Bataille de PavlivkaBataille de Pavlivka
Invasion de l'Ukraine par la Russie de 2022 Batailles Front Nord (Jytomyr, Kiev, Tchernihiv, Soumy) Offensive de Kiev (Jytomyr, Kiev) :
Campagne de l'Est (Donetsk, Louhansk, Kharkiv) Kharkiv :
Nord du Donbass:
Centre du Donbass: Sud du Donbass :
Campagne du Sud (Mykolaïv, Kherson, Zaporijjia) Frappes aériennes dans l'Ouest et le Centre de l'Ukraine Guerre navale Débordement
Massacres
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
La bataille de Pavlivka est un engagement militaire faisant partie de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, entamé le . Le village de Pavlivka est en première ligne après l'arrêt de l'offensive russe dans l'oblast de Zaporijjia. Au cours de la bataille, Pavlivka change plusieurs fois de mains ; la Russie en revendique finalement la prise le , au prix de lourdes pertes. BatailleLe 3 novembre, la 155e brigade d'infanterie navale de l'armée russe lance une offensive avec le soutien de chars et de l'artillerie pour prendre Pavlivka, avec pour objectif de capturer la localité de Vouhledar et de créer une zone tampon pour protéger les lignes d'approvisionnements passant par Volnovakha des tirs d'artillerie de 152/155 mm[3]. Le contrôle du village de Pavlivka change plusieurs fois au cours de la bataille[4],[5]. Le , les forces russes, commandées par Roustam Mouradov[6], chassent l'armée ukrainienne de la ville et revendiquent la prise du village. Cependant, elles subissent de lourdes pertes en raison de la forte résistance ukrainienne et du mauvais temps[7]. La 155e brigade en particulier aurait perdu près de 300 hommes et la moitié de son matériel au cours de l'assaut[6]. Selon le magazine Forbes, ces pertes sont bien trop élevées, pour des unités ne comptant que 3 000 soldats, en comparaison des gains réalisés[8]. Le 15 novembre, le chef séparatiste Alexandre Khodakovski affirme que les dirigeants militaires russes ont tenté d'imputer l'échec initial de l'offensive au commandant de la 40e brigade d'infanterie navale de la flotte du Pacifique pour ne pas avoir correctement soutenu la 155e brigade d'infanterie navale. Il précise en outre que des éléments de la 40e brigade d'infanterie navale sont déployés pour soutenir et poursuivre l'offensive[9]. Khodakovski se plaint enfin du « maigre résultat » de la bataille et de l'incapacité des troupes russes à effectuer une percée[8]. ConséquencesLes soldats de la 155e brigade d'infanterie navale rédigent une lettre à l'intention d'Oleg Kojemiako, gouverneur du kraï du Primorié, dans laquelle ils se plaignent des erreurs tactiques de leur commandement et des pertes subies[6]. AnalyseLe 27 novembre, le ministère britannique de la Défense affirme que la Russie et l'Ukraine ont des forces importantes engagées dans ce secteur, l'infanterie navale russe ayant subi de lourdes pertes. Il affirme que la zone reste fortement contestée, probablement en partie parce que la Russie estime que la zone a un potentiel en tant que point de lancement d'une future avancée majeure vers le nord pour capturer le reste de l'oblast de Donetsk contrôlé par l'Ukraine. Cependant, le ministère de la Défense estime qu'il est peu probable que la Russie soit en mesure de concentrer suffisamment de forces de qualité pour réaliser une percée opérationnelle[10]. Références
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