C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Abbeville et de Gisors sous le commandement du colonel le vicomte Le Veneur. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Ce régiment suisse est levé le par François d'Affry, de Fribourg. Affecté à l'armée de Piémont, il est décimé par la peste et congédié le . Rappelé le , il est envoyé à l'armée de Picardie et congédié en 1637.
C'est l'ancien régiment de Gréder (1673-1714), qui est renommé « régiment d'Affry » en 1714 et qui prend le nom de régiment de Wittmer en 1734.
Régiment d'Affry (1714-1734)
Bataillon d'Afrique
Cette unité coloniale est créé sous ce titre, le , pour le service des comptoirs du Sénégal et de la côte de Guinée, et formé avec l'excédant des régiments de l'Ile France, du Port-Louis et de l'Ile-Bourbon, fondus à cette date en un seul corps pour former ce régiment. Le décret du réunit les bataillons de l'Île-de-Bourbon, d'Afrique et de la Guyane pour composer le 111e régiment d'infanterie, qui ne pût être formé que le 15 mai 1793, après la rentrée en France des divers débris des troupes coloniales qui lui étaient destinés.
Ce régiment est levé par Rostain Antoine d'Urre, marquis d'Aiguebonne. Il sert en Savoie et est réformé le . Rétabli , il sert en Languedoc contre les troupes de Montbrun et est une nouvelle fois réformé en . Rétabli une nouvelle fois le , dans le cadre des rébellions huguenotes, il sert en Piémont puis, en 1629, il participe aux prises de Privas et d'Alès et en 1630 à la conquête de la Savoie, puis dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue au combat de Veillane. En 1632, il est affecté à l'armée de Languedoc puis en 1633 à l'armée de Lorraine avec laquelle il se trouve, en 1634, au siège d'Haguenau et reste en Alsace jusqu'en 1640. Passé en Piémont en 1641 il est mis en garnison à Turin et il est cédé le par le marquis d'Aiguebonne à son fils, qui est tué en 1646 au combat de Vigevano. Le il reçoit le renfort d'une partie des régiments de Roqueservières (1641-1643) et de Le Ferron. Repris le par Rostain Antoine d'Urre, marquis d'Aiguebonne, le régiment reste en Piémont jusqu'en 1654. Il est licencié à la mort de son mestre de camp le .
Régiment d'Aix
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du 1er bataillon et du 2e bataillon d'Aix, sous le commandement d'Alphonse Toussaint Joseph Fortia comte de Piles[1]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Régiment d'Alart
C'est l'ancien régiment de Châtillon, qui, après avoir été donné au colonel Alart est renommé « régiment d'Alart » en 1648. Il est licencié en 1650.
Régiment d'Albany
Le régiment est levé le par N., comte d'Albany et formé avec les débris des corps écrasés à Culloden. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche il sert dans l'armée de Flandre. Il est incorporé le dans le régiment Royal-écossais.
Régiment d'Albaret
Ce régiment est levé le par N. chevalier d'Albaret. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin puis à l'armée de Bavière en 1704 et se trouve à la bataille d'Hochstedt durant laquelle le régiment est complètement détruit, et le colonel est tué.
Régiment d'Albaret (1702-1704)
Régiment d'Albemarle
Le régiment est formé le par John Monck, duc d'Albemarle, avec les régiments irlandais de La Marin et de Dublin. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin en 1701 puis il passe en Italie et se trouve à la défense de Crémone et à la bataille de Luzzara en 1702. Il prend le nom de régiment de Fitzgerald après avoir été donné le à Nicolas Fitzgerald.
Régiment d'Albergotti
Ce régiment italien passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. d'Albergotti, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Letterio après avoir été donné en 1711 à N. de Letterio.
Régiment d'Albi
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Albi et de Castelnaudary sous le commandement du chevalier Albert-Paul de Mesmes. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Régiment d'Albigeois (1625-1626)
Le régiment est levé le , sous ce titre, par la ville d'Albi et envoyé pour la défense de Réalmont[2] et est licencié en .
Le régiment est levé le , sous ce titre, avec des compagnies du régiment de Navarre. Donné à Jérôme-François Lécuyer, comte de Muret[3], il participe à la guerre de la Ligue d'Augsbourg et il est affecté à l'armée d'Italie en 1693, avec laquelle il assiste à la bataille de La Marsaille puis il rejoint l'armée de Catalogne en 1695 et retourne à l'armée d'Italie et assiste au siège de Valenza[4] en 1696 puis il est mis cette même année en garnison à Strasbourg. On sait que le régiment est donné en 1699 à un autre colonel dont le nom a été oublié, puis il est donné le à Paul Covet, comte de Marignane et participe à la guerre de Succession d'Espagne. Il rejoint l'armée d'Italie, et se trouve au siège et bataille de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707, puis sert sur les Alpes jusqu'à la paix. Il est donné le à N. du Deffand de La Lande et est licencié le .
