Avec ses 44 592 habitants au dernier recensement de 2022, il s'agit de la ville la plus peuplée du département (devant Mâcon, le chef-lieu), 4e ville la plus peuplée de la région (après Dijon, Besançon et Belfort, devant Auxerre et Nevers) et 2e plus grande ville de Bourgogne. Elle est classée 147e ville de France en nombre d'habitants (sur 35 357 communes). C'est également la plus densément peuplée du département avec près de 3 000 habitants/km2[1].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Cavillonum, Cabillonum au Ier siècle av. J.-C. (Jules César), Cabiloninsis urbis en 779[3].
Le radical est Cav- / Cab- ou *Caball-, du ligure *cab « hauteur »[4] ou du celtique (gaulois) caballos « cheval »[5]. Le sens est peut-être « lieu sur la hauteur » ou bien « haras », les Gaulois s'étant consacrés avec passion à l'élevage des chevaux ; le terme cheval étant issu du bas latin caballus, emprunté au gaulois caballos qui a supplanté le latin classique equus.
Géographie
Localisation
Chalon-sur-Saône est située à l'est de la France, à environ 55 km au nord de Mâcon[6], 60 km au sud de Dijon[7], 105 km au sud-ouest de Besançon[8], 115 km au nord de Lyon[9] et 300 km au sud-est de Paris[10] à vol d'oiseau. Elle se trouve également à seulement 100 km de la frontière franco-suisse et 120 km de la ville de Genève.
Bâtie sur les bords de Saône il y a plus de 2 000 ans, après avoir été base navale dans l'Antiquité, lieu de grandes foires pendant le Moyen Âge et centre de négoce des temps modernes et à l'époque contemporaine, Chalon-sur-Saône est aujourd'hui sous-préfecture de Saône-et-Loire, première ville du département en nombre d'habitants.
Communes limitrophes
Les limites communales de Chalon-sur-Saône et celles de ses communes adjacentes.
La ville est arrosée par la Saône dont les crues ont parfois été dévastatrices, comme celle de novembre 1840 avec des hauteurs d'eau mesurées aux échelles à 7,28 m, soit plus de 6 m et 5,5 m au-dessus du niveau normal[13].
Le 26 mai 1991, les deux principaux ponts enjambant la Saône à Chalon-sur-Saône ont été baptisés :
pont de Bourgogne pour le pont nord, sur proposition de Dominique Perben, maire de Chalon-sur-Saône ;
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 827 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Marcel », sur la commune de Saint-Marcel à 3 km à vol d'oiseau[16], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 818,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20 °C, atteinte le [Note 1],[17],[18].
Statistiques 1991-2020 et records ST-MARCEL (71) - alt : 187m, lat : 46°46'56"N, lon : 4°54'20"E Records établis sur la période du 01-04-1981 au 31-12-2020
C'est la « STAC » qui exploite le réseau de bus « ZOOM »[21] (ce réseau dessert les 51 communes du Grand Chalon). Il y a plusieurs types de transports en commun en bus ou autres :
la navette de bus gratuite nommée Le Pouce qui sert à se déplacer au centre-ville de Chalon-sur-Saône ;
les lignes A à M, pour les 31 autres communes du Grand Chalon qui veulent rejoindre le centre-ville de Chalon-sur-Saône[22]. La « STAC » affrète une partie de son activité à 4 autocaristes locaux : « Rapides de Saône et Loire », « Autocars Girardot », « Lux Voyages » et « Kéolis Val de Saône »[22] ;
le réseau ZOOM propose quatre endroits de services de mobilité avec trois dessertes en transport à la demande nommé DECLIC (rue du Général-Giraud, des archives de Chalon et du centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand) et une desserte régulière du cimetière de Crissey[22] ;
PIXEL pour le transport de personnes à mobilité réduite ;
Au , Chalon-sur-Saône est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].
Elle appartient à l'unité urbaine de Chalon-sur-Saône[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est la commune-centre[Note 5],[25]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (87,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (49,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (29,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), eaux continentales[Note 6] (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), prairies (2,5 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Place Saint-Vincent et cathédrale Saint-Vincent.
Morphologie urbaine
Il y a 29 quartiers : le plus au nord Z.I nord (ou communément appelé Saôneor), le quartier du Stade, la Fontaine au Loup, Clair Logis, Plateau Saint-Jean, Prés Saint-Jean[29], Citadelle, Les Aubépins, La Thalie, La Verrerie, Zone Verte, Les Charreaux, Boucicaut, Champ Fleuri, Bellevue, Saint-Cosme, Centre-ville, Quartier de la Gare, Saint-Laurent, Sainte-Marie, Les Chavannes, Z.I SUD, Saint-Jean des Vignes, Saint-Martin des Champs, Saint-Jean des Jardins, Colombière, Cité Saint-Gobain[30], Laënnec Nord et Sud, et Garibaldi.
Avec une superficie de 15,22 km2, la densité de population est de 3 066,75 hab./km2 pour une densité de logements de 1 748,55 logements/km2[31].
Projet d'aménagement
La ville de Chalon-sur-Saône et Le Grand Chalon ont lancé des travaux de réhabilitation des quais de Saône, dont le quai Saint-Cosme avec la rénovation de la sucrerie rouge, la construction des nouveaux locaux de Chalon Formation ainsi que d'autres projets qui sont en cours de réflexion. La rénovation des prés Saint-Jean est aussi un projet important qui a commencé depuis quelques années déjà mais la transformation du quartier s'étalera sur encore plusieurs années[32].
Histoire
Antiquité
Malgré de très nombreux vestiges archéologiques trouvés dans le lit de la Saône (Bronze tardif et La Tène ou second Âge du Fer), on ne connait pas de traces archéologiques de la ville de Chalon pour la période antique.
Elle est mentionnée pour la première fois dans la Guerre des Gaules de Jules César (VII, 42 et 90) sous le nom de Cavillonum[33]. La ville bénéficie, tout au long de son histoire, de ses importantes voies de communication[34]. Elle constitue un nœud sur la via Agrippa allant de Lugdunum (Lyon) à Augustodunum (Autun) puis vers Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) - mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin et sur la table de Peutinger. Elle reliait aussi les voies dirigées vers Andemantunnum (Langres), vers Besançon et Mayence[35].
Cavillonum est le plus important centre commercial et artisanal des Éduens et son port de commerce principal. L'axe principal des Eduens relie leur capitale Bibracte à Cavillonum. Cette artère pré-romaine sera partiellement remplacée par la voie vers Augustodunum (Autun). Les Romains construisent à Cavillonum des entrepôts et un port fluvial stratégique sur la Saône[34].
Au Bas-Empire romain, une enceinte est construite pour défendre la ville, qui se trouve réduite à 15 ha[36]. Au Ve siècle, un évêché est établi[34].
Moyen Âge
Chalon fut la capitale officieuse du premier royaume de Bourgogne car mieux située que la capitale officielle qu'était Orléans[37]. Pour cette raison, Chalon est, du Ve au XIIIe siècle, le théâtre de douze conciles, de 470 à 1073[38]. Les principaux sont :
celui de 813, qui oblige les évêques à fonder des écoles pour les clercs, interdit de baptiser plusieurs fois les pénitents, et impose à tous les moines la règle de saint Benoît ;
celui du convoqué par le roi Clovis II, où parait Pappolus ;
celui de 886 tente en vain de réconcilier entre eux les princes carolingiens.
La ville est détruite par les Sarrasins en 732, rebâtie par Charlemagne un demi-siècle plus tard, incendiée en 834 par Lothaire ; prise d'assaut par les Hongrois en 937 et de nouveau en 1168 par Louis VII le Jeune, irrité contre le comte Guillaume[34].
