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Régiments d'infanterie français d'Ancien Régime (A)

Cet article présente la liste des régiments d'infanterie français d'Ancien Régime, commençant par la lettre A.

A

  • Régiment d'Abbeville
C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Abbeville et de Gisors sous le commandement du colonel le vicomte Le Veneur. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Ablois de La Vieuville
Voir régiment de La Vieuville

  • Régiment d'Acier Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , en Provence, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par N. de Crussol, vicomte d'Acier. En 1568, il participe au siège de Chartres. En 1569 ce régiment devient colonel-général de l'infanterie protestante et participe à la bataille de Moncontour. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment des Adrets
Le régiment est formé, par ordre du dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, en Dauphiné, par François de Beaumont, baron des Adrets. Après le siège de Mâcon, en 1567, il passe en Champagne en et poursuit les reîtres et les lansquenets jusqu'en Alsace. Revenu en Dauphiné il est licencié le après la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment d'Affry (1630-1637) Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par François d'Affry, de Fribourg. Affecté à l'armée de Piémont, il est décimé par la peste et congédié le . Rappelé le , il est envoyé à l'armée de Picardie et congédié en 1637.

C'est l'ancien régiment de Gréder (1673-1714), qui est renommé « régiment d'Affry » en 1714 et qui prend le nom de régiment de Wittmer en 1734.

  • Bataillon d'Afrique
Cette unité coloniale est créé sous ce titre, le , pour le service des comptoirs du Sénégal et de la côte de Guinée, et formé avec l'excédant des régiments de l'Ile France, du Port-Louis et de l'Ile-Bourbon, fondus à cette date en un seul corps pour former ce régiment. Le décret du réunit les bataillons de l'Île-de-Bourbon, d'Afrique et de la Guyane pour composer le 111e régiment d'infanterie, qui ne pût être formé que le 15 mai 1793, après la rentrée en France des divers débris des troupes coloniales qui lui étaient destinés.

Ce régiment est créé sous ce titre, , et donné à Antoine Clériadus, comte de Choiseul-Beaupré. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se trouve à l'armée d'Allemagne jusqu'en 1694, puis il fait les campagnes de 1695, 1696 et1697 en Flandre et participe au siège d'Ath (1697). Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée de Flandre en 1701 avec laquelle il assiste au siège de Nimègue en 1702], puis il passe à l'armée du Rhin, et participe à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Kelh, à la campagne de Bavière et à la bataille d'Höchstädt en 1703 durant laquelle le 1er bataillon y est pris. Il est donné le à Henri Louis de Choiseul, marquis de Meuse. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée de Flandre et participe à la bataille de Ramillies en 1706, à la bataille d'Audenarde en 1708, à la bataille de Malplaquet en 1709, et à la bataille de Denain en 1712 durant laquelle le colonel y est très-grièvement blessé. Il est donné le à N. chevalier de Bloglie et achève la guerre en Flandre. Il est donné le à Gilles de Carné, marquis de Trécesson, puis le à Louis-Auguste, comte de Bourbon-Malauze, et à Armand, comte de Bourbon-Malauze, frère du précédent. Dans la guerre de Succession de Pologne, il rejoint l'armée du Rhin, et se trouve au siège de Philippsbourg en 1734, à la bataille de Clausen en 1735 puis il fait les campagnes de 1739 et 1740 en Corse. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il se trouve à l'armée de Bavière en 1742, et est envoyé au secours de Braunau, et à la défense de Deggendorf en 1742. Il est mis en garnison à Bitche en 1743, puis rejoint l'armée des Alpes en 1744 et participe au siège de Montalban (1744) durant lequel le colonel est tué à l'attaque des retranchements. Il est donné le à Louis-François, marquis de Monteynard et continu de servir sur les Alpes jusqu'à la paix. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Berry (1684-1762). Les deux drapeaux d'ordonnance d'Agénois étaient jaune et violet dans chaque carré, ces couleurs séparées par une diagonale festonnée. Habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon d'argent.

Le « régiment d'Agénois » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Béarn. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Agénois » est devenu depuis la Révolution le 16e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment d'Aguilar Régiment catalan
Ce régiment catalan est levé le par Joseph de Marguerit de Bièvres, marquis d'Aguilar dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Lérida en 1647 et à la prise de Tortose en 1648. Réformé en 1649, il est rétabli le et il participe à défense de Barcelone, au siège de Gérone en 1653 et à la prise de Puycerda en 1654. Il est licencié le .

  • Régiment d'Aiguebonne
Ce régiment est levé par Rostain Antoine d'Urre, marquis d'Aiguebonne. Il sert en Savoie et est réformé le . Rétabli , il sert en Languedoc contre les troupes de Montbrun et est une nouvelle fois réformé en . Rétabli une nouvelle fois le , dans le cadre des rébellions huguenotes, il sert en Piémont puis, en 1629, il participe aux prises de Privas et d'Alès et en 1630 à la conquête de la Savoie, puis dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue au combat de Veillane. En 1632, il est affecté à l'armée de Languedoc puis en 1633 à l'armée de Lorraine avec laquelle il se trouve, en 1634, au siège d'Haguenau et reste en Alsace jusqu'en 1640. Passé en Piémont en 1641 il est mis en garnison à Turin et il est cédé le par le marquis d'Aiguebonne à son fils, qui est tué en 1646 au combat de Vigevano. Le il reçoit le renfort d'une partie des régiments de Roqueservières (1641-1643) et de Le Ferron. Repris le par Rostain Antoine d'Urre, marquis d'Aiguebonne, le régiment reste en Piémont jusqu'en 1654. Il est licencié à la mort de son mestre de camp le .

