi, l'eau s'infiltre relativement rapidement en profondeur (sans vraiment ruisseler) pour rejoindre la nappe phréatique retenue par les couches plus profondes et imperméables[4].
L'habitat en lien avec la géologie
Les constructions anciennes montrent en général le contenu du sous-sol : en Beauce, les anciennes maisons sont en calcaire, dans le Perche, elles sont en torchis, en conglomérat appelé « grison » (morceaux de silex cimentés par du calcaire et de l'argile), en brique et en grès « roussard » (il est de couleur rousse, car assez riche en fer oxydé : la rouille).
Ces constructions sont aussi en lien avec l'activité agricole.
Dans le Perche, les fermes sont allongées (maison d’habitation que l’on agrandit avec le temps, lorsque les besoins s'en font sentir ou lorsqu'il y a suffisamment d'argent…) : on les appelle « longère » ; les champs sont délimités par des haies. Les animaux sont « parqués » par ces haies[Note 3].
En Beauce, les cours des fermes sont fermées, mais les champs sont ouverts (openfield). Cela permet de maintenir les animaux d’élevage dans la cour.
L'évolution du paysage
Il y a eu une diminution du nombre de parcelles (donc une modification du paysage), en Beauce et dans le Perche à la suite du remembrement entre le XIXe siècle et 1980, pour accroître la surface et permettre l’utilisation du matériel agricole.
Climat
Le département présente un contraste climatique entre sa partie ouest et sud-ouest, humide et bocagère (qui fait partie du Perche) et sa partie sud et est, beauceronne, qui fait partie des régions les moins arrosées de France, avec le Haut-Languedoc.
Relevé observé de 1971 à 2000, à la station météorologique de Chartres (28)
Au Moyen Âge, le territoire actuel du département est dominé par la ville de Chartres. La ville se développe grâce à la culture des riches terres de Beauce (marché au blé) et à sa vocation religieuse due notamment à la présence de la relique du Voile de la Vierge (don de Charles II le Chauve en 876). Sur l'impulsion de Fulbert de Chartres, elle sera le berceau d'une renaissance intellectuelle avec la fondation de l'École de Chartres. Au nord, Dreux, la vallée de l'Avre et le Thymerais, de même que le comté du Perche à l'ouest, constituent des postes avancés des rois de France face aux ducs de Normandie. Les terres d'Eure-et-Loir, par leur intérêt stratégique, sont donc très tôt ancrées dans la mouvance capétienne et progressivement rattachées aux anciennes provinces de l'Orléanais et de l'Île-de-France.
À la Révolution, il est dans un premier temps envisagé de créer un département beauceron. La Beauce a en effet l'avantage de n'avoir jamais été une province sous l'Ancien Régime. Sa dimension essentiellement géographique et non politique s'inscrivait donc parfaitement dans l'idéologie révolutionnaire. Ce projet est mis en échec principalement par la volonté du roi de ne pas voir dispersées en un nombre trop important de départements ses possessions franciliennes. La création du département dans sa configuration actuelle tient également aux résistances des terres du Thimerais et du Drouais à se voir agrégées à celles de l'ancienne Normandie, et à l'impossibilité de conserver au Perche son unité, en partie pour des raisons politiques (ancien comté), et surtout à cause de l'absence d'une ville suffisamment importante pour se prévaloir du rang de chef-lieu de département. Chartres, avec entre autres le général Marceau, l'abbé Sieyès ou encore Brissot de Warville, chef de file des Girondins, donne plusieurs grands hommes à la Révolution.
Au XIXe siècle, le nord du département connaît une forte industrialisation, avec notamment l’imprimerie de Firmin Didot et les manufactures textiles des Waddington. Chartres conserve essentiellement sa vocation commerciale grâce à son important marché au blé et au commerce de la laine des nombreux élevages de moutons, dont la foire de Châteaudun est aussi un haut lieu. Le Perche qui s'est peu développé, et a connu une notable émigration vers le Québec les siècles précédents, devient une terre de nourrices réputées pour leurs qualités maternelles auprès des familles aisées de Paris. Dreux devient également une ville industrielle, en particulier après la crise du phylloxéra qui met définitivement à bas les vignes normandes. Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, l'Eure-et-Loir fait partie des départements placés en état de siège afin de parer à tout soulèvement massif. Moins d'une centaine d'opposants sont arrêtés[5]. Le département est durement touché par la guerre de 1870, avec la bataille de Loigny et l'incendie de Châteaudun par l'armée prussienne.