En 1237, Jean Ier de Chalon, dit Jean l'Antique ou Jean le Sage, (1190-1267), échange avec Hugues IV le Pacifique, duc de Bourgogne, les comtés de Chalon et d'Auxonne contre les seigneuries de Salins, de Bracon, de Vuillafans et d'Ornans, et conserve jusqu'à sa mort en 1267 le titre de comte de Chalon qu'il transmet à ses descendants[38]. Au milieu du XIIe siècle, Chalon obtient une charte communale[38].
Un tournoi en 1273 entre le roi anglais Édouard Ier et le comte de Chalon est appelé « Petite guerre de Chalon »[38].
La ville est encore assiégée en 1478 par les troupes de Louis XI, puis revient, grâce à ce dernier prince, à la couronne de France, après avoir appartenu, de 938 à 1237, aux comtes de Chalon et, de 1237 à 1477, aux ducs de Bourgogne[34].
Renaissance
La frontière du Chalonnais est désormais, pour deux siècles, celle du royaume de France et des Ėtats des Habsbourg. C'est pourquoi cette ville joue encore un assez grand rôle comme place forte durant les guerres de Religion du XVIe siècle. En 1552, les églises sont pillées lors des affrontements qui opposent catholiques et protestants[39]. Une citadelle est construite, à partir de 1547, sous la conduite de l'architecte italien Girolamo Bellarmato[40]; elle ne sera terminée qu'en 1591. Charles IX (roi de France) entre dans la ville le lors de son tour de France royal (1564-1566), et y reçoit, accompagné de la Cour et des Grands du royaume, un accueil triomphal[41]. Chalon, ville de passage, est touchée très tôt par les idées nouvelles. Proches de Genève, appuyés par les armées huguenotes, les calvinistes de Chalon prennent brièvement le pouvoir. Enfin la réaction catholique, la Ligue, s'appuient sur la citadelle toute neuve : Chalon sera l'ultime bastion de résistance à Henri IV (roi de France). Une nouvelle bourgeoisie émerge et s'enrichit, qui, après avoir été tentée par la Réforme, se rallie rapidement à Henri IV[42].
Période moderne
Le XVIIe siècle voit, avec la Contre-Réforme, un foisonnement d'ordres religieux qui couvrent la ville de nombreux couvents, dont les bâtiments marquent encore l'architecture urbaine contemporaine[43]. L'hôpital de l'île Saint-Laurent, fondé au milieu du XVIe siècle, est agrandi sous l'égide d'Abigaïl Mathieu. Les travaux se poursuivront de 1635 à 1688. L'hospice Saint-Louis est construit à Sainte-Marie en 1692.
À cette époque, la ville est toujours ceinturée de murailles et, en 1704, on estime qu'il est nécessaire de maintenir en bon état les pont-levis des portes : de Beaune, du Grand Pont de Saône, de Sainte-Marie et de Saint-Jean de Maizel[44].
Pour améliorer le trafic du port de la ville, de véritables quais sont construits au XVIIIe siècle[45]. À la fin du même siècle, l'ingénieur Émiland Gauthey achève le canal du Centre, dont le bassin final aboutissait au pied de l'obélisque actuel[45]. Ce canal apporta à Chalon-sur-Saône, un nouvel atout économique[45],[46], grâce à l'accès à la Saône du bassin Le Creusot-Montceau-les-Mines.
En 1814, Chalon résiste à l'invasion autrichienne[Note 7]. Ce fait d'armes vaudra à la ville d'être décorée de la Légion d'honneur par l'Empereur lors de son séjour du 14 au 15 mars 1815[47] (décret impérial du 22 mai 1815), décoration que recevront dans le même temps – et pour les mêmes motivations – les villes de Tournus et de Saint-Jean-de-Losne[48].
À partir de 1827, avec la mise au point de la machine à vapeur, les transports fluviaux[49] se développent entre Chalon et Lyon, notamment à partir de 1849, avec l'arrivée du chemin de fer depuis Paris. Ils disparaîtront en 1854, avec la liaison complète de la ligne de chemin de fer Paris-Lyon[50],[51].
C'est la création en 1839 des chantiers « Le Petit Creusot » par Adolphe Schneider, codirigeant de Schneider et Cie, qui lancera le développement industriel de la cité[52] et engendrera un tissu serré d'entreprises de constructions mécaniques[53] (voir ci dessous). La ville à vocation commerçante se transforma en un pôle industriel majeur pour le département et contribua à son expansion démographique.
Après l'implantation du "Petit Creusot", la première société d'importance fut les Établissements Thurillet & Pinette, fondés par Gustave Pinette en 1863[54] et spécialisés dans la fabrication et la réparation de machines industrielles. Elle se développa grâce à l'essor de l'industrie minière, des briqueteries et des tuileries. Elle existe aujourd'hui sous le sigle PEI (« Pinette Emidecau Industries »), située en zone industrielle Nord.
Durant toute la première moitié du XIXe siècle, Chalon-sur-Saône dispose d'une station (ou poste télégraphique aérien) du télégraphe Chappe, implantée dans la « maison Belleville », rue de la Colombière. Grâce à un « embranchement » (nécessitant quatre stations intermédiaires : Châtenoy-le-Royal, Givry, Buxy et Saint-Martin-du-Tartre), la ville était en effet reliée à la ligne Paris-Toulon, installation qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[55]. Le 1er novembre 1891, Chalon-sur-Saône entre dans la modernité en mettant officiellement en service son réseau téléphonique urbain (50 abonnés en 1894, 98 en 1900)[56].
1856 : après trente-cinq ans de discussion, Chalon se dote d'une halle aux grains (actuelle place de Gaulle), halle qui sera transformée par le Comité des fêtes en 1913. Salle de cinéma puis « salle à tout faire », cet espace a accueilli toutes les festivités chalonnaises et plus particulièrement les grands bals de carnaval. Elle a été nommée « Marcel-Sembat » en 1932 et sa démolition a été décidée par la municipalité en 1970[57].
L'activité mécanique a suscité l'apparition de sociétés de négoce de métaux, en particulier la société « Gros » (1857), puis de fournitures industrielles comme « Tremeau-Jambon » en 1900. Une floraison de sociétés se créèrent à partir du début du XXe siècle autour des activités métallurgiques et mécaniques. On peut citer la « Société industrielle de ferblanterie » (1900), « Brunet-Meige » (1912), « Niepce et Fetterer » (1918), « Fonderie Mathieu Fils et Cie » (1925), « Dussau » (1926), devenu « Ventec » en 1937[58].
En 1901, sous le gouvernement Waldeck-Rousseau, la ville connaît une grève importante. La troupe est envoyée pour la réprimer.
La verrerie « Aupècle » se développa au XIXe siècle dans la fabrication de flaconnage. La société Saint-Gobain s'implanta à Chalon pour la fabrication de verre à vitre et verre imprimé. Elle entraîna la création de la « SEVA » en 1924[58] (équipements pour la verrerie) qui se diversifia par la création d'une filiale « Le Bouchage Mécanique », spécialisée dans le bouchon de flaconnage. Saint Gobain s'étendit dans les années 1960 en créant l'UVEX, centre de recherches sur le verre, reconverti en usine de fabrication de bouteilles. Ce groupe a également créé une usine de fabrication de fibre de verre pour l'isolation ainsi qu'une unité d'assemblage de vitrages isolants.
