TorahLa Torah (en hébreu : תּוֹרָה, « instruction » ; en grec ancien : Νόμος / Nómos, « Loi »[1]) est, selon la tradition du judaïsme, l'enseignement divin transmis par Dieu à Moïse (hébreu : תּוֹרַת־מֹשֶׁה – Tōraṯ Mōshe) sur le mont Sinaï et retransmis au travers de ses cinq livres (hébreu : חמשה חומשי תורה – Ḥamishā Ḥoumshē Tōrā) ainsi que l'ensemble des enseignements qui en découlent[2],[3]. Elle est composée de cinq livres désignés en hébreu par un des premiers mots du texte et traditionnellement en français : la Genèse (Berēshīṯ : Au Commencement), l'Exode (Shemōṯ : Noms), le Lévitique (Vayyiqrā : Et il appela), les Nombres (Bamiḏbar : Dans le désert) et le Deutéronome (Devarim : Paroles). Elle contient, selon la tradition rabbinique, 613 commandements[4][réf. incomplète] et comporte, outre la composante écrite (hébreu : תורה שבכתב, Tōrā sheBikhtāḇ : « Torah écrite »), une dimension orale (hébreu : תורה שבעל פה, Tōrā sheBeʿal Pe : « Torah orale »), ultérieurement compilée dans le Talmud et la littérature midrashique[3], contrairement à la tradition juive karaïte qui ne prend en compte que la Torah écrite. Le christianisme appelle Pentateuque les livres traditionnellement attribués à Moïse, terme d'origine grecque Πεντάτευχος / Pentáteukhos qui signifie « Les cinq livres ». Il les reconnaît comme faisant intégralement partie des Écritures canoniques (« Ancien Testament »), bien qu'il en ait partiellement abandonné les préceptes rituels et qu'il ne reconnaisse pas d'autorité aux enseignements rabbiniques. Le christianisme soutient en effet que le message du Christ diffusé par le « Nouveau Testament » conduit à l'accomplissement de la Torah (Matthieu 5, 17-20), désormais objet d'une observance intériorisée et d'une interprétation allégorique, comme l'attestent les écrits de Paul de Tarse dès le milieu du Ier siècle (Première épître aux Corinthiens)[5]. La Torah est considérée par l'islam comme un texte saint qui aurait cependant été falsifié[6]. PrésentationLa Torah désigne stricto sensu la première section du Tanakh - anagramme de l'incipit des cinq premiers livres de la Bible hébraïque - mais le terme est également employé pour désigner tant la loi écrite (Tōrā sheBikhtāv) que la loi orale[7] (Tōrā sheBeʿal Pe), qui contient un ensemble d'enseignements religieux juifs, incluant le Talmud (étude), lui-même formé de la Mishnah (répétition), de la Guémara, du Midrash (récit), et d'autres. CompositionLa Torah fut, selon la tradition, dictée à Moïse par Dieu sur le mont Sinaï. Pour les juifs, elle a traditionnellement été acceptée comme telle : la parole littérale de Dieu au peuple juif tout entier au mont Sinaï. Toutefois, cette affirmation est remise en cause dès le XIe siècle, notamment par certains érudits et philosophes comme Isaac ibn Yashush (XIe), Moïse Maïmonide (XIIe) et Abraham ibn Ezra (XIIe), qui dressent la liste des « post-mosaica » — textes ou éléments rédigés après l'époque mosaïque — sans remettre pour autant en cause la tradition reçue[8]. Cependant, le premier à rejeter l'idée que Moïse a écrit les cinq livres est Andreas Bodenstein (1486-1541), un théologien protestant qui examine aussi dans son ouvrage la possibilité qu'Esdras soit le véritable auteur du Pentateuque pour finalement la repousser[9]. Le pas est franchi par Baruch Spinoza[10] dans son Tractatus theologico-politicus, où il souligne l'unité organique entre la Torah et les livres « historiques » (de Josué aux Rois) et en attribue la rédaction à Esdras[11]. Aujourd'hui, après avoir connu un consensus dans les années 1970 autour de l'hypothèse documentaire, diverses