Régiment d'Albigeois (1692-1714)
Régiment d'Albret (1639-1648)
C'est l'ancien régiment de Miossens, qui, réformé le est rétabli le , sous le nom de régiment d'Albret. En 1646, le régiment concoure au siège de Dunkerque puis prend en 1648 le nom de régiment de Dunois.
Régiment d'Albret (1652-1654)
C'est l'ancien régiment de Saintonge, qui, après avoir été rétabli en 1652 est renommé « régiment d'Albret ». Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié en 1654.
Régiment d'Albret (1652-1654)
Le régiment est levé le par Amanjeu, chevalier d'Albret. Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié en 1654.
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Alençon et de Mortagne sous le commandement du marquis Louis Elisabeth de Pardieu[5]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Régiment d'Aletz
Le régiment est levé le N. d'Aletz. Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié la même année.
Régiment d'Alias
Ce régiment est levé en 1588, en Guyenne, par N. d'Alias, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il est licencié la même année.
Ce régiment est levé le , par N. d'Escoubleau de Sourdis, marquis d'Alluye dans le cadre la guerre franco-espagnole. En 1638, il se trouve au siège de Renty durant lequel le mestre de camp est tué. Il est remplacé par N. de Vibraye, comte d'Onzain et prend le nom de régiment d'Onzain.
Régiment des Grenadiers-Royaux d'Ally
Voir à Grenadiers.
Régiment d'Almeric également appelé régiment Prince Almeric
Voir à Prince Almeric.
Régiment d'Alot
Le régiment est levé le par N. d'Alot dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et est licencié en 1637.
Bataillon de Chasseurs des Alpes également appelé Chasseurs des Alpes
Voir à Chasseurs.
Régiment d'Alphonse également appelé régiment Prince Alphonse
C'est l'ancien régiment de Touraine, qui est renommé « régiment d'Amboise » en lorsqu'il reprend sous la Fronde le nom de son mestre de camp. Il prend le nom de régiment de Kercado en 1653 du nom de son mestre de camp N. Le Sénéchal, comte de Kercado.
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Coligny d'Andelot. Il participe au siège d'Arras et est licencié en 1641.
Régiment d'Andonville
C'est l'ancien régiment de Bougy, qui, après avoir été donné le à Louis-François de Chasteignier d'Andonville est renommé « régiment d'Andonville ». Le régiment passe en Flandre et est licencié le .
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Anduze et de Privas sous le commandement du comte Jean Antoine d’Hilaire de Tholon de Sainte-Jaille, comte, puis marquis de Jovyac[9]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Régiment d'Angennes
C'est l'ancien régiment de Voluire, qui est renommé « régiment d'Angennes » après avoir été donné le à N. d'Angennes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Varennes-Kergoson après avoir été donné le à François, chevalier de Varennes-Kergoson.
C'est l'ancien régiment de Beintheim, qui est renommé « régiment d'Anhalt » en 1759. Le il reçoit l'incorporation du 1er bataillon du régiment de Lowendal. Le « régiment d'Anhalt » prend le nom de régiment de Salm-Salm en 1783.
C'est l'ancien régiment du Duc d'Anjou, qui est renommé « régiment d'Anjou » en 1670. Le le bataillon de Lecomte du « régiment d'Anjou » forme le Régiment d'Hautefort (1695-1698). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Choisinet (1695-1698). Le il reçoit l'incorporation d'une partie du régiment de Noé. Le « régiment d'Anjou » prend le titre de régiment d'Aquitaine en 1753.
Le régiment est levé le , sous ce titre, par la ville d'Annonay. Il sert en Languedoc et est réformé en . Rétabli en 1629, il se trouve au siège de Privas et est licencié après la campagne.
C'est l'ancien régiment de Crussol, qui, engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, est renommé « régiment d'Antin » le et qui prend le nom de régiment de Gondrin le . Après avoir pris le nom de régiment de La Gervasais le , est renommé « régiment d'Antin » le , pour reprendre le nom de régiment de Gondrin le .