XXe siècle
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Chalon-sur-Saône, située sur la ligne de démarcation, est scindée en deux et la partie nord occupée à partir du 17 juin 1940. La Saône joue alors le rôle de frontière entre zone libre et zone occupée. C'est ainsi qu'une famille habitant à Saint-Marcel, au sud de Chalon en zone libre, se retrouvait coupée du reste de leur famille habitant à Champforgeuil, au nord-est de Chalon en zone occupée. De nombreux faits de résistance se sont produits dans les alentours et également beaucoup d'exécutions[réf. nécessaire][59]. De nombreuses rues actuelles portent le nom de résistants chalonnais et de personnes ayant eu un rôle majeur dans la continuité de la guerre en France. Chalon est libérée le 5 septembre 1944 par les troupes de la 3e division d'infanterie algérienne qui avaient débarqué en Provence[60]. Quelques jours plus tôt, le 25 août, un train rempli de troupes allemandes stationné en gare de triage de Saint-Rémy a été mitraillé par des avions alliés, causant son explosion en deux temps (il était rempli de cheddite) et infligeant à la ville, du fait des déflagrations violentes, de nombreux dégâts[61].
Après la Seconde Guerre mondiale et au début des années 1950 fut entrepris la création de la zone industrielle Nord. Elle fut complétée en 1974 par la zone industrielle Sud implantée autour du nouveau port fluvial créé à l'occasion de la construction de l'usine Framatome de Saint-Marcel[62] qui s'est révélée indispensable à la réalisation du programme de construction de centrales nucléaires décidé en 1974. En effet l'usine Framatome d'origine, située au sein du Petit Creusot (groupe Schneider puis Creusot-Loire) était trop petite. Inutilisée depuis le dépôt de bilan de Creusot-Loire, elle a été transformée en Centre d'expérimentation des techniques d'intervention sur les chaudières nucléaires (CETIC), appartenant au groupe GIE Framatome-EDF).
D'autres industries se sont implantées et développées : « FRLE » (tubes fluorescents), « Delle » (équipements électriques moyenne tension), « Gardy » (disjoncteurs basse tension)[63].
La société Kodak Pathé sélectionne en 1954 la ville de Chalon-sur-Saône pour l'implantation de son nouveau site industriel, lui permettant de transférer les activités de son usine de Vincennes en province. Ce campus industriel, démarré en 1962, se développe très vite et va compter jusqu'à plus de 3 000 emplois. Au début des années 2000, l'évolution technologique de la pellicule argentique vers la photo numérique a conduit à un déclin rapide de son activité et à la fermeture du site en 2008[64].
La ville est le siège de la Le Grand Chalon, créée en 1994 sous la dénomination de communauté de communes de Chalon Val de Bourgogne et qui s'est transformée en communauté d'agglomération en 2001. Elle prend en 2004 le nom de communauté d'agglomération Chalon Val de Bourgogne puis son nom actuel du Grand Chalon.
Tendances politiques et résultats
La ville est historiquement ancrée à gauche, et même considérée comme un bastion socialiste (SFIO puis PS) durant toute l'après-guerre notamment à cause de son orientation alors essentiellement industrielle, mais Dominique Perben parvient à s'emparer de la mairie en 1983, puis à être élu député de la cinquième circonscription de Saône-et-Loire avant de devenir ministre du Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1).
Cependant, lors des élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire, la ville bascule à nouveau à droite, le député-maire sortant étant battu dès le premier tour[66] ce qui amène l'élection de Gilles Platret au poste de maire[67].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Saône-et-Loire, la liste menée par Gilles Platret, vice-président national du parti Les Républicains et président des Républicains de Saône-et-Loire obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 007 voix, soit 52,93 % et obtient 34 conseillers municipaux, dont 28 communautaires, devançant largement les listes menées respectivement par[68],[69]. :
- Mourad Laouès (EELV, Alliance écologiste indépendante, Urgence écologie, GE), 13,94 %, 1 319 voix, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Nathalie Leblanc (PS, 12,48 %, 1 181 voix, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Isabelle Dechaume (divers centre, 8,44 %, 799 voix, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Alain Rousselot-Pailley (LREM, , 6,34 %, 600 voix, 1 conseiller municipal et communautaire élu)
- Franck Diop (RN, 3,36 %, 318 voix, pas d'élus)
- Pascal Dufraigne (LO, 2,48 %, 235 voix, pas d'élus)
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 62,64 % des électeurs se sont abstenus.
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : Qu'est-ce qui a été réalisé depuis 2010 ?
Chalon-sur-Saône figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[84].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[86],[Note 8].
En 2022, la commune comptait 44 592 habitants[Note 9], en évolution de −1,88 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune de Chalon-sur-Saône perd des habitants depuis la fin des années 1970 au profit de sa proche banlieue et, plus encore, de sa périphérie. Ainsi Saint-Marcel, à l'est de Chalon-sur-Saône, a vu sa population augmenter de 26,1 % entre 1999 et 2012, passant de 4 705 habitants à 5 932 habitants. Tout comme Saint-Rémy, au sud de Chalon-sur-Saône, a vu passer sa population de 5 961 habitants à 6 476 habitants entre 1999 et 2012, soit une augmentation de 8,6 %.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,4 % la même année, alors qu'il est de 32,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 21 118 hommes pour 23 692 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,46 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[88]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,2
7,8
75-89 ans
12,0
15,1
60-74 ans
18,2
17,6
45-59 ans
17,7
18,6
30-44 ans
16,6
21,5
15-29 ans
17,8
18,4
0-14 ans
15,5
Pyramide des âges du département de Saône-et-Loire en 2021 en pourcentage[89]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1
90 ou +
2,7
9,3
75-89 ans
12,5
20,7
60-74 ans
21,2
20,6
45-59 ans
20
16,5
30-44 ans
15,8
15,1
15-29 ans
12,8
16,7
0-14 ans
15
Enseignement
En 2009, la ville possède 25 écoles maternelles[90], 22 écoles primaires[91], 7 collèges[92], 10 lycées[93] et 15 établissements d'enseignement supérieur (compris pour certains dans des lycées) dont un IUT[94]. Elle accueille également l'Institut Image, intégré au Campus de Cluny de l'école d'ingénieurs Arts et Métiers ParisTech (ENSAM). Cet institut, ouvert en 1997, offre des programmes d'études doctorales et des mastères spécialisés dans le domaine de la réalité virtuelle et de l'imagerie numérique.
Culture
Cinémas
Megarama Axel (complexe 4 salles, fermé)
Megarama Chalon-sur-Saône (multiplexe 12 salles, inauguré le 16 novembre 2018)
La bibliothèque municipale, qui a son siège à l'hôtel de ville, se compose de quatre bibliothèques réparties sur la ville. Elle dispose d'un fonds ancien qui compte plus de 238 cotes de manuscrits, parmi lesquels 37 manuscrits d'époque médiévale[95].
En 2012, 17 000 licenciés sont répartis dans les 118 clubs sportifs de la commune[96]. Les principales infrastructures sportives sont Le Colisée, le stade Léo-Lagrange, la Maison des sports, l'Espace nautique, le stade et le gymnase Garibaldi, le gymnase de la Verrerie et le parcours de golf.
« Quand on parle de Chalon, on commence maintenant par parler de son équipe de basket[105]. »
Dominique Juillot pour la finale aller de Coupe d'Europe FIBA en 2017 :
« Tout le monde ne parle que de ça. C'est notre deuxième victoire. Tout le monde s'intéresse maintenant au basket quels que soient sa condition et son intérêt pour le sport[106]. »
Match de Pro A à la Maison des Sports en 1999.
Match amical de l'Élan Chalon contre Bourg en 2011.
Match de Pro A de l'Elan Chalon contre Rouen en 2015.
Match de FIBA Europe Cup 2015-2016 entre l'Élan Chalon et Den Bosch.