autres théories ont refait surface pour expliquer l'origine de la Torah, dont la théorie des fragments et la théorie des compléments. Malgré leurs divergences, ces théories s'accordent toutefois sur le fait que la Torah est une collection de textes mis en commun par des scribes autour de la période de l'Exil et après[12]. La publication de cette littérature de compromis, qui ne cherche pas à gommer les divergences des options théologiques, peut se comprendre comme la mise en place d'une matrice identitaire du judaïsme naissant, une réponse aux changements politiques, économiques et religieux auxquels celui-ci se trouve confronté[13]. La critique radicale biblique reçoit peu de soutien chez les Juifs orthodoxes. La critique des livres bibliques hors la Torah (Neviim et Ketouvim) est tolérée, quoique d'un mauvais œil, mais l'appliquer à la Torah elle-même est considéré comme erroné, voire hérétique. L'hypothèse documentaire, combattue par l'érudit Umberto Cassuto (XXe), a cependant fait l'objet de commentaires du Malbim (XIXe) et du rabbin Samson Raphael Hirsch (XIXe). Étymologie et sensL'étymologie du mot Torah est la même que celle de Mōrē, מורה, « l'enseignant » : Līrōṯ, לירות, « tirer », « lancer » au sens de « viser à un objectif », qui est ici celui de la sagesse en empruntant le bon chemin conduisant (à) sa vie, ou, inversement, en empruntant le chemin conduisant à une vie bonne. La Torah trace donc une direction, une ligne de conduite[réf. nécessaire]. Le terme étant polysémique, Torah peut être traduit selon les passages bibliques et les traducteurs par « loi », « enseignement », « instruction » voire « révélation »[réf. nécessaire]. Quelques traductions de תּוֹרָה
Enseignement de la TorahParmi les enseignements relatés dans le Tanakh, on peut trouver :
Les descendants d'Israël n'en jouiront cependant qu'en le servant, en respectant ses prescriptions, sans quoi ils en seront chassés comme Adam fut chassé du Jardin d'Éden. On peut (artificiellement) subdiviser le service en :
Le peuple croyant que Moise est mort, une petite partie du peuple se fabrique un nouvel intermédiaire par un veau d'or. Surtout, les habitudes contractées en Égypte ont la vie dure : tandis que Moïse se trouve sur le Sinaï, une partie du peuple souhaite se construire une statue en or pour l'honorer comme son dieu. Il faudra errer dans le désert durant 40 ans, le temps que meure la génération qui a connu l'Égypte, jusqu'à Moïse lui-même, le temps qu'Israël apprenne à vivre selon la Torah. Moïse préfère le lui rappeler au seuil de Canaan, avant de mourir en un lieu indéterminé. Les cinq livres contiennent donc un système de lois et d'éthique, à la fois complet et ordonné (selon la tradition rabbinique, la Torah comporte 613 « Commandements » distincts, positifs — « Fais » — ou négatifs — « Ne fais pas » —, chacun appelé mitzvah, « prescription »), ainsi qu'une description historique des débuts de ce qui deviendrait le judaïsme. Les cinq livres (en particulier Bereshit/Genèse, la première partie de Shemot/Exode, et une grande partie de Bamidbar/Nombres) apparaissent à première vue plutôt comme un ensemble de narrations apparemment historiques que comme une énumération de lois ; pourtant, beaucoup de concepts, d'idées et de commandements toraïques sont contenus dans ces « histoires », au point que certains disputent leur historicité (cf. infra). Le Deutéronome est différent des livres précédents : il est écrit à la première personne. Il s'agit en fait, comme indiqué plus haut, du dernier discours et des dernières recommandations de Moïse aux « enfants d'Israël » avant de mourir.