Régiment d'Antin (1743-1745)
Régiment d'Antragues
C'est l'ancien régiment de Varennes (1702-1703), qui prend le nom de « régiment d'Antragues » le après avoir été donné à Victor de Montvalat, marquis d'Antragues[10]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de la Moselle, puis il passe en Flandre en 1706, participe à la bataille de Ramilies en 1706 et reste toujours dans les garnisons de Flandre jusqu'à la paix. Il est incorporé le dans le régiment de Boufflers-Rémiancourt (1713-1718)
Régiment d'Aoste
Ce régiment piémontais est admis le au service de France. Le , après la défection du duc de SavoieVictor-Amédée, le régiment est cassé et incorporé dans le régiment de Montroux.
C'est l'ancien régiment de Lenck, est renommé « régiment d'Appelgrehn » le après avoir été donné à Pierre Appelgrehn, et qui prend le titre de régiment Royal-Suédois le après avoir été donné à Josef Magnus Sparre, comte de Kronoberg.
C'est l'ancien régiment de Planta, qui est renommé « régiment d'Arbonnier » le et qui prend le nom de régiment de Jenner (1763-1774) en 1763.
Régiment d'Arbonnier (1760-1763)
Régiment d'Arcy
C'est l'ancien régiment de Duchay, qui prend le nom de « régiment d'Arcy » en 1709 après avoir été donné à N. d'Arcy. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Espagne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié en après les traités d'Utrecht.
Régiment d'Ardelay
C'est l'ancien régiment de Montluc, qui est cédé en 1567 à Jean de Bourdeilles, seigneur d'Ardelay, frère de Brantôme et renommé régiment d'Ardelay. Jean de Bourdeilles d'Ardelay, tué à la défense de Chartres en 1568, il est remplacé par Fabian de Montluc et redevenant régiment de Montluc.
Régiment d'Ardenne
Ce régiment catalan est levé le par Joseph d'Ardenne d'Aragon, comte d'Illes dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de Lérida en 1647. Réformé en 1650, il est rétabli le sous le nom de régiment d'Illes. Il prend le nom de régiment de Moustaros après avoir été donné en 1649 à N. de Moustaros.
Bataillon de Chasseurs des Ardennes également appelé Chasseurs des Ardennes
Voir à Chasseurs.
Régiment d'Argelos également appelé régiment d'Arros d'Argelos[11]
Voir à Arros d'Argelos]
Régiment d'Argenson
C'est l'ancien régiment du Guast (1689-1695), qui est renommé « régiment d'Argenson » en 1695 après avoir été donné N. d'Argenson. Il est licencié le .
Régiment d'Argentan
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Argentan et de Falaise sous le commandement du vicomte Charles-François Hurault de Vibraye. Le régiment est supprimé en 1774.
Régiment d'Arginy (1692-1698) également appelé régiment de Limoges
C'est l'ancien régiment de Desmoulins, qui est renommé « régiment d'Arginy » en 1692 après avoir été donné à Antoine Camus, comte d'Arginy. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert en Flandre. Il est licencié le .
Régiment d'Arginy (1702-1706)
Ce régiment est levé le par Antoine-Camus, comte d'Arginy. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment d'Aubusson après avoir été donné en 1706 à N. d'Aubusson.
Le régiment est levé le par Isaac Arnaud de Corbeville. Il participe à la bataille de Castelnaudary puis il rejoint l'armée d'Allemagne en 1633 avec laquelle il se trouve à la prise de Philisbourg, où il est mis en garnison en 1634. Il est augmenté à la même époque de six compagnies allemandes mais il est fait prisonnier dans Philisbourg le , il est conduit à Heilbronn et licencié.
Régiment d'Arquebusiers de Roussillon également appelé Arquebusiers de Roussillon[12]
C'est l'ancien régiment des Fusiliers de Montagnes, qui après avoir été réformé le , est rétabli le par le colonel Bonaventure d'Ortaffa de Villeplana[13], qui a la charge d'Inspecteur de cette nouvelle espèce de troupes légères, sous le titre de « régiment d'Arquebusiers de Roussillon ». Engagé dans la guerre de la Quadruple-Alliance, il sert à l'armée des Pyrénées puis de cordon sanitaire de Marseille en 1720 et 1721 et il est réformé le . Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne, il est rétabli à quatre bataillons le et affecté à l'armée d'Italie en 1735 et de nouveau réformé en . Rétabli à deux bataillons dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il reprend le le titre de régiment des Fusiliers de Montagnes.
Régiment d'Arras
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du 1er bataillon et du 2e bataillon d'Arras, sous le commandement du comte François Ferdinand de Lannoy[14]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Régiment d'Arros également appelé régiment d'Argelos et régiment d'Arros d'Argelos
C'est l'ancien régiment de Grandlieu, qui est renommé « régiment d'Arros » après avoir été donné le à Jean-Armand, comte d'Arros d'Argelos. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Deshayes après avoir été donné le à N. Deshayes.