Au XXe siècle, le département devient de plus en plus économiquement lié au développement de la région parisienne. Chartres et Dreux profitent pleinement de cette proximité avec l'implantation de plusieurs grandes entreprises (dont les futurs établissements Philips), pendant que la vallée de l'Eure qui les relie devient un lieu de villégiature avec la construction de nombreuses résidences secondaires. Des bases aériennes importantes s'installent à Chartres de 1909 à 1997 (base aérienne 122 Chartres-Champhol), ainsi qu'à Châteaudun de 1936 à 2014 (base aérienne 279 Châteaudun).
Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est marqué par son préfet Jean Moulin qui y fait son premier acte de Résistance face à l'occupant. La ville de Chartres est partiellement détruite en 1944 par un bombardement qui incendie sa bibliothèque. La ville de La Loupe est quant à elle presque totalement sinistrée. Après-guerre, l'est du département intègre progressivement l'aire urbaine de Paris, les cantons d'Anet, de Maintenon et de Nogent-le-Roi, voire d'Auneau, qui sont dès lors intimement liés à ceux du département des Yvelines limitrophes.
Au tournant des années 1980, Dreux devient une ville politiquement singulière en élisant comme maire en 1977, puis députée en 1981, Françoise Gaspard, l'une des premières femmes politiques ayant assumé publiquement son homosexualité. En 1983, Dreux est le théâtre d'une alliance entre la droite locale et le Front national mené par Jean-Pierre Stirbois, dont la veuve Marie-France Stirbois est élue députée en 1989.
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Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison :Claude Térouinard (LR), président du conseil départemental depuis 2017.
D'ailleurs c'est le parti socialiste qui prendra les rênes du Conseil général d'Eure-et-Loir en 1960, avec la présidence d'Émile Vivier qui durera jusqu'en 1976. 1976 est l'année du retour des radicaux à la tête du Conseil général, cependant ils apparaissent sous une forme différente : le parti radical de gauche, parti issu de la scission du PRRRS en 1972. Edmond Desouches puis Robert Huwart, occuperont successivement la présidence du Conseil général sous cette étiquette, et ce jusqu'en 1985.
Le département d'Eure-et-Loir fut également connu pour la forte implantation qu'eut le Front National à partir des années 1980. Lors d'une élection municipale partielle à Dreux en 1983, le RPR et l'UDF s'allient avec le Front National pour faire basculer la mairie qui était à gauche depuis les élections municipales de 1977. Cela amène à l'élection du RPR Jean Hieaux qui administrera la ville en compagnie du Front National. Le Front National poursuivra sa progression avec l'élection de Marie-France Stirbois au poste de députée de la deuxième circonscription d'Eure-et-Loir, à l'occasion d'une élection législative partielle en 1989. Enfin Marie-France Stirbois obtiendra un autre mandat en devenant conseillère générale du canton de Dreux-Ouest entre 1995 et 2001. Cette même année marque la fin de l'implantation du parti dans le département, lorsque Marie-France Stirbois quitte le département pour les Alpes-Maritimes.
Le Parti radical, ancien parti dirigeant le département entre 1885 et 1979, compte encore plusieurs élus municipaux : Philippe Masson, maire de Brou, des conseillers municipaux à Châteaudun et un maire honoraire à Gasville-Oisème.
Elle compte 2 conseillers départementaux sur 30 : Xavier Roux et Marie-Pierre Lemaître-Lezin, élus du canton de Lucé sous l'étiquette divers gauche.
La gauche a longtemps détenu (1978-2002) la première circonscription du département dont Georges Lemoine était le député. Ancien maire de Chartres et ministre socialiste, il est membre depuis 2008 du Parti ouvrier indépendant au nom duquel il s'est présenté à l'élection législative partielle de septembre 2008 (14,51 % des suffrages) et aux élections cantonales de 2011 sur le canton de Mainvilliers.
Depuis 2015, elle compte enfin 5 conseillers régionaux sur 12 dont Harold Huwart (PRG), vice-président, Estelle Cochard (EÉLV) et trois élus socialistes, Fabien Verdier, Michèle Bonthoux et Valentino Gambuto.
Les habitants d'Eure-et-Loir sont les Eurélien(ne)s[36].
Au niveau national le département occupe le 56e rang.