— Mosheh Rabbeinu, Pirkei Avot. Beaucoup de lois ne sont cependant pas directement mentionnées dans la Torah : elles en ont été déduites par exégèse et traditions orales, avant d'être compilées dans la Mishna, le Talmud, la Mekhilta de Rabbi Ishmaël et autres traités moins souvent étudiés (Baraïta). Le groupe des Karaïtes ne reconnaissant pas l'autorité des rabbanim (maîtres), ils ne suivent tout simplement pas ces lois. D'autre part, selon la tradition rabbinique du moins, les histoires dans la Torah ne se déroulent pas nécessairement dans l'ordre chronologique, mais parfois par ordre de concept (« le futur expliquant le passé », par exemple). Cette vue est résumée par la maxime talmudique (traité Pessa'him 7a) : « Ein moukdam ou'meou'har baTorah » : « [Il n'y a] pas de « [plus] tôt » et « [plus] tard » dans [la] Torah ». Production et utilisation d'une TorahLe livre de la Torah existe sous deux formes différentes selon son usage :
L'écriture des Sifrē Tōrā, ou Sefārīm, se fait selon des règles extrêmement contraignantes et précises, et ne sont confiées en conséquence qu'à des scribes professionnels hautement qualifiés. C'est en vertu de ces règles que ce texte plurimillénaire nous est arrivé inchangé, et que des copies datant de plusieurs siècles, voire de millénaires, sont virtuellement identiques entre elles. L'accent a été mis sur ce souci de précision au point de dire que chaque mot, chaque lettre, chaque signe même est d'origine divine, et que s'il en manquait un seul, le monde s'écroulerait[1],[14]. En hébreu, certaines lettres se ressemblent fortement, et la vocalisation peut changer le sens d'un mot. Dans un système basé sur l'analyse jusqu'aux plus subtiles nuances de ces mots, une erreur de lecture peut conduire à une erreur de compréhension et une perversion du message. L'analogie avec la récente notion de code génétique a maintes fois été évoquée. Les Sefārīm sont considérés comme l'un des plus grands trésors d'une communauté, et l'acquisition d'un nouveau sefer est prétexte à des célébrations festives. Tous les Sifrē Tōrā sont rangés dans l'endroit le plus saint de la synagogue : l'Arche sainte (אֲרוֹן הקֹדשׁ (aron hakodesh) en hébreu) appelée Hēkhāl. Les versions imprimées de la Torah sont traitées avec grand respect, mais leur sainteté est considérée comme inférieure à celle des Sefārīm qui sont manuscrits ; par exemple, une lettre effacée rend un Sefēr Tōrā impropre à l'usage (passoul), ce qui n'est pas le cas des Ḥoummashīm. La Torah, au cœur du judaïsmeLa Torah est le document autour duquel le judaïsme s'articule : elle est la source de tous les commandements bibliques dans un cadre éthique. Elle est au centre du culte hebdomadaire : chaque Chabbat, une section (parasha) est lue publiquement à la synagogue et les fidèles se disputent l'honneur de « monter à la Torah » pour en lire un paragraphe à l'aide du yad. La cérémonie de Bar-Mitzvah est de même centrée sur la lecture de la Parasha. D'après la tradition juive, ces livres furent révélés à Moïse par Dieu, dont une partie sur le mont Sinaï. Temporalité et scripteur(s)Diverses opinions circulent dans la littérature rabbinique sur le moment où elle fut révélée entière :
D'une manière générale, les tenants du judaïsme orthodoxe s'accordent sur l'origine entièrement (ou quasi entièrement) mosaïque et tout à fait divine de la Torah. En revanche, le judaïsme massorti (ou conservative) accepte la critique biblique en soulignant que si la Torah n'a pas été écrite dans sa totalité par Moïse, elle est néanmoins d'origine divine, les scribes ayant été inspirés par Dieu[17]. Message infiniD'après cette même tradition, le message de la Torah est infini, ne s'arrêtant pas aux mots. La moindre lettre, la plus petite préposition, voire la cédille de la lettre youd (koutzo shel youd קוצו של יוד, le youd étant la lettre י), les marques décoratives, les répétitions de mots, furent placées là par Dieu afin d'y celer un enseignement[15]. Ceci est valable quel que soit l'endroit où cela apparaît. Exemples :