  • Régiment d'Aix
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du 1er bataillon et du 2e bataillon d'Aix, sous le commandement d'Alphonse Toussaint Joseph Fortia comte de Piles[1]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Alart
C'est l'ancien régiment de Châtillon, qui, après avoir été donné au colonel Alart est renommé « régiment d'Alart » en 1648. Il est licencié en 1650.

  • Régiment d'Albany Régiment écossais
Le régiment est levé le par N., comte d'Albany et formé avec les débris des corps écrasés à Culloden. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il sert dans l'armée de Flandre. Il est incorporé le dans le régiment Royal-écossais.

  • Régiment d'Albaret
Ce régiment est levé le par N. chevalier d'Albaret. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin puis à l'armée de Bavière en 1704 et se trouve à la bataille d'Hochstedt durant laquelle le régiment est complètement détruit, et le colonel est tué.

  • Régiment d'Albemarle Régiment irlandais
Le régiment est formé le par John Monck, duc d'Albemarle, avec les régiments irlandais de La Marin et de Dublin. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin en 1701 puis il passe en Italie et se trouve à la défense de Crémone et à la bataille de Luzzara en 1702. Il prend le nom de régiment de Fitzgerald après avoir été donné le à Nicolas Fitzgerald.

  • Régiment d'Albergotti Régiment italien
Ce régiment italien passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. d'Albergotti, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Letterio après avoir été donné en 1711 à N. de Letterio.

  • Régiment d'Albi
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Albi et de Castelnaudary sous le commandement du chevalier Albert-Paul de Mesmes. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Albigeois (1625-1626)
Le régiment est levé le , sous ce titre, par la ville d'Albi et envoyé pour la défense de Réalmont[2] et est licencié en .

Le régiment est levé le , sous ce titre, avec des compagnies du régiment de Navarre. Donné à Jérôme-François Lécuyer, comte de Muret[3], il participe à la guerre de la Ligue d'Augsbourg et il est affecté à l'armée d'Italie en 1693, avec laquelle il assiste à la bataille de La Marsaille puis il rejoint l'armée de Catalogne en 1695 et retourne à l'armée d'Italie et assiste au siège de Valenza[4] en 1696 puis il est mis cette même année en garnison à Strasbourg. On sait que le régiment est donné en 1699 à un autre colonel dont le nom a été oublié, puis il est donné le à Paul Covet, comte de Marignane et participe à la guerre de Succession d'Espagne. Il rejoint l'armée d'Italie, et se trouve au siège et bataille de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707, puis sert sur les Alpes jusqu'à la paix. Il est donné le à N. du Deffand de La Lande et est licencié le .

  • Régiment d'Albret (1639-1648)
C'est l'ancien régiment de Miossens, qui, réformé le est rétabli le , sous le nom de régiment d'Albret. En 1646, le régiment concoure au siège de Dunkerque puis prend en 1648 le nom de régiment de Dunois.

  • Régiment d'Albret (1652-1654)
C'est l'ancien régiment de Saintonge, qui, après avoir été rétabli en 1652 est renommé « régiment d'Albret ». Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié en 1654.

  • Régiment d'Albret (1652-1654)
Le régiment est levé le par Amanjeu, chevalier d'Albret. Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié en 1654.

Le régiment est levé le par César Phébus d'Albret comte de Miossens. Il prend le nom de régiment de Gandelus le .

  • Régiment d'Alençon
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Alençon et de Mortagne sous le commandement du marquis Louis Elisabeth de Pardieu[5]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Aletz
Le régiment est levé le N. d'Aletz. Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié la même année.

  • Régiment d'Alias
Ce régiment est levé en 1588, en Guyenne, par N. d'Alias, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il est licencié la même année.

  • Régiment d'Aligny
Le régiment est formé des milices de Dijon, par Pierre Quarré d'Aligny. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment de Villeroy, qui est renommé « régiment d'Alincourt » en 1631 et qui prend le titre de régiment de Lyonnais en 1635.

  • Régiment d'Alincourt (1639-1639)
Ce régiment est levé le par N. de Neufville de Villeroy, marquis d'Alincourt. Il est envoyé au secours de Casal, et se trouve au combat de Castello della Rotta (it) (1639)[6], en Piémont, près de Carmagnole en 1639. Il est incorporé la même année dans le régiment de Lyonnais.

  • Bandes Allemandes
Voir à Bandes

  • Régiment d'Alluye
Ce régiment est levé le , par N. d'Escoubleau de Sourdis, marquis d'Alluye dans le cadre la guerre franco-espagnole. En 1638, il se trouve au siège de Renty durant lequel le mestre de camp est tué. Il est remplacé par N. de Vibraye, comte d'Onzain et prend le nom de régiment d'Onzain.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux d'Ally
Voir à Grenadiers.

