Z vient du zêta, 6e lettre de l'alphabet grec (Ζ en capitale et ζ en minuscule). Présent dans les premiers modèles de l'alphabet latin, descendant directement de l'alphabet étrusque, le Z, inutile aux Romains, a été supprimé au IVe siècle av. J.-C. : le son qu'il représentait s'étant transformé en "r", n'existait plus. Il fut remplacé par G puis réintroduit au Ier siècle av. J.-C.[1] par les Romains qui en eurent à nouveau l'utilité pour noter des mots empruntés au grec ancien. Ils l'ont réintroduit et relégué à la fin de l'alphabet. Pour plus de détails, consulter l'article rhotacisme.
Tracé
On ne trouve couramment qu’une seule variante du « Z » (en capitale) avec un tracé similaire au zêta grec, mais il existe une variante avec une barre sur la diagonale.
La variante cursive s’accompagne d’une boucle.
Forme de z utilisée dans ‹ a tous noz autres › dans Heures, à la louange de la vierge Marie, 1525.
↑Minerva : introduction à l'étude des classiques scolaires grecs et latins ; ouvrage adapté aux besoins des écoles françaises (lire en ligne)
Sources
(en) George Hempl, « The Origin of the Latin letters G and Z », Transactions and Proceedings of the American Philological Association, The Johns Hopkins University Press, vol. 30, , p. 24–41 (DOI10.2307/282560, JSTOR282560)
Kristoffer Nyrop (trad. Emmanuel Philipot), Manuel phonétique du français parlé, Copenhague, Nordiske forlag, (lire en ligne)