Le Racing Club Chalonnais (rugby à XV), après une période faste dans les années 1970 et 1980, est redescendu en niveau mais a essayé de retrouver le chemin du haut niveau à la fin des années 2000 (pour une montée en Pro D2) et évolue actuellement en fédérale 1. Le club a subi un dépôt de bilan le 10 juin 2010 (renommé Association Sportive Racing Club Chalonnais) qui l'a fait redescendre en fédérale 3 mais une année entièrement remplie de victoires a amené le RCC au titre de champion de France de Fédéral 3 en 2011, puis une remontée en Fédérale 1 à la suite de sa demi-finale de Fédérale 2 en 2012. En 2015-2016, en Fédérale 1, le club se retrouve en janvier 2016 avec environ 1 million d'euros de dette[107], le club dépose le bilan, est forfait général pour le reste de cette saison 2015-2016[108] avec liquidation judiciaire le 16 février 2016[109] et est reparti en série régionale. Une nouvelle association est lancée le 1er février 2016 nommée Rugby Tango Chalonnais[110] qui devient vice champion de France promotion honneur 2017 et vice champion de France honneur 2018. Le club évolue en Fédérale 3 en 2019-2020.
Le Handball Club Chalonnais (handball) est revenu en force dans le sport chalonnais en évoluant en Nationale 1 (3e division) de 2007 à 2011 mais redescendu en « Régionale 1 » en 2011 (problèmes financiers) pour remonter en Nationale 3 en 2012-2013 puis en Nationale 2 en 2013-2014, division ou est évolue toujours. Le Football Club Chalonnais (football) fait la navette depuis de nombreuses années entre la CFA 2 et la Division d'Honneur, ainsi en 2019-2020 l'équipe A évolue en Division d'Honneur de Bourgogne. En basket-ball féminin, le Chalon Basket Club (CBC) évolue en Pré-Nationale en 2019-2020, après avoir joué de 1994 à 2002 en deuxième division française (Nationale 1B puis appelé Nationale féminine 1). Le VBCC Volley-ball Club Chalon[111] (volley-ball) qui évolue en 2019-2020 en Nationale 2 (Garçons) et Nationale 3 (Filles).
Le Cercle de l'aviron de Chalon-sur-Saône (CAC)[112] (aviron). Le CAC compte dans ses rangs de nombreux internationaux, dont Adrien Hardy, champion olympique à Athènes en 2004, double champion du monde et champion d'Europe. Le club totalise 7 titres mondiaux. Ses rameuses et rameurs ont remporté 24 titres de champion de France depuis 2000, dans toutes les catégories (senior, junior, cadet et minime). En 1975, 1976 et 1977, André Picard, André Coupat, Michel Picard et Francis Pelegri sont champions du monde en quatre de pointe poids légers. En 2001, Sidney Chouraqui est champion du monde en quatre de pointe avec barreur et Jean-Baptiste Dupy est champion du monde en huit. En 2003 et 2006, Adrien Hardy est champion du monde en deux de couple. En 2008, Adrien Hardy est champion d'Europe en huit. En 2009, Fabrice Moreau est champion d'Europe en quatre de pointe poids légers.
Le CSBC, Chalon sur Saône Badminton Club (badminton) avec loisir et compétition[1] a vu le jour en 2003. Le CSBC ne cesse de grandir grâce à ses nombreux adhérents ce qui lui permet d’accueillir différents publics (compétiteurs, loisirs et jeunes) mais surtout de créer des évènements de qualité (2 tournois de 2 et 3 jours sur l’année, du fitbad, des soirées ouvertes à tous pour la découverte du sport, etc.). Le CSBC compte dans ses rangs des joueurs nationaux et régionaux ce qui lui permet d'avoir pour la saison 2023-2024 en interclub : une équipe en pré-nationale ; deux équipes en régionale et deux équipes en départemental. Aussi, le CSBC a pu être représenté au niveau international grâce à la participation en aout 2022 d'un de ses compétiteurs aux Championnats d’Europe Vétérans en Slovénie
Les Vikings de Chalon[114] (baseball). Tennis club Chalon et son école de tennis[115] (tennis). Le Roller Hockey Chalonnais (roller hockey) (RHC) possède son équipe sénior en Nationale 2[116].
Chalon possède aussi un club de football américain : les Centurions de Chalon-sur-Saône[117] (football américain), qui compte une cinquantaine de licenciés.
Les Francs Archers Chalonnais (Tir à l'arc), créé en 1969.
Match du HBCC en 2009 contre Martigues en Nationale 1.
Match du HBCC en 2009 contre Martigues en Nationale 1.
Match de handball du HBCC en 2009 (Nationale 1).
Vue du stade Léo-Lagrange.
Santé
En 2009, la ville dispose d'un centre hospitalier (William-Morey) et d'une clinique privée (Sainte-Marie). Le centre hospitalier était très ancien (construit en 1549 par la bienfaitrice Abigaïl Mathieu), enclavé sur une île et ne répondait plus aux normes d'un établissement de santé moderne. Sa reconstruction est décidée sur un autre site. L'ancien ne sera pas entièrement détruit car en partie classé monument historique. Par ailleurs il est répertorié 56 médecins-généralistes[118].
Le nouveau centre hospitalier William-Morey (nom inchangé) est inauguré en septembre 2011. dans un parc d'une superficie de 5 hectares ; il est géré par le Grand Chalon. Ce bâtiment monospace de 100 × 200 m sur 5 niveaux, est une construction hospitalière innovante, répondant aux spécificités d'un établissement de santé moderne, durable et vivant[119]. L'hôpital est également le siège du service d'accueil des urgences et du SAMU départemental.
Son organisation générale repose sur des pôles d'activités intégrant sur un même plateau les activités de jour (consultations) et l'hospitalisation. Elle anticipe les textes de la réforme hospitalière - « Nouvelle Gouvernance » -. Elle limite ainsi les déplacements des patients et des soignants et favorise les collaborations des équipes médicales. Elle regroupe neuf pôles médicaux-techniques et un pôle de gestion / formation[120] :
un service d'accueil des urgences adultes et pédiatriques dimensionné pour plus de 40 000 passages par an avec 3 postes de déchoquage et 16 postes d'examens[122], le SAMU 71 ;
421 lits et places en Médecine, Chirurgie et Obstétrique
42 lits de convalescences à orientation gériatrique
269 lits d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes
1946 personnels hospitaliers, dont 260 personnels médicaux
C'est un hôpital "technologique" : équipement « high tech » du bloc opératoire (luminosité, température, système de visioconférence…), système d'information intégrant la téléphonie, terminaux multimédias au lit du malade, nouvelle chaîne préanalytique en biologie, dotation d'un scanner 128 barrettes, nouvel équipement de restauration, réseau de transport pneumatique (transport automatique des médicaments, des prélèvements et poches de sang) et une nouvelle IRM dans le cadre du GIE Vallée de l'image[123].
Sécurité
On peut noter la présence de la Police Nationale : Hôtel de police (sécurité publique) et CRS no 43, et d'un peloton motorisé (PMO) assurant la sécurité sur l'autoroute A6 et dans le Chalonnais.
La compagnie de gendarmerie de Chalon-sur-Saône, siège du commandement de la gendarmerie pour l’arrondissement de Chalon-sur-Saône, y est également installée rue Georges-Lapierre depuis 1991.
L'ancienne prison de Chalon-sur-Saône a définitivement fermé ses portes le 25 octobre 1991 ; elle avait été inaugurée le
Europe 2 Chalon-sur-Saône (97.8 FM) : programme local dijonnais de Virgin Radio avec des infos locales et publicités de Chalon ;
Chérie FM Chalon-sur-Saône (102.4 FM) : antenne locale de Chérie FM à Chalon-sur-Saône. Elle partage ses locaux avec NRJ Saône-et-Loire. Elle diffuse aussi son programme local au Creusot (100.0 FM) et à Lons-le-Saunier (105.2 FM) ;
France Bleu Bourgogne (103.1 FM) : radio locale publique de Dijon. Elle est aussi audible sur 103.7 FM car cette fréquence émet depuis le site des Clos Dames Huguettes à Nuits-Saint-Georges ;
Radio Prévert (105.9 FM) : radio associative du collège Jacques-Prévert de Chalon[126] ;
Chalon compte depuis septembre 2016 une WebTélévision association dite IPAC (pour « Indépendante, Participative, Associative et Citoyenne ») : « chalontv.info ». Elle traite, en vidéo, des thématiques de l'actualité sur le Grand Chalon. Ce média a été labellisé « média d'information sociale de proximité » par le ministère de la Culture (août 2017 et août 2018). Il est porté par l'association TYPO, créée en 1996 et qui a réalisé jusqu'en 2015 un média lycéen sur la Bourgogne (pages dans la PQD, site internet, magazine à l'étranger…).