  • Régiment d'Almeric également appelé régiment Prince Almeric Régiment italien
Voir à Prince Almeric.

  • Régiment d'Alot
Le régiment est levé le par N. d'Alot dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et est licencié en 1637.

  • Bataillon de Chasseurs des Alpes également appelé Chasseurs des Alpes
Voir à Chasseurs.

  • Régiment d'Alphonse également appelé régiment Prince Alphonse Régiment italien
Voir à Prince Alphonse.

Le régiment est levé sous ce titre, en , par Guillaume, comte de Nassau-Saarbrück. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Broglio. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bernold. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bergh. Le « régiment d'Alsace » est devenu depuis la Révolution le 53e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment des Volontaires d'Alsace également appelé Volontaires d'Alsace Régiment allemand
Voir à Volontaires

Ce régiment est levé sous ce titre le , par Gaston-Jean-Baptiste, duc d'Orléans, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est incorporé le dans le régiment Royal.

C'est l'ancien régiment de Touraine, qui est renommé « régiment d'Amboise » en lorsqu'il reprend sous la Fronde le nom de son mestre de camp. Il prend le nom de régiment de Kercado en 1653 du nom de son mestre de camp N. Le Sénéchal, comte de Kercado.

  • Régiment d'Ambres (1568-1570) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Galiot de Crussol, chevalier d'Ambres. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment d'Ambres (1627-1632)
Le régiment est levé le par Hector de Gelas de Voisins, marquis d'Ambres[7] dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe en 1629 aux sièges de Privas et d'Alès. Réformé après la paix d'Alès, il est rétabli le , participe à la bataille de Castelnaudary[8] et est licencié après cette affaire.

  • Régiment d'Ambres (1710-1712)
C'est l'ancien régiment d'Urban (1706-1710), qui, prend le nom de « régiment d'Ambres » après avoir été donné en 1710 à Daniel François de Gelas de Voisins, chevalier d'Ambres. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment Guignonville après avoir été donné en 1712 à N. Lenain de Guignonville.

  • Régiment d'Amilly
Ce régiment est levé le par Jean, marquis d'Amilly. Il participe au blocus de Paris puis il est licencié au mois de , après la paix de Rueil.

Ce régiment levé sous ce titre le , pour Louis de Bourbon comte de Vermandois. En 1671, il prend le titre de régiment de Vermandois du nom de la province de Vermandois.

  • Régiment d'Am-Rhyn Régiment suisseRégiment grison
Ce régiment grison est levé le par N. Am-Rhyn. Il sert dans la Valteline il est congédié le .

  • Régiment d'Anconne Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. d'Anconne. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.

  • Régiment d'Ancre Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est appelé le , par le colonel Concino Concini, maréchal d'Ancre sous le commandement du mestre de camp N. Vanèz. Affecté à l'armée de Picardie, il est congédié le à la paix de Loudun. Rappelé le , il est licencié en

Voir à Maréchal

  • Régiment d'Andelot (1585-1587) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Charles de Coligny, marquis d'Andelot. Il sert en Languedoc et est licencié en 1587.

  • Régiment d'Andelot (1640-1641)
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Coligny d'Andelot. Il participe au siège d'Arras et est licencié en 1641.

  • Régiment d'Andonville
C'est l'ancien régiment de Bougy, qui, après avoir été donné le à Louis-François de Chasteignier d'Andonville est renommé « régiment d'Andonville ». Le régiment passe en Flandre et est licencié le .

  • Régiment d'Anduze (1644-1652)
Le régiment est levé en par N. d'Anduze dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il participe au siège de Roses en 1645. Il est licencié en 1652.

  • Régiment d'Anduze (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Anduze et de Privas sous le commandement du comte Jean Antoine d’Hilaire de Tholon de Sainte-Jaille, comte, puis marquis de Jovyac[9]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Angennes
C'est l'ancien régiment de Voluire, qui est renommé « régiment d'Angennes » après avoir été donné le à N. d'Angennes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Varennes-Kergoson après avoir été donné le à François, chevalier de Varennes-Kergoson.

  • Régiment d'Angoulême (1644-1650)
C'est l'ancien régiment du Comte de d'Auvergne, qui prend le nom de « régiment d'Angoulême » le lorsque son mestre de camp, Charles de Valois, prend le titre de duc d'Angoulême. Il participe aux sièges de Gravelines, de Cassel, et de Mardyk en 1645 puis il sert en Provence en 1646. Il devient frondeur en 1649 et occupe Toulon pour les rebelles. Il est licencié le , à la mort du duc.

C'est l'ancien régiment de Savoie-Carignan, qui prend le nom de « régiment d'Angoulême » le . Il est devenu depuis la Révolution le 34e régiment d'infanterie de ligne.

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C'est l'ancien régiment de Montausier, qui est renommé « régiment d'Angoumois » en 1635 et qui reprend le nom de régiment de Montausier en 1637.

Le régiment est créé sous ce titre, le . Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Forez. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment d'Angoumois » est devenu depuis la Révolution le 80e régiment d'infanterie de ligne.

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C'est l'ancien régiment de Beintheim, qui est renommé « régiment d'Anhalt » en 1759. Le il reçoit l'incorporation du 1er bataillon du régiment de Lowendal. Le « régiment d'Anhalt » prend le nom de régiment de Salm-Salm en 1783.