Régiment d'Artagnan (1697-1698) également écrit régiment d'Artaignan
C'est l'ancien régiment de Châteauneuf, qui est renommé « régiment d'Artois » en 1673. Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments Royal-Comtois, régiments de Clare et de Normandie pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. Le « régiment d'Artois » est devenu depuis la Révolution le 48e régiment d'infanterie de ligne. En 1671, le colonel du « régiment d'Artois », Pierre Félix de La Croix de Chevrières, comte de Saint-Vallier, vendit au roi le rang de son régiment (et par conséquent sa part de gloire, que récupéra le régiment du Roi), pour une somme d'argent et un brevet de capitaine des Gardes de la Porte. Voilà pourquoi le « régiment d'Artois », un des plus anciens corps de l'infanterie française, se trouvait en 1791 relégué au 48e rang.
C'est l'ancien régiment de Montfort (1702-1706), qui est renommé « régiment d'Arville » après avoir été donné le à Jérôme-Augustin de Boisset, marquis d'Arville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre en 1706 et se trouve à la défense d'Ostende en 1706. Il prend le nom de régiment de Duprat après avoir été donné en 1708 à N. de Duprat.
Ce régiment passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. de Cossé marquis d'Assigny, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Scépeaux après avoir été donné en 1708 à N. de Beaupréau, marquis de Scépeaux.
Régiment d'Astour
C'est l'ancien régiment de Conflans-Ménars (1702-1708), qui est renommé « régiment d'Astour » après avoir été donné le à N. d'Astour. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille d'Arleux en durant laquelle le colonel y est dangereusement blessé. Il prend le nom de régiment d'Hernoton en après avoir été donné à N. d'Hernoton.
Régiment d'Atlhone
Le régiment d'Atlhone, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée d'Italie en 1693 puis il est mis en garnison à Pignerol. Il prend le nom de régiment de Bourke en 1694 après avoir été donné à Walter, comte Bourke.
Régiment d'Attichy
Ce régiment savoisien est levé le , par N. d'Attichy dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Affecté à l'armée de Piémont, il est licencié en 1630.
C'est l'ancien régiment de Rochechouart (1734-1743), qui est renommé « régiment d'Aubeterre » le et qui prend le nom de régiment de Rohan-Montbazon le .
Ce régiment est levé le , par Louis-François, comte d'Aubigné de Tigny[16]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Nogaret (1705-1714) après avoir été donné le à François Louet de Calvisson, marquis de Nogaret.
Régiment d'Aubusson
C'est l'ancien régiment d'Arginy (1702-1706), qui est renommé « régiment d'Aubusson » après avoir été donné en 1706 à N. d'Aubusson. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Varennes-Gournay après avoir été donné le à Jean-Baptiste de Varennes-Gournay.
Régiment d'Auch
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Auch, de Saint-Gaudens et de Saint-Sever sous le commandement du marquis Bernard de Faudoas[17],[18]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
C'est l'ancien régiment de Jenner (1763-1774), qui est renommé « régiment d'Aulbonne » en 1774 et qui prend le nom de régiment de Châteauvieux en 1783.
C'est l'ancien régiment du Daugnon, qui prend le titre de « régiment d'Aunis » en 1650. Il participe à la « défense des tours de La Rochelle » en 1651[19] puis il est licencié en .
C'est l'ancien régiment de Vaubécourt, qui est renommé « régiment d'Aunis » le . Le il reçoit l'incorporation du Régiment de Lorraine. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Bassigny. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Guyenne. Le « régiment d'Aunis » est devenu depuis la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.
C'est l'ancien régiment de Ponthieu, qui prend le titre de « régiment d'Austrasie » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine. Le « régiment d'Austrasie » est devenu depuis la Révolution le 8e régiment d'infanterie de ligne.
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Autun, de Chalon et de Bourg sous le commandement du chevalier de Montchat. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
C'est l'ancien régiment de Maugiron, qui est renommé « régiment d'Auvergne » en 1635. Le , il reçoit l'incorporation du Régiment de Talende (1695-1698). Le , il reçoit l'incorporation du Régiment de Blacons (1702-1714). Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Gâtinais. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais. Le « régiment d'Auvergne » est devenu depuis la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.
C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Ce régiment est formé des bataillons de Chalon et Autun sous le commandement des colonels, comte d'Ailly en 1778, comte d'Erhard en 1788. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais et une autre forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789).
Régiment d'Aveny
Ce régiment suisse est levé le par N. Aveny de Soleure. Il sert dans la Valteline il est congédié le .