L'évolution démographique du département, bien que positive, cache des contrastes importants selon les secteurs
L'est du département, dans la zone d'influence directe de Paris, bénéficie depuis quelques années, de l'arrivée importante d'une nouvelle population poussée hors de l'Île-de-France par la pression immobilière et à la recherche d'une meilleure qualité de vie. Les agglomérations de Chartres et de Dreux, bien desservies en transports et en infrastructures, sont au cœur des bassins de vie les mieux pourvus.
À l'ouest : le Perche et son cadre bucolique s'est revitalisé depuis la création du parc naturel régional en 1998 grâce à une population plus touristique et aisée, en quête d'une résidence secondaire
Le centre et le sud du département connaissent une évolution moins favorable. Si la région de Courville-sur-Eure, reliée à Paris et Chartres par le rail et proche de l'autoroute A11 se maintient bien, les secteurs de Châteaudun et d'Illiers-Combray, mal desservis, subissent un solde démographique nul, voire négatif.
Évolution démographique
En 2022, le département comptait 432 950 habitants[Note 5], en évolution de −0,23 % par rapport à 2016 (France hors Mayotte : +2,11 %).
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
294 892
291 074
290 455
290 753
282 622
283 075
280 097
283 719
284 683
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
280 469
275 433
273 823
272 255
251 255
255 213
254 790
252 690
258 110
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
261 035
277 546
302 251
335 151
362 813
396 073
407 665
421 114
430 416
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
433 929
431 277
432 950
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[37] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[38] puis population municipale à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Communes les plus peuplées
Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Selon le recensement général de la population du , 6,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes d'Eure-et-Loir dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008 :
Chartres en lumières est une manifestation artistique et culturelle initiée par la ville de Chartres en 2003. Chaque année, durant cet événement qui se déroule d’avril à octobre, les principaux monuments de la ville sont mis en lumière et en musique. L'élément principal de Chartres en lumières est la Fête de la lumière, qui a lieu habituellement mi-septembre.
La République du Centre (groupe Centre-France, l'édition Orléans-Beauce ne couvre que les cantons d'Orgères-en-Beauce et Janville après la cessation de parution des éditions de Chartres, Dreux, Châteaudun et Nogent-le-Rotrou en mars 2011).
L'Eure-et-Loir est un département de tradition agricole (Beauce) mais aussi en pointe dans trois filières économiques :
Agriculture
Le département est un acteur économique majeur dans la production de céréales et d'oléo-protéagineux en France[43]. Son économie agricole est néanmoins très fortement dépendante de la conjoncture et de l'environnement réglementaire des marchés des grandes cultures. L'Eure-et-Loir est le premier céréalier français. Il occupe également le premier rang national pour la production de colza et de pois protéagineux. Le blé tendre est de loin la production emblématique du département. Ainsi, près de 40 % des surfaces agricoles du département sont consacrées à la culture du blé tendre, qui a généré en moyenne 29 % de la production agricole marchande du département au cours des cinq dernières années.
L'agriculture du département est également promue par le Pôle AgroDynamic, une filière de valorisation des ressources agricoles du département mis en place dans différents secteurs : agroénergie, agroalimentaire, agromatériaux, agrosanté.
Industries
La Cosmetic Valley (pôle de compétitivité), qui constitue le premier pôle français de l'industrie de la beauté et du bien-être (parfums/cosmétique), avec de grands noms comme Guerlain, Paco Rabanne, Lolita Lempicka, JC Castelbajac, Jean-Paul Gaultier… La Cosmetic Valley représente 2,5 milliards d'euros de chiffres d'affaires, regroupe 200 entreprises, travaille en collaboration avec les universités de Tours, d'Orléans et de Paris et emploie plus de 30 000 employés. Un projet de petit aéroport sur l'ex-base aérienne 279 Châteaudun porté par l'élu local Fabien Verdier est à l'étude, qui aurait pour vocation de profiter aux entreprises du pôle[44].
L'industrie pharmaceutique, autour de Dreux et Polepharma. Créé en 2002 sous l'impulsion du CODEL, PolePharma est un pôle de compétitivité français de production pharmaceutique qui regroupe les entreprises du secteur comme Ipsen, Novo Nordisk, Laboratoires Expanscience, Leo Pharma, Ethypharm, Famar, Norgine, Nypro, Synerlab/Sophartex, Seratec... Le pôle représente 50 % de la production de médicament en France et 30 000 emplois. Le Pôle Pharma est par ailleurs l'un des créateurs de l'alliance inter régionale Pharma Valley qui regroupe en son sein trois réseaux partenaires : PolePharma, Technopole CBS et le Grepic. À elle seule, l'alliance regroupe 50 % de la production de médicament en France, 60 % des effectifs des sites de production implantés en France et 2,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Depuis le 1er octobre 2022, le Grand Châteaudun devient officiellement propriétaire et gestionnaire de la plate-forme aéronautique qui a abrité durant des décennies la Base aérienne 279 – Lieutenant Marcel-Beau pour engager un projet ambitieux qui sera de transformer l'ancienne base en petit aéroport. Ce projet engagé par Fabien Verdier, maire de Châteaudun, est un projet structurant pour la région[46].