Associations
En 2009, on compte environ 800 associations dans la ville[127].
Manifestations culturelles et festivités
Chalon dans la rue : festival annuel de spectacle de rue créé en 1987 qui accueille plus de 200 000 spectateurs en 5 jours, fin juillet, ce qui en fait l'un des plus importants festivals d'arts de la rue organisé en France. En 2003, à la suite des changements par le gouvernement des droits des intermittents du spectacle, et contrairement à la volonté des organisateurs, traitant ceux-ci de « poignée d'agitateurs », la majorité des acteurs du festival firent grève et continuèrent le mouvement après les « dates limites » en présentant concerts, spectacles, restauration gratuits dans les différentes cités (Le Stade, les Prés St Jean), etc.
Les montgolfiades qui sont organisées chaque début d'été pour marquer le début des grandes manifestations des mois de juillet et d'août. C'est un rassemblement de nombreuses montgolfières.
Carnaval de Chalon-sur-Saône - 1936 - La Famille Terrot.
Carnaval : char des reines - 1995.
Chalon dans la rue : ambiance au coin d'une rue - 2004.
Carnaval (place de Beaune) - 2008.
Carnaval : les zingeunerinsel sur le devant de la mairie - 2008.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2012)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
L'agglomération de Chalon-sur-Saône est le deuxième pôle économique de Bourgogne avec plus de 43 400 emplois en 2012. Elle entretient des liens très forts avec l'agglomération du Creusot-Montceau qui est aussi en Saône-et-Loire. Chalon-sur-Saône est une ville économiquement indépendante mais depuis plusieurs années, l'influence de Lyon se fait de plus en plus présente comme à Mâcon.
On note la présence du Bureau de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire qui gère l'École de Gestion et de Commerce de Chalon-sur-Saône ainsi que le port fluvial de commerce de Chalon-sur-Saône.
En 2021, Il y a en tout 2 472 établissements économiques dans cette ville : 764 commerces, 454 services aux particuliers, 409 établissements d'éducation, de santé et d'action social, 378 services aux entreprises, 122 entreprises de construction, 69 industries agricoles et alimentaires, 64 entreprises d'activités immobilières, 60 entreprises de transport, 49 industries de biens intermédiaires, 35 industries de biens de consommations, 34 entreprises d'énergie, 33 industries de biens d'équipements et 1 industrie automobile[130][Quand ?]
On constate depuis quelques années[évasif] un fort développement de l'activité logistique à Chalon-sur-Saône et dans son agglomération. En effet, en 2009, Honeywell a choisi d'y installer une plate-forme logistique avec 90 emplois permanents. En 2012, c'est au tour du géant américain du commerce en ligne Amazon d'y établir sa troisième plate-forme logistique de France, 40 000 m2, au détriment de Beaune. Le site emploie 400 personnes en CDI et s'approche des 500 emplois permanents. Enfin, en 2015, les entreprises allemandes Zooplus et Rhenus, associées dans un projet commun, s'installent dans l'agglomération chalonnaise et envisagent d'y créer 200 emplois en CDI d'ici la fin de l'année 2015 mais ont déjà l'ambition de dépasser ce seuil. Parmi les sociétés de ce secteur, on peut citer aussi les groupes Sobotram (820 salariés) et Cayon (650 salariés) qui ont tous deux leurs sièges sociaux dans l'agglomération chalonnaise[réf. nécessaire].
L'agglomération chalonnaise accueille aussi de nombreux sièges sociaux dont celui de la société Nextalis, à La Loyère, plus connue sous le nom de ses salles de sports qui sont Amazonia, Gigagym et Wideclub, ainsi que de plusieurs PME et de grandes entreprises comme Arcom, PEI, Cayon, Nextis, Groupe Sobotram, Escofier, René Pierre…[réf. nécessaire]
Zones d'activités
Chalon-sur-Saône accueille de nombreuses zones d'activités dont les principales sont :
la Zone industrielle Nord, plus communément appelée « Saôneor », qui regroupe plus de 300 entreprises et plus de 6 600 emplois ;
la Zone industrielle Sud avec une centaine d'enseignes commerciales et plusieurs usines comme celle de Framatome Chalon Services (1 080 salariés dont 400 sur site), de Framatome (980 salariés), Gerresheimer (150 salariés)… ;
le parc d'activité du Val de Bourgogne avec les plateformes logistique d'Amazon, Rhenus, Honeywell et les entreprises Tecnatom Metalscan, Tempo One…
La ville attire des touristes venant pour plusieurs raisons : l'attrait historique, l'art, la gastronomie et les vins (vignobles de la côte chalonnaise).
La Péniche. Salle de musiques actuelles. Hébergée dans l'enceinte de L'Abattoir, une salle conventionnée de concert (L'Abatt') est créée en 1994. Elle change de nom en 1999 et devient LaPéniche.
L'Arrosoir. Jazz-club créé en 1971.
L'Espace des Arts. anciennement maison de la culture de 1971[133] à 1984. Théâtre, danse, musique, arts plastiques, cinéma… et sur le même bloc, la Maison des Sports (sports : basket-ball, handball…).
Théâtre municipal. Théâtre à l'italienne (façade terminée en 1783).
Théâtre Grain de Sel. Petit théâtre mis à la disposition de Jacques Baillard (Théâtre de Saône-et-Loire) en 1982. Il est actuellement géré par Jean-Jacques Parquier (le Théâtre à Cran) depuis 2006.
L'ancien palais épiscopal, sur des vestiges gallo-romains et médiévaux, ensemble des XVIIe et XVIIIe siècles.
Le pont Saint-Laurent qui a été partiellement détruit dans la nuit du 5 septembre 1944. Il a été entièrement détruit pour le reconstruire légèrement déplacé. Cette reconstruction a permis d'étudier le pont ancien dont les éléments archéologiques avaient été déposés entre 1946 et 1952 au musée municipal. Le conservateur du musée, L. Armand-Calliat, avait supposé que le pont médiéval avait été construit à l'emplacement d'un pont romain fait de piles en pierre et de tablier en bois construit suivant le même principe que les premiers ponts romains construits à Trèves[135].
L'hôpital de l'île Saint-Laurent, construit en 1526, ainsi que sa chapelle du XIXe siècle. Il a conservé, dans un édifice de style néoclassique, une pharmacie qui a été terminée en 1786 et a remplacé une apothicairerie du XVIIIe siècle (collection de pots en faïence de Dijon, Nevers et Paris montrant la diversité des productions bourguignonnes)[136].
Obélisque commémoratif de la construction du canal du centre.
Ville d'art et d'histoire, Chalon-sur-Saône possède un important quartier historique avec des vieilles maisons à colombages, de nombreuses ruelles, des tours et des tourelles : Tourelle de l'impasse de la Gravière, tour du Beffroi datant du XVe siècle, en brique (clochesXVe et XVIe siècles), Tour d'enceinte de l'ancien évêché, Tour du Doyenné, hexagonale, du XVe siècle, remontée sur l'île Saint-Laurent, Tour de Saudon, à base romaine, Tour de Coco-Louvrier du XVe siècle, Tour des Lombards du XVe siècle, Tour de l'Évêchémédiévale[137], et Tour de Marcilly. La Tour de la Chancellerie qui fut la propriété de Nicolas Rolin est aujourd'hui complètement détruite.
