Jacques Fournier (prêtre)Jacques Fournier
Jacques Fournier, né le à Nevers (Nièvre) et mort le à Paris, est un prêtre catholique engagé dans la vie associative, les patronages et l'éducation des jeunes. Il est aussi chanoine honoraire de la cathédrale Notre-Dame de Paris. BiographieJacques Fournier naît le à Nevers. À la suite d'études au grand séminaire d'Orléans puis à l'université de Fribourg (Suisse), il est ordonné prêtre le pour le diocèse de Paris[1] par le cardinal Roncalli alors nonce apostolique à Paris. Il meurt à 99 ans, le [2],[3]. Ses obsèques sont célébrées le à 11 h à la chapelle de la Maison Marie-Thérèse, maison de retraite pour les prêtres et religieux, dans le 14e arrondissement de Paris. Service pastoralIl est successivement vicaire à Saint-Médard (-), à l'Immaculée-Conception (-), puis à Saint-Joseph (-). À partir du , il assure également l'aumônerie du lycée Honoré-de-Balzac et de l'École nationale de commerce. De 1967 à 1987, il est membre de la commission nationale pour le dialogue catholique-orthodoxe, tâche facilitée par ses engagements au sein de l'Association France-URSS. Le , il se voit confier le centre religieux international du palais des congrès, puis en , il fonde avec Jacques Perrier et André Vingt-Trois la station Radio Notre-Dame à la demande de Jean-Marie Lustiger. Nommé chapelain de la cathédrale Notre-Dame à partir du , il fonde et dirige le centre d'information et de documentation religieuse. En 1995, la Conférence des évêques de France lui confie la création du réseau internet de l'Église en France. Le , Jean-Marie Lustiger le choisit comme secrétaire particulier et, le , il est nommé aumônier des aéroports de Paris-Orly et de Paris-Charles-de-Gaulle[4]. En 1998, il participe à la création du service Minitel 36 15 Gabriel[3]. Il termine sa carrière à l'église Saint-Roch[J 1]. La vie associative et l'éducation populaireLe chanoine Jacques Fournier est aussi connu pour ses engagements bénévoles dans la vie associative et particulièrement dans les domaines de l'éducation populaire et du sport. Dès 1957, aumônier du patronage parisien « Les bleus blancs », il est un des 5 membres fondateurs — avec son confrère l'abbé Proust, aumônier de la très importante « Union régionale de Seine et Oise » (URSO) — de la sous-commission « Liaison et développement » de la Fédération sportive de France (FSF)[J 2] à l'origine du « Centre de liaison inter-foyers-Clubs » (CLI). Celui-ci cède ensuite la place à une « Commission fédérale d'expansion »[J 3] puis en 1969 au « Service d'études et liaison des foyers-clubs » (SELF)[J 4] après la transformation de la FSF en Fédération sportive et culturelle de France (FSCF). Jacques Fournier est véritablement l'âme de ce groupe : l'essentiel des textes rédigés alors est de sa plume ainsi que la stratégie mise en œuvre[J 5]. Pendant plus de 15 ans, quelles que soient ses autres affectations et sans titre officiel, il reste disponible pour l'équipe qu'il a ainsi créée autour de responsables issus largement de son propre patronage[J 6]. Il s'investit aussi dans les grands moments de la fédération — FSF puis FSCF — de 1954 au Vel d'hiv à 1978 à l'agora d'Évry[J 7]. À cette dernière occasion, il est l'auteur des textes du spectacle mis en scène avec Jean-Claude Baudoin et André Chesne[J 8]. Ses éditoriaux dans le bulletin fédéral Les Jeunes[J 9] ne passent pas inaperçus[J 10] mais il préfère souvent laisser à d'autres le soin de présenter certains textes d'orientation, en particulier à Pierre Lacroix, auteur d'un ambitieux projet de pédagogie existentielle[J 11]. À partir de 1970, il adapte les formations du SELF aux exigences du nouveau Brevet d'aptitude à l'animation socio-éducative (BASE) et instaure une préparation par correspondance de ce cursus de diplômes d'État[J 12]. L'opération prend fin avec la création du brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur en accueils collectifs de mineurs (BAFA) et des Centres de vacances et de loisirs (CVL) en 1973[J 12]. Une nouvelle aventure commence avec l'émergence d'une nouvelle équipe[J 13]. Le SELF se transforme en Commission culturelle mais entre-temps il a contribué à former près de 3 000 cadres polyvalents pour les associations de la FSCF[J 12]. Le sport internationalEn 1964, la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), invite la FSF à un voyage d'études en Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Dans le cadre de l'Association France-URSS, le chanoine Jacques Fournier, prêtre et reconnu comme tel au sein de la dite-association[N 1], organise ensuite avec l'agence officielle Intourist de très nombreux voyages d'études et déplacements sportifs dans l'ex-URSS. PublicationsL'abbé Jacques Fournier a publié de nombreux articles, particulièrement sur l'histoire et le contenu du trésor de Notre-Dame et plusieurs préfaces. Il a participé à l'Encyclopédie Théo, ouvrage collectif publié chez Fayard et publié divers ouvrages :
Ses sermons font l'objet de publications[6] et, pionnier des technologies de l'information et de la communication (TIC), il anime un site d'information et d'actualités religieuses (Infocatho)[7]. DistinctionsJacques Fournier est nommé chapelain de Notre-Dame de Paris le puis chanoine honoraire le [4]. Il est également : Chevalier de l'ordre national du Mérite et titulaire de la Médaille de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif, bronze. Notes et référencesNotes
Références
AnnexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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