Contre-exemples :
Une interprétation kabbalistique de ce principe enseigne que la Torah ne constituait qu'un seul long Nom de Dieu, qui fut brisé en mots afin que les esprits humains puissent le comprendre. Par ailleurs, bien que cette façon de décomposer le Nom soit efficace, puisque nous parvenons à l'appréhender, ce n'est pas la seule. Torah écrite et Torah oraleSelon les juifs rabbanites, descendants des Pharisiens, et dont les juifs orthodoxes maintiennent fidèlement l'idéologie, une loi orale[7] (Torah SheBe'al Pe) fut donnée au peuple en même temps que la Loi écrite (Torah SheBeKtav), ainsi que le suggèrent de nombreux versets, notamment Ex 25,40. Il s'agissait probablement à l'origine, outre d'explications quant aux prescriptions, de paraphrases orales du texte, explications d'un tel mot, discussion autour de telle idée dans tel verset, mais en tout cas intimement liées à la loi écrite, et la complétant : de nombreuses notions ne sont pas clairement définies dans le texte. Ce souci de se remémorer les paroles des maîtres alla de pair avec une scrupuleuse exactitude[15] dans le respect et l'application des lois. Ce matériel parallèle fut originellement transmis à Moïse depuis le Sinaï, et de Moïse à Israël oralement. Dans le souci de maintenir le judaïsme dynamique et d'éviter les mésinterprétations[15], il était interdit de consigner les traditions orales. Cependant, devant l'accumulation de matériel, les divergences d'interprétations, qui tenaient parfois à des nuances infimes d'une part, et d'autre part la destruction de la Judée par les Babyloniens, le haut taux d'assimilation, etc., l'interdit fut levé, lorsqu'il devint évident que l'écriture devenait le seul moyen de préserver l'héritage oral des Anciens. Le premier à systématiser les lois en catégories fut rabbi Akiva. Son disciple rabbi Meïr y contribua grandement. Toutefois, le gros du travail est le fait de rabbi Juda Hanassi, qui acheva cette compilation, et la nomma Mishna (« Répétition »). Les traditions non incluses dans la Mishna furent consignées comme Baraïtot ([enseignements] « extérieurs ») ou dans la Tosefta (« Supplément »). Des traditions plus tardives furent également codifiées comme Midrashim. Au cours des quatre siècles qui suivirent, ce petit corpus de lois et enseignements éthiques suffit à fournir les signes et codes nécessaires pour permettre la continuité de l'enseignement des traditions mosaïques[15], tout en maintenant leur dynamisme, et leur transmission aux communautés principalement dispersées entre Babylone et la terre d'Israël (devenue la province romaine de Syria Palestina). Toutefois, les circonstances historiques contraignirent les communautés galiléennes d'abord, babyloniennes ensuite, à compiler le corpus de commentaires de la Mishna, dont les allusions, leçons, traditions, etc. synthétisées en quelques centaines de pages furent développées en milliers de pages, appelées Guemara. Important changement, alors que la Torah et la Mishna sont rédigées en hébreu (bien que l'hébreu mishnaïque ne soit plus identique à l'hébreu biblique), la Guemara l'est en araméen, ayant été compilée à Babylone. La notion de Guemara est à peu près équivalente à celle de Talmud en hébreu, terme bien plus connu. Deux « versions » du Talmud existent, le Talmud de Babylone et celui de Jérusalem, en réalité le résultat des compilations des discussions tenues dans les académies babyloniennes d'une part et galiléennes de l'autre. Le Talmud de Jérusalem ayant été terminé à la hâte, sous la pression des circonstances historiques, deux siècles avant celui de Babylone, c'est ce dernier qui fait autorité lorsque les deux se contredisent (y