La ville comprend d'autres fortifications avec les bastions du XVIe siècle (Saint-Pierre et Royal) bâtis sous Henri II.
Vue de l'obélisque.
Espace des Arts.
Le Colisée.
Monuments religieux
Catholiques
Dans la ville, en dehors des chapelles ou anciennes chapelles catholiques d'établissements scolaires ou médicaux, on trouve huit édifices affectés au culte, partagés entre trois paroisses. Avant la Révolution, la ville possédait beaucoup plus de sanctuaires et de couvents catholiques, dont beaucoup situés hors les murs, mais le patrimoine chrétien a eu beaucoup à souffrir de cette période.
cathédrale Saint-Vincent, place Saint-Vincent. Bâtie entre 1090 et 1520, elle possède une façade néogothique datant de 1827, un cloître des XIVe et XVe siècles. On y remarque la présence de la tombe de l'évêque saint Loup de Chalon au début du VIIe siècle[138], qui a notamment donné son nom à la petite ville de Saint-Loup-de-Varennes, toute proche. Les tours contiennent deux cloches qui pèsent environ 500 kg et 1 000 kg, ainsi qu'un bourdon de 4,3 tonnes, qui actuellement ne peut plus sonner à la volée, mais seulement en tintements (notamment pour des obsèques).
Église Saint-Pierre, place de l'Hôtel-de-Ville. L'imposante église baroque possède sept cloches : trois petites tintant les heures, et quatre grosses sonnant à la volée pour les messes, suivant le motif du Salve-Regina.
Église néogothique Saint-Cosme, rue du 11-Novembre-1918, proche de la gare, était l'église paroissiale de l'ancienne commune de Saint-Côme, absorbée par Chalon-sur-Saône[139].
La chapelle de la citadelle, rue Doneau. Elle est flanquée d'une tour surmontée d'une statue votive de la Vierge Marie, élevée en remerciement à la Sainte Vierge pour avoir protégé la ville des Prussiens en 1870, exauçant ainsi un vœu fait par les habitants. Une plaque apposée sur la façade rappelle également que la ville a été solennellement mise sous la protection de la Vierge en 1940. Cette chapelle est un des rares vestiges de l'ancienne abbaye Saint-Pierre de Chalon, saccagée lors des guerres de religion. Les moines sont ensuite venus s'installer du côté de l'actuelle église Saint-Pierre, place de l'Hôtel-de-Ville.
Église du Sacré-Cœur, 115 rue de la Verrerie. Inaugurée en 1911, elle a été rénovée en 2015. Elle dispose de trois cloches dont une seule sonne régulièrement en volée manuelle pour les offices[140].
Église Saint-Jean-de-Vignes, rue du Four-des-Chênes. Église paroissiale de l'ancienne commune de Saint-Jean-des-Vignes, absorbée par Chalon-sur-Saône[Note 10].
Église Notre-Dame-de-Lumière, 7 rue André Chénier. Inaugurée en 1966, elle est l’œuvre de l'architecte Pierre-Alphonse Fournier[141].
Église Saint-Paul, 11 rue Winston-Churchill, dans le quartier des Prés-Saint-Jean.
Chapelle de la Colombière, 72 rue d'Autun, construite en béton armé brut en 1928-1929 (pour l'école La Colombière) d'après des plans de l'architecte Auguste Perret, ornée de vitraux colorés de Marguerite Huré (1895-1967)[142].
La ville de Chalon accueille aussi La maîtrise de la cathédrale qui se produit régulièrement en concert ou lors de célébrations.
Protestants
Le temple de l'Église réformée de France, aujourd'hui Église Protestante Unie, qui regroupe les paroissiens de Chalon, Tournus, et des environs, situé rue Carnot, fut édifié entre 1838 et 1839 à l'emplacement d'un ancien cimetière réformé utilisé entre 1600 et 1770. Son architecture est de style néo-classique.
Il existe également à Chalon une église évangélique protestante, rue Gauthey, une église évangélique, rue Philibert-Léon-Couturier : ce dernier est aussi un espace culturel consacré aux arts bibliques, un centre évangélique, rue de Dijon et une assemblée chrétienne, place Saint-Laurent.
Orthodoxe
La ville dispose d'une chapelle orthodoxe Saint Césaire et Saint-Marcel du patriarcat de Serbie, située rue du Rempart-Saint-Vincent.
Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Racine.
Musées
La ville possède trois musées :
le musée Nicéphore-Niépce. Situé dans l'ancien hôtel des Messageries royales. Depuis 2000, le musée présente des photographies contemporaines ;
le musée Denon (figure marquante du monde des arts à la fin de l'Ancien Régime). Il se situe sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Chalon-sur-Saône ;
le musée du Souvenir du combattant, consacré aux souvenirs des guerres afin de préserver la mémoire. Il est situé dans la chapelle des Templiers.
Espaces verts
Le plus grand espace vert de la ville se nomme la roseraie Saint-Nicolas. Le parc Georges-Nouelle et le square Chabas sont deux autres endroits verts à Chalon-sur-Saône. En projet, une coulée verte le long de l'avenue Niépce là où était envisagé le passage du BHNS.
Pontus de Tyard (1521-1605), poète de l'école lyonnaise, promu évêque en 1578 ;
Maximilian Guilliaud (v.1522 - 1597), compositeur, théoricien, chanoine théologien ;
Claude-Enoch Virey (1566-1636), maire de Chalon à cinq reprises entre 1627 et 1634, qui se fit construire en 1612 un hôtel particulier devenu, en 1860, la sous-préfecture[145] ;
Émiland Gauthey, y est né en 1732 et mort à Paris en 1806, ingénieur civil et architecte, à qui on doit entre autres l'aménagement de la ville (théâtre, pont Saint-Laurent, obélisque…) et la réalisation du Canal du centre de Digoin à Chalon ;
Marguerite Boucicaut (1816-1887) née Guérin à Verjux et décédée à Cannes. Bienfaitrice. Créatrice du Bon Marché à Paris. Pour la ville, le legs Boucicaut permet la construction d'un établissement situé au no 136 de l'avenue Boucicaut : inauguré le , il a par la suite été transformé en maternité, celle-ci est rattachée aujourd'hui au groupe hospitalier de la ville[147] ;
Claudine Loquen (1965-), peintre, sculptrice, illustratrice, a vécu à Chalon-sur-Saône, cité Saint-Jean-des-Vignes (de 1971 à 1976). Elle y fut scolarisée à l'école Saint-Exupéry puis à l'école Anne-Franck[150] ;
La Caserne militaire Carnot accueille la Base pétrolière interarmées (BPIA), rattachée au Service de l'énergie opérationnelle (SEO, ex SEA).
La Compagnie de gendarmerie de Chalon-sur-Saône, siège du commandement de la gendarmerie pour l’arrondissement de Chalon-sur-Saône, est installée rue Georges-Lapierre depuis 1991.
Films tournés dans la ville
La Bataille du rail (1946) de René Clément, consacré aux résistants pendant la Seconde Guerre mondiale : le film est tourné et se déroule à Chalon-sur-Saône.
Trois Huit (2001) de Philippe Le Guay : le film est tourné essentiellement à l'usine de bouteilles Saint-Gobain.
Quelques heures de printemps (2012) de Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon et Hélène Vincent. Film abordant le sujet de la fin de vie présentant des scènes au quartier du Clair Logis
Jusqu'à la garde (2017) de Xavier Legrand avec Léa Drucker, Denis Ménochet, Thomas Gioria. On reconnaît la gare de Chalon, la rue de Novarra et le quartier des Prés Saint Jean.