  • Régiments du Duc d'Anjou
Voir à Duc

  • Régiment d'Anjou (1636-1636)
Ce régiment est levé le sous ce nom pour le secours de Corbie, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, puis il est licencié après la campagne.

C'est l'ancien régiment du Duc d'Anjou, qui est renommé « régiment d'Anjou » en 1670. Le le bataillon de Lecomte du « régiment d'Anjou » forme le Régiment d'Hautefort (1695-1698). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Choisinet (1695-1698). Le il reçoit l'incorporation d'une partie du régiment de Noé. Le « régiment d'Anjou » prend le titre de régiment d'Aquitaine en 1753.

Le « régiment d'Anjou » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment d'Aquitaine. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment d'Anjou » est devenu depuis la Révolution le 36e régiment d'infanterie de ligne.

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C'est l'ancien régiment de Mazarin-Italien, qui est renommé « régiment d'Anjou-Étranger » en 1651 et qui prend le titre de régiment d'Orléans en 1660.

Le régiment est levé le par Adrien du Drac, baron d'Annevoux pour participer à la répression de la rébellion des Huguenots. En 1622, il se trouve au siège de Montpellier et est réformé . Rétabli le , il est réformé en après quelques semaines d'existence. Rétabli dans le cadre de la guerre de Trente Ans, le , il sert en Champagne et participe aux prises de Vic et de Moyenvic en 1631. En1636 il se trouve au siège de Dôle et en 1637 aux prises d'Ivoy et de Damvillers ou il est mis en garnison après la prise de la ville. Il est donné le à Armand de Bourbon-Condé, prince de Conti le régiment prend alors le nom de régiment de Conti.

  • Régiment d'Annonay
Le régiment est levé le , sous ce titre, par la ville d'Annonay. Il sert en Languedoc et est réformé en . Rétabli en 1629, il se trouve au siège de Privas et est licencié après la campagne.

  • Régiment d'Ansignan
Le régiment est levé le par N. d'Ansignan dans le cadre de la répression de la deuxième rébellion huguenote. Il sert en Languedoc et est licencié en après la signature du traité de Paris.

  • Régiment d'Antemari Régiment corse
Ce régiment corse est levé le par N. Antemari pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il est mis en garnison à Bagnols-sur-Cèze puis il est licencié le après la paix de Montpellier.

C'est l'ancien régiment de Crussol, qui, engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, est renommé « régiment d'Antin » le et qui prend le nom de régiment de Gondrin le . Après avoir pris le nom de régiment de La Gervasais le , est renommé « régiment d'Antin » le , pour reprendre le nom de régiment de Gondrin le .

  • Régiment d'Antragues
C'est l'ancien régiment de Varennes (1702-1703), qui prend le nom de « régiment d'Antragues » le après avoir été donné à Victor de Montvalat, marquis d'Antragues[10]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de la Moselle, puis il passe en Flandre en 1706, participe à la bataille de Ramilies en 1706 et reste toujours dans les garnisons de Flandre jusqu'à la paix. Il est incorporé le dans le régiment de Boufflers-Rémiancourt (1713-1718)

  • Régiment d'Aoste Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est admis le au service de France. Le , après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée, le régiment est cassé et incorporé dans le régiment de Montroux.

C'est l'ancien régiment de Lenck, est renommé « régiment d'Appelgrehn » le après avoir été donné à Pierre Appelgrehn, et qui prend le titre de régiment Royal-Suédois le après avoir été donné à Josef Magnus Sparre, comte de Kronoberg.

C'est l'ancien régiment d'Anjou (1671-1753), qui est renommé « régiment d'Aquitaine » en 1670. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Berry (1684-1762). Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment d'Anjou. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Aquitaine » est devenu depuis la Révolution le 35e régiment d'infanterie de ligne.

C'est l'ancien régiment de Planta, qui est renommé « régiment d'Arbonnier » le et qui prend le nom de régiment de Jenner (1763-1774) en 1763.

  • Régiment d'Arcy
C'est l'ancien régiment de Duchay, qui prend le nom de « régiment d'Arcy » en 1709 après avoir été donné à N. d'Arcy. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Espagne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié en après les traités d'Utrecht.

  • Régiment d'Ardelay
C'est l'ancien régiment de Montluc, qui est cédé en 1567 à Jean de Bourdeilles, seigneur d'Ardelay, frère de Brantôme et renommé régiment d'Ardelay. Jean de Bourdeilles d'Ardelay, tué à la défense de Chartres en 1568, il est remplacé par Fabian de Montluc et redevenant régiment de Montluc.

  • Régiment d'Ardenne Régiment catalan
Ce régiment catalan est levé le par Joseph d'Ardenne d'Aragon, comte d'Illes dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Lérida en 1647. Réformé en 1650, il est rétabli le sous le nom de régiment d'Illes. Il prend le nom de régiment de Moustaros après avoir été donné en 1649 à N. de Moustaros.

  • Bataillon de Chasseurs des Ardennes également appelé Chasseurs des Ardennes
Voir à Chasseurs.

