Rue des Frères-Lion
La rue des Frères-Lion (en occitan : carrièra dels Fraires Lion) est une voie publique du centre historique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse d'est en ouest le quartier Dupuy dans le secteur 1 - Centre. Situation et accèsDescriptionVoies rencontréesLa rue des Frères-Lion rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) : TransportsLa rue des Frères-Lion est traversée et desservie par les lignes de bus de la ville, particulièrement les Linéo L1L8. Elle se trouve par ailleurs à proximité immédiate de la station François-Verdier de la ligne de métro , où marquent également l'arrêt les Linéo L1L8L9 et les bus 142944. La rue des Frères-Lion se trouve également à proximité d'une station de vélos en libre-service VélôToulouse, la station no 43 (no 14 place Dominique-Martin-Dupuy). OdonymieLe nom de la rue rend hommage aux frères résistants Raoul et Henri Lion. Raoul (1897-1944) avait son imprimerie dans cette rue (actuel no 5), son frère, Henri (1895-1944), un peu plus loin (actuel no 23 rue Croix-Baragnon). Les deux frères, anarchistes et libres-penseurs, s'engagent dans la Résistance, pour laquelle ils impriment tracts, journaux et faux papiers. Les 4 et , à la suite d'une dénonciation, ils sont arrêtés par la Gestapo, avec leurs employés – dont le jeune Georges Séguy – et d'autres résistants toulousains – parmi lesquels Adolphe Coll, Maurice Fonvieille et Raymond Naves. Incarcérés à la prison Saint-Michel, ils sont déportés au camp de concentration de Mauthausen et meurent gazés au château de Hartheim les 12 et . Leur nom est donné à la rue peu après la Libération, en 1947[1]. Depuis le Moyen Âge, la rue avait toujours porté le nom de rue du Faubourg-Saint-Étienne. Elle formait effectivement l'axe principal de ce faubourg, qui s'étendait au-delà de la porte Saint-Étienne – du nom de la cathédrale voisine. Elle prit parfois le nom de rue Saint-Sauveur, car elle menait au cimetière et à une chapelle de ce nom (emplacement de l'actuelle place Dominique-Martin-Dupuy). En 1794, pendant la Révolution française, elle devint rue Beauvais en souvenir de Charles Nicolas Beauvais de Préau. Député à l'Assemblée législative en 1791, puis à la Convention nationale en 1792, envoyé en mission dans le Var, il est dépassé par la situation insurrectionnelle que connaît Toulon. Emprisonné par les royalistes, il est libéré en 1793. Il est déclaré « martyr de la liberté » après sa mort d'épuisement à Montpellier en 1794. Cette appellation ne subsista pas plus de quelques mois[1]. HistoirePatrimoine et lieux d'intérêt
Notes et références
Voir aussiBibliographie
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