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur azur.
Armes historiques de la ville (cf. alias), où les annelets symboliseraient les trois rangs de briques de l'enceinte gallo-romaine de Cavillonum, auxquelles fut ajoutée la Légion d'honneur remise par Napoléon Ier le [153]. Accordées par lettres patentes de Louis-Philippe Ier le .
Alias
D'azur à trois annelets d'or. Armes historiques de la ville, attestées dès le XIIIe siècle et adoptées le [151].
(Collectif), La Saône-et-Loire - les 573 communes, Granvilliers, éd. Daniel Delattre, , 256 p. (ISBN2-915907-23-4), p. 41.
Josyane Piffaut et Michel Limoges, Objectif Chalon-sur-Saône, Siloe-Éditeur, novembre 1995, 96 p., (ISBN2-908924-90-0)
Michel Limoges et Josyane Piffaut, Saône-et-Loire, Siloë-Éditeur, novembre 1989, 144 p., (ISBN2-905259-58-2)
Martine Chauney, Chalon-sur-Saône dans la guerre 1939/1945, Éditions Horvath, 1986, 110 p., (ISBN2-7171-0471-2)
Lucien Gandrey et Jean-Claude Maillard, 1839-1972 - 133 ans dans l'histoire industrielle de Chalon-sur-Saône : Bateaux, Ponts Métalliques construits aux Chantiers Schneider, Chalon-sur-Saône, Université pour Tous de Bourgogne, , 226 p. (ISBN978-2-9522239-6-6)
Pierre Gras, « Note sur les évêques de Chalons », Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, t. 32, no 2, .
Raoul Violot, « Église St Pierre de Chalon, ses origines Italiennes », Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, t. 32, fasc 2, Mâcon, impr Buget-Comptour, 1950.
Pierre Lévêque (dir.), Histoire de Chalon-sur-Saône, Éditions Universitaires de Dijon, , 313 p. (ISBN2-915552-37-1).
Il y a 150 ans… Saint-Cosme devenait un quartier de Chalon..., numéro spécial des Chroniques chalonnaises, Société d'histoire et d'archéologie de Chalon-sur-Saône, septembre 2005 (42 pages).
↑EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil régional du Centre.L'EuroVelo 6 Atlantique-mer Noire est l'un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l'initiative de la Fédération cycliste européenne (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie..
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chalon-sur-Saône comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Fait d'armes que rappelle, place de la République, le « monument de la Défense de Chalon-sur-Saône en 1814 » inauguré le 8 septembre 1907 par Henry Chéron, sous-secrétaire d'État à la Guerre, en y associant les enfants de l'arrondissement de Chalon-sur-Saône morts pour la patrie en 1870-1871 (raison pour laquelle la statue équestre représente un cuirassier (ou un dragon) du Premier Empire ramenant sur l'encolure de son cheval un jeune mobile de 1870 mort serrant la hampe brisée du drapeau national. À ce sujet, lire Claude Elly, « Un ch'val et des cérémonies », Images de Saône-et-Loire, no 181, mars 2015, p. 20-22.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Église qui a la particularité de disposer d'un orgue. Dans Henri Martinet, « L'orgue en Saône-et-Loire », Images de Saône-et-Loire, no 2, octobre 1969, p. 9 ; et no 6, octobre 1970, p. 14-15.
↑Citation dont le texte est : « [La ville de Chalon-sur-Saône] a prêté aide et assistance aux passages clandestins de milliers de prisonniers évadés ou de civils fuyant l'Occupation. Douloureusement meurtrie, elle a vu, de 1939 à 1944, mourir 300 de ses enfants dont 60 fusillés, déporter 500 des siens et anéantir 400 immeubles. A fourni, en outre, une contribution exceptionnelle à la Résistance-Fer. » Dans Louis Armand-Calliat, « Petite histoire de Chalon », Images de Saône-et-Loire, (no 17, mars 1973, p. 3-7 ; et no 19, octobre 1973, p. 3-6).
↑Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, , 440 p. (ISBN2-87772-237-6), p. 95 - 96.
↑Conséquence d'un vote des députés du Corps législatif, par lequel, en séance du 7 avril 1855, il fut décidé : « Le territoire de la commune Saint-Cosme, canton et arrondissement de Chalon-sur-Saône, département de Saône-et-Loire, est réuni à la commune de Chalon-sur-Saône, même canton. » Au sujet de Saint-Cosme, commune de 1790 à 1855, lire « Une ancienne commune : Saint-Cosme, actuellement quartier de Chalon », Images de Saône-et-Loire, no 138, juin 2004, p. 6-7).
↑Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques, Éditions BRGM, Carte géologique du vignoble bourguignon (Bourgogne et Beaujolais), p. 68 et 69.
↑L'équipe du blog, « La Saône - Génération Montmerle », Génération Montmerle, publié le 18 mai 2015 (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (ISSN1278-3366, DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Zone à urbaniser en priorité de 120 hectares créée le 23 juin 1966, avec pour objectif de réaliser 2 858 logements collectifs, ainsi que les équipements propres à ce nouveau quartier (scolaires, sociaux, sportifs, commerciaux, etc.). Dans Nicolas Muller, « Quelques aspects de l'urbanisation à Chalon-sur-Saône », Images de Saône-et-Loire no 23, octobre 1974, p. 20-22.
↑Consistant en 102 pavillons construits près de l'usine de 1914 à 1934. Dans Nicolas Muller, « L'urbanisme à Chalon-sur-Saône jusqu'en 1980 », Images de Saône-et-Loire, no 45, printemps 1981, p. 9-13.
↑Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris, éd. Errance, coll. « Hespérides », (ISBN2-87772-331-3), p. 21.
↑Société des sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, Mémoires de la Société d'agriculture, sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, (lire en ligne)
↑Sébastien Lambert, Conforgien, une maison forte Bourguignonne, dans Places fortes et centres d'échanges, Actes du 21e colloque de l'A.B.S.S, Semur-en-Auxois (15-16 octobre 2011), Société des sciences historiques et naturelles de Semur-en-Auxois, 2014, (ISSN0989-9200), p. 75.
↑Lévêque 2005, p. 65. Sur les préparatifs de la fortification bastionnée par François Ier, voir cette étude.
↑ ab et cMichel Limoges et Josyane Piffaut, Saône-et-Loire, p. 42.
↑Jean-Claude Mallard et Lucien Gandrey, Chalon-sur-Saône - Le Canal du Centre et l'essor des industries mécaniques de la fin du XVIIIe siècle à 1984, éd. Université pour tous de Bourgogne, Centre de Chalon-sur-Saône, , IV-167 p. (résumé), p. 32.
↑Il logea en bord de Saône, dans une chambre du premier étage de l'hôtel du Parc, installé dans un bâtiment construit pendant le Directoire entre la rue de Lyon, la place de Port-Villiers et le quai Gambetta. Dans Claude Garino, « Le vol de l'Aigle en Bourgogne », Pays de Bourgogne, no 224, février 2010, p. 23-33.
↑Pour la première fois, une distinction réservée à des personnes physiques était accordée à une personne morale. Au sujet de cette décoration, lire Robert Tatheraux, « Et les Chalonnais obtinrent la Légion d'honneur pour deux cents francs après avoir estimé qu'elle n'en méritait pas six cents », Images de Saône-et-Loire, no 80, automne 1989, p. 22-23.
↑Jusqu'à ce raccordement, soit pendant cinq ans, les voyageurs qui débarquaient dans la gare (située place de l'Obélisque) durent traverser la ville pour prendre le bateau au Port-Villiers. Dans Louis Armand-Calliat, « Petite histoire de Chalon », Images de Saône-et-Loire, no 19, octobre 1973, p. 3-6.