  • Régiment d'Argelos également appelé régiment d'Arros d'Argelos[11]
Voir à Arros d'Argelos]

  • Régiment d'Argenson
C'est l'ancien régiment du Guast (1689-1695), qui est renommé « régiment d'Argenson » en 1695 après avoir été donné N. d'Argenson. Il est licencié le .

  • Régiment d'Argentan
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Argentan et de Falaise sous le commandement du vicomte Charles-François Hurault de Vibraye. Le régiment est supprimé en 1774.

  • Régiment d'Arginy (1692-1698) également appelé régiment de Limoges
C'est l'ancien régiment de Desmoulins, qui est renommé « régiment d'Arginy » en 1692 après avoir été donné à Antoine Camus, comte d'Arginy. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert en Flandre. Il est licencié le .

  • Régiment d'Arginy (1702-1706)
Ce régiment est levé le par Antoine-Camus, comte d'Arginy. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment d'Aubusson après avoir été donné en 1706 à N. d'Aubusson.

Le « régiment d'Armagnac » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Navarre. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Armagnac » est devenu depuis la Révolution le 6e régiment d'infanterie de ligne.

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  • Régiment d'Arnaud
Le régiment est levé le par Isaac Arnaud de Corbeville. Il participe à la bataille de Castelnaudary puis il rejoint l'armée d'Allemagne en 1633 avec laquelle il se trouve à la prise de Philisbourg, où il est mis en garnison en 1634. Il est augmenté à la même époque de six compagnies allemandes mais il est fait prisonnier dans Philisbourg le , il est conduit à Heilbronn et licencié.

  • Régiment d'Arpajon (1621-1626)
Le régiment est levé le par Louis, duc d'Arpajon, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il participe au siège de Montauban et il est réformé après le siège. Rétabli le dans le cadre de la deuxième rébellion huguenotes, il est licencié le .

  • Régiment d'Arpajon (1652-1652)
Ce régiment est levé en , sur le pied de dix compagnies par Louis, duc d'Arpajon. Il est licencié la même année.

Cette unité est formée le à Verdun par Simon-Claude de Glatigny de Grassin, capitaine du régiment de Picardie, et constitué le sur le pied de 1 500 hommes, dont 546 à cheval. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il participe aux sièges de Menin et d'Ypres en 1744, à la bataille de Fontenoy au siège de Tournai, à la bataille de Melle, où il fait des merveilles, à la prise de Gand en 1745, à la prise de Louvain en 1746, à la bataille de Rocoux durant laquelle il y culbute la cavalerie hollandaise, à la bataille de Lauffeld et au siège de Berg-op-Zoom en 1747] Il est incorporé le dans le régiment des Volontaires de Flandre. Le « régiment d'Arquebusiers de Grassin » portait l'habit bleu de roi bordé de peau blanche; parements de panne noire bordés de même, boutons de cuivre, collet et veste garance, culotte bleue, guêtres de toile grise, bonnet rouge bordé de bleu avec plaque de cuivre sur le devant, plume blanche, cocarde bleue et rouge. L'armement consistait en fusil à baïonnette et sabre d'abordage.

  • Régiment d'Arquebusiers de Roussillon également appelé Arquebusiers de Roussillon[12]
C'est l'ancien régiment des Fusiliers de Montagnes, qui après avoir été réformé le , est rétabli le par le colonel Bonaventure d'Ortaffa de Villeplana[13], qui a la charge d'Inspecteur de cette nouvelle espèce de troupes légères, sous le titre de « régiment d'Arquebusiers de Roussillon ». Engagé dans la guerre de la Quadruple-Alliance, il sert à l'armée des Pyrénées puis de cordon sanitaire de Marseille en 1720 et 1721 et il est réformé le . Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il est rétabli à quatre bataillons le et affecté à l'armée d'Italie en 1735 et de nouveau réformé en . Rétabli à deux bataillons dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il reprend le le titre de régiment des Fusiliers de Montagnes.

  • Régiment d'Arras
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du 1er bataillon et du 2e bataillon d'Arras, sous le commandement du comte François Ferdinand de Lannoy[14]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment d'Arreger Régiment suisse
Ce régiment suisse est appelé le et commandé par Laurent Arreger, de Soleure, pour la huitième guerre de Religion. Le régiment sert d'abord en Savoie et arrive, le devant Paris puis est engagé à la bataille d'Arques. En 1590, il participe à la bataille d'Ivry et est congédié en 1591 à l'exception d'une compagnie qui entre dans la [garde du Roi. Ce régiment et les [régiments de Hartmanis, de Fischer et de Grissach faisaient partie de la capitulation négociée par Nicolas de Harlay de Sancy, à Ivry, qui y engagea le fameux diamant acquis par lui du roi de Portugal, et qui est resté connu sous le nom de Sancy.

  • Régiment d'Arros également appelé régiment d'Argelos et régiment d'Arros d'Argelos
C'est l'ancien régiment de Grandlieu, qui est renommé « régiment d'Arros » après avoir été donné le à Jean-Armand, comte d'Arros d'Argelos. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Deshayes après avoir été donné le à N. Deshayes.

  • Régiment d'Artagnan (1697-1698) également écrit régiment d'Artaignan
Ce régiment est formé le de treize compagnies franches en garnison à Arras, par Pierre de Montesquiou, comte d'Artagnan. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Flandre. Il est réformé le .