Le département est également en pointe en matière d'énergies renouvelables. Déjà classé au deuxième rang national en termes de production électrique grâce à ses parcs éoliens notamment situés dans la Beauce, l'Eure-et-Loir aurait été, dès 2012, le premier producteur d'électricité français d'origine photovoltaïque avec la création sur la base aérienne de l'OTAN désaffectée de Crucey-Villages, près de Brezolles dans la région naturelle du Thymerais, du plus grand parc photovoltaïque de France. Confié en février 2011 par le conseil général à l'opérateur EDF énergies nouvelles, le parc couvre 245 des 500 ha de l'ancienne base militaire et a une puissance nominale de 60 MWc (équivalent à la consommation électrique de 28 000 habitants ou la production de 15 éoliennes)[47]. Le nombre de panneaux installés est de 741 150.
Foucher de Chartres (ou Foulques), aumônier de Baudouin premier roi de Jérusalem. Il a écrit l'histoire de ce qui s'est passé de 1095 à 1117. Il avait suivi en Terre Sainte Étiennecomte de Chartres et de Blois ainsi que le duc de Normandie. Il les quitta pour s'attacher à Baudouin qu'il accompagna dans sa conquête de la principauté d'Edesse. Originaire d'une des plus anciennes familles de Chartres, il fut fait en 1123 gouverneur du royaume de Jérusalem pendant la captivité de Baudouin qui en était roi. Il partit avec Saint-Louis et devint son chancelier en l'an 1248 pour la septième croisade. Il mourut lors de ce voyage après la prise de Damiette.
Jeanne de France (Sainte), née le à Nogent-le-Roi, morte le à Bourges, est la seconde fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie. Fondatrice de l'ordre monastique de l'Annonciade.
Antoine Godeau, né à Dreux le et mort à Vence le , est un homme de lettres et évêque français.
François de Montmorency-Laval (Saint), né le à Montigny-sur-Avre et mort le à Québec (Canada), premier évêque de Québec.
François Lamy, né le à Montireau et mort le à Saint-Denis, moine bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur, théologien et auteur spirituel français.
Louis-Édouard Pie ( - ) né à Pontgouin, cardinal de l'Église catholique, évêque de Poitiers.
Franz Stock, (1904-1948) prêtre allemand, aumônier dans les prisons parisiennes durant la Seconde Guerre mondiale (il assiste les condamnés à mort) puis supérieur du « séminaire des barbelés » du Coudray.
Nicolas Escudé, joueur de tennis professionnel né à Chartres.
Kalifa Cissé, footballeur international né à Dreux.
Julien Escudé, footballeur international né à Chartres.
Romain Feillu, coureur cycliste professionnel est né à Châteaudun le . Il a été vice-champion du monde espoirs à Salzbourg en 2006 et porteur du maillot jaune en 2008.
↑Le nom du département est quelquefois écrit Eure-et-Loire, ce qui est une faute d'orthographe causée par une méconnaissance de la géographie : il ne faut pas confondre le Loir, rivière affluent de la Sarthe, et la Loire, le grand fleuve bien connu, qui ne passe nullement en Eure-et-Loir, mais à une cinquantaine de kilomètres au sud.
↑Certaines habitations construites un peu plus tard sont fermées, comme celles construites en Beauce et présentées ci-dessous.
↑Il est à noter que le blason, non officiel, du département d'Eure-et-Loir a été créé à partir de ceux du comté du Perche (partie occidentale du département) et de l'Orléanais.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Jacques-Olivier Boudon, Les Bonaparte : regards sur la France impériale, Paris, coll. « Documentation photographique, dossier 8073 », , 64 p., p. 11 (carte de Gilles Pécout).
Lucien Merlet, Dictionnaire topographique de la France. Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir comprenant les noms de lieu anciens et modernes : rédigé sous les auspices de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, par M. Lucien Merlet ; publié par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la direction du Comité des travaux historiques, Paris, Impr. impériale, , 254 p. (BNF30931080, lire en ligne) ;