1502-1512 : à la suite de la défaite de Charles le Téméraire, lors de la bataille de Nancy en 1477, le château des ducs de Lorraine était dans un état de délabrement avancé.Le duc René II ordonna en 1502 la reconstruction du château dans le style de l'époque, à savoir un palais de style Renaissance. Les travaux se poursuivirent jusqu'en 1512, sous le règne du duc Antoine qui est certainement l'instigateur de la porterie comportant sa propre statue équestre.
1515 : Antoine le Bon, successeur de René II est blessé à la bataille de Marignan.
1518 : le rhingrave Philippe-François ayant adopté la Réforme, sans toutefois obliger la population à suivre ce choix, la principauté de Salm comporte une population de protestants réformés et de catholiques qui cohabitent pacifiquement.
le connétable de Montmorency, pour le compte d'Henri II, s'empare de Toul, Metz et Verdun. Henri II de France en profite pour destituer la régente, nièce de Charles Quint, pour laisser seul le Régent qui n'est autre que l'oncle du jeune Charles III.
Selon la légende, le père Fouettard serait né à Metz en 1552 pendant le siège de la ville par l'armée de Charles Quint. Les habitants de la ville firent une procession avec un mannequin à l'effigie de l'empereur à travers les rues avant de le brûler[6]. Ce mannequin pourrait être à l'origine de la légende[7].
création d'une université à Verdun par Nicolas Psaume, évêque. Elle est appelée « Orphanotrophe », puisque des places sont réservées à des orphelins[8].
1565 : les juifs, dont la présence est attestée du IXe au XIIe siècle, sont de nouveau autorisés à s’installer à Metz en 1565[10].
1569 : première mention de la mirabelle qui est mentionnée pour la première fois dans des actes en février 1569, à l'occasion de la visite à Metz du roi Charles IX et de sa mère Catherine de Médicis, les habitants leur offrant des mirabelles confites au sucre[11].
1572 : le duc de Lorraine Charles III et son cousin, le cardinal Charles de Lorraine fondent une université à Pont-à-Mousson[8]. Université confiée aux jésuites par le pape Grégoire XIII dans la bulle in supereminenti[12].
1573 : Marguerite de Valois accompagne son frère le duc d'Anjou, futur Henri III roi de France, jusqu'à Blâmont[13], alors qu'il va prendre possession du trône de Pologne.
1586 : fondation de la cristallerie Saint-Louis, manufacturefrançaise de cristal. C'est la plus ancienne cristallerie de France. Elle appartient au groupe Hermès. Lors de sa création l'établissement fut édifié à Munsthal, dans le Comté de Bitche, qui dépendait du Duché de Lorraine.
les Lorrains créent à Rome une confrérie indépendante sous le nom de Confraternité de saint Nicolas et de sainte Catherine de la Nation de Lorraine et de Barrois, leur autorisant de fait la possession d'une chapelle en propre au sein de l'église Saint-Louis-des-Français, qui constitua ainsi le premier sanctuaire lorrain de Rome.
1590 : Charles III de Lorraine agrandit Nancy, créant de toutes pièces la Ville Neuve, quatre fois plus grande en superficie que la ville-vieille, mais il échoue à faire installer un évêché à Nancy, la France, maîtresse des Trois Évêchés (Metz Toul et Verdun), refusant l'indépendance spirituelle (et politique) des duchés Lorrains.
1598 : création de la foire de Poussay, foire agricole annuelle se déroulant encore au XXIe siècle sur la commune de Poussay dans les Vosges. On fait remonter traditionnellement son origine à une ordonnance de 1598 signée du duc Charles III de Lorraine, bien que l'existence d'une foire à Poussay soit attestée auparavant[16].
1510 en Lorraine : Robert de Lenoncourt, dit le Bon Robert, mort le , ecclésiastique.
1512 à Xivry-le-Franc : Nicolas Bousmard, mort le à Verdun, prélat français.
1517, à Nancy : François Ier, duc de Lorraine et de Bar, mort à Remiremont le .
1528 à Metz dans les Trois-Évêchés : Anuce Foës, en latinAnutius Foësius (décédé à Metz en 1595), humaniste, helléniste et philologue français[17].
Vers 1530 à Nancy : Pierre Leclerc du Vivier (décédé en 1598), conseiller et surintendant des finances du cardinal Charles de Lorraine (1567-1607) et du duc Philippe-Emmanuel de Lorraine (1558-1602).
1544, à Nancy : Renée de Lorraine, morte le à Munich, fille du Duc François Ier de Lorraine et de Christine de Danemark.
1558, à Nomeny : Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur et de Penthièvre, marquis de Nomeny, baron d'Ancenis, gouverneur de Bretagne, mort à Nuremberg le .
à Xaronval : Nicolas Abram (décédé en 1655 à Pont-à-Mousson), jésuite lorrain, philologue et historien, professeur de belles-lettres et d'Écriture sainte.
à Nancy : Israël Henriet, mort en 1661, est un dessinateur, graveur et marchand d'estampes lorrain, naturalisé français.
1591 :
Siméon Drouin (ou Simon Drouin ; Simone ou Simeone Droino en Italien), né en Lorraine à la fin du XVIe siècle (peut-être en 1591)[19] et mort à Nancy vers la fin de l'année 1651[20], est un sculpteur.
1541, août : Valentin Bousch, né à la fin du XVe siècle à Strasbourg, maître verrier et peintre sur vitraux.
1545, à Remiremont : François Ier, duc de Lorraine et de Bar, fils d'Antoine, duc de Lorraine et de Bar, et de Renée de Bourbon-Montpensier, né à Nancy le , régna pendant 363 jours de 1544 à 1545.
↑Date visible dans un cartouche au-dessus d’une porte.
↑Jean-Daniel Pariset, La Lorraine dans les relations internationales au XVIe siècle in Les Habsbourg et la Lorraine, Études réunies sous la direction de J.P. Bled, E. Faucher, R. Taveneaux Presses universitaires de Nancy, 1988. (ISBN2-86480-147-7). p. 50
↑Eugène et Émile Haag, La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire depuis les premiers temps de la réformation jusqu'à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l'Assemblée nationale, tome 4, Cherbuliez, Paris, 1859, pp. 364-365.
↑C'est la date très généralement admise aujourd'hui, qui résulte du fait que l'épitaphe gravée sur le tombeau de Callot indique qu'il est mort le 24 mars 1635, à l'âge de 43 ans. Depuis 1975, les travaux de Pierre Marot ont montré que le recoupement de documents sûrs situe la date de naissance de Callot entre le 25 mars et le 21 août 1592. Cf. Exposition 1992.
↑La date « traditionnelle », donnée par Félibien, est le 28. Mais l'épitaphe du tombeau de Callot donne la date du 24 mars, sans doute la date réelle. G. Sadoul donne cependant le 25, sur la base du texte latin de l'épitaphe écrite par Siméon Drouin.
↑Michel Laclotte, Petit Larousse de la peinture, Paris, Larousse, , p. 130-131