  • Régiment d'Artagnan (1709-1714) également écrit régiment d'Artaignan
C'est l'ancien régiment de La Motte, qui prend le nom de « régiment d'Artagnan » après avoir été donné le à Louis de Montesquiou, chevalier d'Artagnan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la défense de Béthune en 1710, à la siège de Bouchain en 1711, à la défense de Landrecies, et aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est licencié le .

  • Régiment d'Artagnan-Montesquiou (1702-1714) également écrit régiment d'Artaignan
Ce régiment est levé le par Pierre de Montesquiou, comte d'Artaignan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Flandre et est donné le à Pierre-Paul de Montesquiou, comte d'Artaignan[15]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à la défense de Namur et au siège d'Huy en 1705, à la bataille de Ramillies en 1706 durant laquelle il y est fait prisonnier. Echangé en 1707, il est envoyé en Espagne et revient en Flandre en 1709, participe à la défense de Tournai en 1709, à la défense de Béthune en 1710, à la bataille d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, et aux sièges de Marchiennes, de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il est incorporé le dans le régiment de Tallard.

Régiments d'Artillerie
Voir au nom du régiment.

  • Régiment des Grenadiers-Royaux de l'Artois
Voir à Grenadiers

C'est l'ancien régiment de La Reine-Mère, qui prend le titre de « régiment d'Artois » en 1667 puis celui de régiment de La Couronne en 1673.

C'est l'ancien régiment de Châteauneuf, qui est renommé « régiment d'Artois » en 1673. Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments Royal-Comtois, régiments de Clare et de Normandie pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. Le « régiment d'Artois » est devenu depuis la Révolution le 48e régiment d'infanterie de ligne. En 1671, le colonel du « régiment d'Artois », Pierre Félix de La Croix de Chevrières, comte de Saint-Vallier, vendit au roi le rang de son régiment (et par conséquent sa part de gloire, que récupéra le régiment du Roi), pour une somme d'argent et un brevet de capitaine des Gardes de la Porte. Voilà pourquoi le « régiment d'Artois », un des plus anciens corps de l'infanterie française, se trouvait en 1791 relégué au 48e rang.

  • Régiment d'Arville
C'est l'ancien régiment de Montfort (1702-1706), qui est renommé « régiment d'Arville » après avoir été donné le à Jérôme-Augustin de Boisset, marquis d'Arville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre en 1706 et se trouve à la défense d'Ostende en 1706. Il prend le nom de régiment de Duprat après avoir été donné en 1708 à N. de Duprat.

  • Régiment d'Asnières Régiment protestant
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. d'Asnières. Il sert en Saintonge et participe, en 1569, au siège de Cognac puis l'année suivante au siège de Pons. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye. Agrippa d'Aubigné, qui était enseigne dans ce régiment, y commande les enfants perdus.

  • Régiment d'Assigny
Ce régiment passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. de Cossé marquis d'Assigny, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Scépeaux après avoir été donné en 1708 à N. de Beaupréau, marquis de Scépeaux.

  • Régiment d'Astour
C'est l'ancien régiment de Conflans-Ménars (1702-1708), qui est renommé « régiment d'Astour » après avoir été donné le à N. d'Astour. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille d'Arleux en durant laquelle le colonel y est dangereusement blessé. Il prend le nom de régiment d'Hernoton en après avoir été donné à N. d'Hernoton.

  • Régiment d'Atlhone Régiment irlandais
Le régiment d'Atlhone, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée d'Italie en 1693 puis il est mis en garnison à Pignerol. Il prend le nom de régiment de Bourke en 1694 après avoir été donné à Walter, comte Bourke.

  • Régiment d'Attichy Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est levé le , par N. d'Attichy dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Affecté à l'armée de Piémont, il est licencié en 1630.

  • Régiment d'Aubeterre (1588-1588)
Ce régiment est levé en 1588, en Guyenne, par David Bouchard, vicomte d'Aubeterre, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il est licencié la même année.

  • Régiment d'Aubeterre (1635-1644)
Le régiment est levé le par François d'Esparbès de Lussan, comte d'Aubeterre dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1635], il participe à la prise de Saint-Mihiel puis à la reprise de Corbie en 1636, ai siège de Saint-Omer en 1638, au siège et à la bataille de Thionville en 1639, au siège d'Arras en 1640, aux sièges d'Aire, de la Bassée et de Bapaume en 1641, à la bataille de Honnecourt en 1642, à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643 et à la bataille de Fribourg en 1644 durant laquelle il est détruit. Il est rétabli par Louis d'Esparbès de Lussan de La Serre-Aubeterre le sous le nom de régiment de La Serre-Aubeterre

C'est l'ancien régiment de Rochechouart (1734-1743), qui est renommé « régiment d'Aubeterre » le et qui prend le nom de régiment de Rohan-Montbazon le .

  • Régiment d'Aubigné (1585-1587) Régiment protestant
C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Théodore Agrippa d'Aubigné. En 1585, il participe au siège de Brouage et est mis en garnison à l'île d'Oléron en 1586. Il est licencié en 1587.

