Jack Ralite
Jack Ralite, né le à Châlons-sur-Marne (actuel Châlons-en-Champagne, département de la Marne) et mort le à Saint-Mandé (Val-de-Marne)[1], est un homme politique français. BiographieNé à Châlons-sur-Marne de parents garagistes, Jack Ralite poursuit pendant deux ans des études de lettres après le baccalauréat, puis commence à travailler comme surveillant au lycée Chaptal à Paris en 1948[2]. Cette même année, il adhère au Parti communiste français (PCF). Employé de mairie à Stains en 1951, il élit domicile à Aubervilliers en 1954 et se forme au journalisme[2]. Faisant ses débuts au sein de l'Union française de l'information, il est engagé comme journaliste au quotidien L'Humanité en 1956, chargé de la rubrique « télévision », puis des pages « culture » de l'édition dominicale. En , il est élu au conseil municipal d'Aubervilliers et devient adjoint d'André Karman. Député communiste depuis 1973, Jack Ralite entre au gouvernement en juin 1981, devenant ministre de la Santé puis de l'Emploi, dans les 2e et 3e gouvernements de Pierre Mauroy, de 1981 à 1984[3]. Comme ministre de la Santé, il annonce que la France ne classifiera plus l'homosexualité comme maladie mentale[4]. En 1984, il prend la tête de l'administration municipale d'Aubervilliers et siège au conseil régional d'Île-de-France de 1986 à 1992. Il est élu sénateur le puis réélu le . Il démissionne en 2003 de la mairie d'Aubervilliers au profit de Pascal Beaudet, mais demeure conseiller municipal. Il a également été vice-président de Plaine Commune de 2000 à 2004[5]. Dans l'étude qu'il consacre à Aubervilliers, Julien Durand[Qui ?] fait du mandat de Jack Ralite un moment important dans l'émergence du « vote ethnico-religieux à l'échelle locale »[à définir], tant par la longueur de ce mandat que par le type d'accords passés[6]. Homme de culture, spécialiste reconnu des questions culturelles au Parlement où il siège au sein de la commission aux affaires culturelles, il s'engage pour l'exception culturelle et contre les accords de libéralisation du commerce projet d'Accord Multilatéral sur les Investissements (AMI) à l'OCDE et AGCS de l'Organisation mondiale du commerce. On lui doit également d'avoir organisé avec Carlo Ossola la rencontre, à Aubervilliers, entre des élèves du lycée Le Corbusier et des professeurs du Collège de France autour de grands textes de la littérature mondiale[7]. En sa qualité de ministre, il inaugure le en compagnie de Louis Mermaz et Christian Nucci, le musée de la Révolution française[8]. Animateur des États généraux de la culture depuis 1987, et président des Carnets Bagouet depuis 1997, il siège aux conseils d'administration du Théâtre du Peuple depuis 1999, du Festival Paris quartier d'été depuis 1996, de la Cité de la musique entre 1999 et 2006, du Théâtre national de la Colline et de l'Ensemble intercontemporain depuis 2002 et du Centre des monuments nationaux de 2004 à 2008. Il est aussi membre du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, du Conseil national de l'innovation pour la réussite scolaire, et de la fondation Agir contre l'exclusion[9]. Il est le premier lauréat du prix des auteurs de la SCAM 2009. Il refuse une quatrième fois la Légion d'honneur en 2012 :
Sa mort est annoncée le par la maire d'Aubervilliers Mériem Derkaoui[12]. Incinéré au crématorium du Père-Lachaise, ses cendres sont ensuite déposées au cimetière d'Aubervilliers[13]. Synthèse des fonctions et des mandatsMandats locaux
Mandats parlementaires
Fonctions ministérielles
Publications
Voir aussiBibliographie
Liens externes
Références
|