compris deux versions différentes de l'enseignement d'un rabbi). Les juifs pratiquants (rabbanites) suivent les explications traditionnelles de ces textes. Les Karaïtes, eux, ne suivent que la Miqra, c'est-à-dire la Torah. Autres vues sur la Torah et ses traductionsPoint de vue chrétienLe christianisme confirme que les lois torahiques de l'Ancien Testament sont d'origine divine, mais il les réinterprète selon les principes attribués au Christ, lui-même héritier du courant prophétique du judaïsme, privilégiant l'application spirituelle, morale et intérieure des préceptes au légalisme. Les positions chrétiennes peuvent être résumées notamment comme suit :
Cependant, le Nouveau Testament prescrit aux chrétiens des lois provenant directement de la Torah, notamment « Aime ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19:18 ; comparer avec la Règle d'Or), « Aime ton Dieu de tout ton cœur, ton âme et tes forces » (inspiré du Deutéronome 6:4, c'est-à-dire le Shema Israël) et tous les commandements du Décalogue (Exode 20:1-17). Et Matthieu (5:17) stipule bien que Jésus n'est « pas venu abolir la loi » (la Torah), mais l'accomplir (« la vivre en plénitude »). Dans l'Église anglicane, la confession de foi de Westminster (1646), par exemple, divise les lois mosaïques en catégories civile, morale et cérémoniale, les seules obligatoires étant les morales. Si le reconstructionnisme chrétien voulut les rétablir toutes en vue de construire une théocratie moderne, d'autres estiment qu'aucune loi civile ne s'applique à eux, celles-ci ayant été rédigées en des temps et circonstances révolus, ce qui n'est pas le cas des obligations morales, ni des principes religieux. Depuis la fin du XXe siècle, certains groupes chrétiens, inspirés par le judaïsme messianique, ont affirmé que les lois de la Torah devaient être suivies par les chrétiens, dans une optique et une perspective chrétiennes. Les lois alimentaires, le septième jour, et les jours de fête bibliques sont observés (voir Quartodécimanisme), avec toutefois des variations par rapport aux rites juifs, mais pour la raison que Jésus fut crucifié ce jour[Lequel ?]. Ces chrétiens ne voient pas la Torah comme un moyen d'accomplir la rédemption, mais comme un moyen d'obéir plus complètement à Dieu. Point de vue islamiqueLa Tawrat (Torah) est, avec l'Injil (Évangile) et le Zabur (Psaumes de David), l'un des trois Livres qui furent révélés par Dieu avant le Coran, lequel se veut un « rappel » de ces trois livres. Le mot Tawrat est cité en de nombreux endroits du Coran et désigne l'ensemble des livres révélés à Moïse. L'islam affirme donc que Moïse reçut une révélation, la Tawrat[18]. L'islam fustige toutefois les modifications qui auraient été apportées par les personnes responsables de la conservation des écrits et par certains scribes et prédicateurs, afin de « servir leurs desseins ». D'après la foi islamique, les Écritures juives actuelles ne seraient donc pas la révélation originelle donnée à Moïse, mais contiendraient plusieurs altérations. Point de vue samaritainLa Torah est la seule partie de la Bible hébraïque que les Samaritains considèrent comme d'autorité divine, à l'exception peut-être du Livre de Josué. Tous les autres livres de la Bible juive sont refusés. Les Samaritains refusent aussi la tradition orale juive (telle qu'exprimée dans la Mishna, puis la Gémara et le Talmud). Le Pentateuque samaritain comporte environ 2 000 versets différents de la version massorétique. La Bible samaritaine est rédigée en abjad samaritain, la forme primitive de l'alphabet hébreu, dite proto-cananéenne, que les Judéens ont abandonnée pour l'écriture carrée assyrienne. On considère cet alphabet comme fidèle à celui utilisé avant la captivité babylonienne. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
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