  • Régiment d'Aubigné (1615-1615)
Ce régiment est levé en , pour le prince de Condé, par Constant d'Aubigné. Il est licencié la même année.

  • Régiment d'Aubigné (1702-1705)
Ce régiment est levé le , par Louis-François, comte d'Aubigné de Tigny[16]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Nogaret (1705-1714) après avoir été donné le à François Louet de Calvisson, marquis de Nogaret.

  • Régiment d'Aubusson
C'est l'ancien régiment d'Arginy (1702-1706), qui est renommé « régiment d'Aubusson » après avoir été donné en 1706 à N. d'Aubusson. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Varennes-Gournay après avoir été donné le à Jean-Baptiste de Varennes-Gournay.

  • Régiment d'Auch
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Auch, de Saint-Gaudens et de Saint-Sever sous le commandement du marquis Bernard de Faudoas[17],[18]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiments des Grenadiers-Royaux d'Aulan
Voir à Grenadiers

C'est l'ancien régiment de Jenner (1763-1774), qui est renommé « régiment d'Aulbonne » en 1774 et qui prend le nom de régiment de Châteauvieux en 1783.

  • Régiment d'Aumont (1639-1650)
Ce régiment est levé le par Antoine, duc d'Aumont. Il reste dans les garnisons de la Picardie. Il est licencié après la bataille de Rethel, en .

  • Régiment d'Aunay Régiment wallon
C'est l'ancien régiment Croÿ-Solre, qui est renommé « régiment d'Aunay » le après avoir été donné le , à Jean-Charles de Mesgriguy, comte d'Aunay. Il participe, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne à la défense des lignes de la Lauter en1710 puis rejoint l'armée de Flandre, attaque d'Arleux en 1711, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712, aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est incorporé le dans le régiment du duc de Maine également appelé régiment de Maine (1675-1736).

  • Régiment d'Aunis (1650-1651)
C'est l'ancien régiment du Daugnon, qui prend le titre de « régiment d'Aunis » en 1650. Il participe à la « défense des tours de La Rochelle » en 1651[19] puis il est licencié en .

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Armand-Scipion-Sidoine-Apollinaire-Gaspard, vicomte de Polignac. Mis au nombre des régiments de campagne par ordonnance du , il est affecté, durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, à l'armée de Flandre, avec laquelle il se trouve au siège de Namur, et à la bataille de Steinkerque en 1692, il sert sur les côtes en 1693, et rejoint l'armée des Alpes en 1694, l'armée de Catalogne en 1695, l'armée d'Italie, avec laquelle il participe au siège de Valenza[4] en 1696 et à l'armée de la Meuse en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est envoyé à l'armée du Rhin en 1702, participe à la bataille de Friedlingen, où le colonel est blessé, aux sièges de Brisach et de Landau, à la bataille du Speyerbach en 1703. Donné à Charles Hugues, comte de Lyonne il rejoint l'armée de Bavière, et se trouve à la bataille d'Höchstädt et se trouve parmi les sept régiments faits prisonniers dans le village de Bleinheim. Le régiment est échangé en 1706, et sert sur le Rhin jusqu'en 1710. Il est donné le à Henri-Antoine-Thomas, chevalier de Brancas-Courbon avec lequel il rejoint l'armée de Flandre, et participe à la bataille d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, et aux prises de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Donné en au comte de Chatellux, il participe aux campagnes de 1739 et 1740 en Corse puis dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche il rallie l'armée de Flandre en 1742 avant d'être donné en 1743 à César-François de Beauvoir, marquis de Chatellux. Il gagne l'armée du Bas-Rhin en 1745 et est donné le à François-Emery de Durfort, comte de Civrac avec lequel il rejoint l'armée de Flandre, et il aux sièges de Mons, de Charleroi, de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746 puis il passe en Provence, et est envoyé au secours d'Antibes[20] et à la bataille d'Assietta en 1747 durant lequel le colonel y est très grièvement blessé. Donné le à Michel-Armand, marquis de Broc, il sert sur les Alpes jusqu'à la paix puis il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Languedoc. Les deux drapeaux d'ordonnance du régiment d'Aunis avaient, dans chaque carré, un triangle rouge et un triangle vert séparés par une traverse isabelle. Ce régiment portait habit complet gris-blanc, avec parements rouges, boutons et galon de chapeau d'or.

C'est l'ancien régiment de Vaubécourt, qui est renommé « régiment d'Aunis » le . Le il reçoit l'incorporation du Régiment de Lorraine. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Bassigny. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Aunis » est devenu depuis la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment d'Auriac (1594-1598)
Ce régiment est levé en dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Étienne de Bonne de Tallard, comte d'Auriac. Il sert d'abord en Dauphiné puis participe en 1597 au siège d'Amiens. Il est licencié le après la paix de Vervins.

  • Régiment d'Auriac (1628-1629)
Le régiment est levé le par Étienne de Bonne de Tallard, comte d'Auriac. Il sert en Languedoc puis il participe, en 1629 dans le cadre de la guerre de succession de Mantoue, à l'attaque du Pas de Suse et il est licencié le .