↑Paul Bouché-Leclerq, « Coches, diligences, gondoles et paquebots de la Saône », Images de Saône-et-Loire, no 77, printemps 1989, p. 15-19.
↑Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p. 35.
↑« Une grande partie de Chalon en souffrit. [...] Une roue de wagon (600 kg) traversa la Saône ! et des conduites furent tordues dans une usine d'outre-Saône. » Source : Fernand Nicolas, Saône-et-Loire en 600 questions, Paris, Archives & culture, 1996.
↑Laurent Guillaumé, « Municipales - Gilles Platret réélu pour la 2e fois au premier tour : Le duo, constitué de Gilles Platret et Sébastien Martin, peut avoir le sourire. Contre toute attente, et face à 6 autres listes, ils ont réussi le pari quasi impossible... celui de s'imposer au 1er tour », Info Chalon, (lire en ligne, consulté le ).
↑Beatrice de Lavergne, « Municipales à Chalon-sur-Saône : le maire sortant Gilles Platret a été réélu au 1er tour : Le premier tour des élections municipales a eu lieu dimanche 15 mars 2020. Un scrutin organisé alors que la France a déclenché le stade 3 pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Les électeurs de Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, ont reconduit le maire LR Gilles Platret », France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jacques Girault, Roger Marchandeau, Gilles Morin et Jean-François Poujeade, « LAGRANGE Roger, Jean », Le Maitron, (consulté le ).
↑C. Zahra, « 1983 : Dominique Perben est élu maire de Chalon en battant Maurice Mathus : Parachuté en 1982 par hasard sur Chalon, le Lyonnais Dominique Perben (RPR) s'empare de la mairie de Chalon, en succédant au maire socialiste Roger Lagrange », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne, consulté le ) : « En 1983, Dominique Perben s'empare de la mairie de Chalon, une place forte détenue par la gauche depuis 60 ans. Une victoire qu'il obtient avec 102 voix de plus que son adversaire, Maurice Mathus, et qu'il réitérera en 1989, 1995 et 2001, se faisant réélire dès le premier tour de chaque municipale ».
↑Florence Poli, « L'ombre de Perben plane encore en Saône-et-Loire : Il avait quitté Chalon sans regret. Dix ans plus tard, il quitte la vie politique sur le même mode. Retour sur le parcours de Dominique Perben en Saône-et-Loire », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne, consulté le ).
↑Olivier Bertrand, « Perben largue Chalon sans se retourner : Le garde des Sceaux se parachute à Lyon sans égards pour la ville qui l'a élu vingt ans », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Châlon-sur-Saône passe à gauche », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ) : « Président du conseil général de Saône-et-Loire, M. Sirugue a déjà fait savoir qu'il ne conserverait pas ce poste ».
↑Muriel Bessard, « 1er tour des municipales à Chalon-sur-Saône : sèvère défaite de Christophe Sirugue battu par Gilles Platret : C'est la surprise de la soirée du 1er tour des municipales en Bourgogne. Chalon-sur-Saône a rebasculé à droite dimanche 23 mars 2014. Le maire PS Christophe Sirugue, qui avait été l'artisan de la victoire en 2008, a été battu par le candidat de la droite Gilles Platret », France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (lire en ligne, consulté le )« Le verdict est sans appel : 52,39% des suffrages pour Gilles Platret, candidat UMP, soutenu par l'UDI et le Modem contre 32,58% pour Christophe Sirugue qui portait une liste PS, PCF et EELV. Le Front National, avec Ghislaine Launay, fait également un bon score avec 10,23% des voix. Enfin, le candidat de Lutte ouvrière Pascal Dufraigne a obtenu 4,81% points ».
↑Christelle Rebière, « Qui est Christophe Sirugue, le nouveau secrétaire d'État à l'Industrie ? : La démission d'Emmanuel Macron a provoqué une réorganisation à Bercy. Christophe Sirugue fait son entrée au gouvernement et Axelle Lemaire récupère le portefeuille de l'Innovation », RTL, (lire en ligne, consulté le ).
↑Annie Bleton-Ruget, Alain Dessertenne, Françoise Geoffray et Martin Raether, « Des bibliothèques dans des lieux patrimoniaux », Images de Saône-et-Loire, no 199-200, novembre 2019, p. 50-63.
↑Jean-Pierre Rougelet (ancien journaliste du Journal de Saône-et-Loire), « Chalon, une aventure extraordinaire », Maxi-Basket, no 223, mai 2001, p. 10.
↑Le Journal de Saône-et-Loire, édition du 9 janvier 2016, Saône-et-Loire, Rugby : Le grand Gachis du rugby chalonnais, p. 2 et 3.
↑Le Journal de Saône-et-Loire, édition du 13 janvier 2016, pages sports, Rugby, Fédérale 1 : Suite de l'affaire concernant l'ASRC Chalon : Cette fois, c'est bel et bien fini, p. 26.
↑Carnaval résultant de la création en 1906 d'un Comité permanent chalonnais des fêtes de bienfaisance du commerce et de l'industrie, qui fut dirigé pendant trente-cinq ans par Léon Prost, qui donna au carnaval de Chalon-sur-Saône ses lettres de noblesse. Dans Paul Champion, « Origine du carnaval chalonnais », Images de Saône-et-Loire, no 8, février 1971, p. 9-12.
↑Louis Bonnamour, « Les ponts romains de Chalon-sur-Saône [Étude préliminaire de la pile no 3] », Gallia, no 57, , p. 273-306 (lire en ligne).
↑Pierre Prost, « Les apothicaireries de Saône-et-Loire », Images de Saône-et-Loire, no 132, décembre 2002, p. 11-14.
↑Tour sise rue Edgar-Quinet qui est, avec les tours Saudon et Marcilly, une survivance de l'ancienne enceinte médiévale. Dans Nicolas Muller, « Deux siècles d'architecture à Chalon », Images de Saône-et-Loire, no 39, automne 1978, p. 9-11.
↑André Bailly, « Saint Loup, évêque et patron de Chalon-sur-Saône », dans Mélanges d'histoire et d'archéologie offerts au professeur Kenneth John Conant par l'association Splendide Bourgogne, Mâcon, Éditions Bourgogne-Rhône-Alpes, 1977, p. 69-80.
↑Église qui dispose d'un orgue, petit instrument de sept jeux sur un clavier signé Cavaillé-Coll. Au sujet de cet orgue, lire Henri Martinet, « Les orgues », Images de Saône-et-Loire no 174, juin 2013, p. 2-6.
↑L'un des rares édifices du XXe s. classé au titre des Monuments historiques en Saône-et-Loire. Dans Marie-Thérèse Suhard, « La chapelle de la Colombière : Auguste Perret à Chalon », Images de Saône-et-Loire, no 197, mars 2019, p. 22-24.
↑Claude de (1530?-1579) Auteur du texte Pontoux, Gelodacrye amoureuse. Contenant plusieurs aubades, chansons, gaillardes, pavanes, bransles, sonnets, stances, madrigales, chapitres, odes, & autres especes de poësie lyrique. Par Claude de Pontoux, chalonnois, (lire en ligne)
↑Claude Elly, « Les trois sous-préfectures de Chalon », Images de Saône-et-Loire, no 158, juin 2009, p. 16-17).
↑Une statue de Nicéphore Niépce (due au sculpteur Eugène Guillaume) a été érigée en 1885 à Chalon-sur-Saône, place du Port Villiers (statue qui fut replacée en 1946, après avoir été mise en sécurité pendant l'Occupation). Dans Alain Dessertenne, « Les statues publiques en Saône-et-Loire », 1re partie : « Les statues aux illustres », Images de Saône-et-Loire, no 205, mars 2021, p. 6-11.