  • Régiment des Volontaires d'Austrasie également appelé Volontaires d'Austrasie
Voir à Volontaires

C'est l'ancien régiment de Ponthieu, qui prend le titre de « régiment d'Austrasie » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine. Le « régiment d'Austrasie » est devenu depuis la Révolution le 8e régiment d'infanterie de ligne.

.


  • Régiment d'Autun
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Autun, de Chalon et de Bourg sous le commandement du chevalier de Montchat. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

C'est l'ancien régiment de Maugiron, qui est renommé « régiment d'Auvergne » en 1635. Le , il reçoit l'incorporation du Régiment de Talende (1695-1698). Le , il reçoit l'incorporation du Régiment de Blacons (1702-1714). Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Gâtinais. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais. Le « régiment d'Auvergne » est devenu depuis la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.

  • Régiment du Comté d'Auvergne
Voir à Comté

  • Bataillon de Chasseurs d'Auvergne également appelé Chasseurs d'Auvergne
Voir à Chasseurs

Ce régiment est créé sous ce titre, le , et donné à N., comte de Vaussieux. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes françaises et en Allemagne jusqu'à la paix de Ryswick. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1702 et donné à N. d'Amfreville, avec lequel il participe au sièges de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703, puis il passe à l'armée de Bavière, et assiste à la bataille d'Höchstädt en 1704, rejoint l'armée du Rhin de 1705 à 1708, passe en Flandre en 1708 et participe à l'expédition d'Écosse. Donné en 1709 à Louis-Henri d'Harcourt, comte de Beuvron[22], il est employé dans les lignes de la Lauter jusqu'en 1712, puis il participe aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est donné le à François Perron de Bellisle, puis en mars 1718 à N., comte d'Oisy, en 1733 à N., marquis de Conflans, le à Louis-Charles de Lorraine, comte de Brionne, et le à Louis-Joseph de Saint-Véran, marquis de Montcalm. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée des Alpes en 1744, et effectue le passage des Alpes par la vallée de Spino, et participe à la soumission des places du Piémont, au combat de Rivaronne en 1745, aux batailles de Plaisance et du Tidone en 1746, au camp de Briançon, à la bataille d'Assietta, et au camp de Tournoux en 1747. Il, et passe l'hiver et la campagne suivante dans le comté de Nice. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Flandre (1684-1762). Les deux drapeaux d'ordonnance d'Auxerrois étaient jaunes, avec une traverse à double courbure, moitié rouge et moitié bleue, dans chaque carré. Habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon d'argent

Le « régiment d'Auxerrois » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment de La Marine et qui est devenu depuis la Révolution le 12e régiment d'infanterie de ligne.

.


Le « régiment d'artillerie d'Auxonne » est formé le de la brigade d'Invilliers du régiment Royal-Artillerie. Le « régiment d'Auxonne » est devenu depuis la Révolution le 6e régiment d'artillerie.

  • Régiment provincial d'artillerie d'Auxonne
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé des bataillons de Chalon et Autun sous le commandement des colonels, comte d'Ailly en 1778, comte d'Erhard en 1788. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais et une autre forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789).

  • Régiment d'Aveny Régiment suisse
Ce régiment suisse est levé le par N. Aveny de Soleure. Il sert dans la Valteline il est congédié le .

  • Régiment d'Avernes
Le régiment est levé le par N. d'Avernes pour tenir garnison à Bapaume. Il prend le nom de régiment de Tilladet après avoir été donné, le à Gabriel de Cassagnet, marquis de Tilladet.

Notes et références

  1. Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles : Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, volume 3, page 47.
  2. Arthur de Cazenove :Campagnes de Rohan en Languedoc (1621-1629) .
  3. Jérôme-François L'Ecuyer.
  4. a et b Siège de Valence par le Duc de Savoie : [estampe Montalègre. Graveur]
  5. Pierre Bétourné d'Haucourt : la maison de Pardieu, page 11.
  6. Castello della Rotta, la forteresse la plus hantée d'Italie.
  7. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France page 160.
  8. Focus sur la bataille de Castelnaudary.
  9. Autographes, documents historiques et livres, deuxième section, Languedoc/Vivarais, papiers Hilaire de Jovyac, Page 7.
  10. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire De La Noblesse, Tome X, page 652.
  11. de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 1, p. 170.
  12. Les Fusiliers de Montagne du Roussillon au XVIIIe siècle.
  13. N. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 7, page 140.
  14. Paul Ackermann : Dictionnaire biographique universel et pittoresque, Volumes 3 à 4, page 222.
  15. Transcription du "Recueil de tous les membres composant l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis l'année 1693, époque de sa fondation.", de Jean-François-Louis d'Hozier.
  16. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse, Tome I, page 500.
  17. Robert Molis : L'Armée de l'Ancien régime : le régiment provincial d'Auch (1773-1775).
  18. Peinture Portrait d'époque XVIIIe du Colonel Bernard De Faudoas.
  19. Henri Martin, Histoire de France, vol. 12, Paris, Furne, (présentation en ligne), p. 374-387.
  20. M. Muterse : Le siège d'Antibes (1746-1747).
  21. Le régiment d'Auvergne est différent du régiment Royal-Auvergne.
  22. Louis-Henri d'Harcourt, comte de Beuvron est le 2e fils d'Henri d'Harcourt (1654-1718).
Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

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