L'armée de l'Air ukrainienne indique avoir détruit un chasseur-bombardier russe Su-34, qui tentait de frapper les positions avec des bombes aériennes guidées[9],[10].
Le ministère russe de la Défense indique une nouvelle attaque massive sur la Crimée annexée dans la nuit et qu'ils ont réussi à neutraliser 38 drones dont la plupart attaquait Feodosiia, Crimée[12]. Des militants du mouvement Atesh rapportent que l'un des plus grands dépôts pétroliers de la péninsule était en feu dans la ville. La base aérienne de Hvardiïske (Crimée), une installation secrète, a été touchée en Crimée, des hélicoptères Ka-52, plusieurs officiers russes ont été tués et la circulation sur le pont de Crimée a été interrompue[13],[14],[15],[16].
La France évalue son aide militaire à l'Ukraine à 2,6 milliards d'euros[18]
Un article du magazine Forbes indique qu'une unité russe, vraisemblablement le 488e régiment de fusiliers motorisés de la Garde, a attaqué des positions tenues par la 60e brigade mécanisée ukrainienne à Yampolivka(ru), dans l'oblast de Donetsk comprenant ce qui semblait être des tracteurs blindés MT-LB et au moins un char T-90. Ce qui était inhabituel, c'était ce qu'il y avait dans le groupe d’assaut plusieurs buggies Desertcross 1000-3 chinois[19],[20],[21]. La 60e brigade mécanisée ukrainienne a bombardé le groupe d'obus à sous-munitions, puis a tiré dessus avec des drones chargés d’explosifs. Le T-90 et plusieurs Desertcross 1000-3 gisaient détruits parmi un grand nombre de Russes morts[22],[23].
L'armée ukrainienne aurait bombardé la gare de Glouchkovo, située dans l'oblast de Koursk et une attaque de drone, a entraîné la destruction d'un réservoir de carburant du dépôt pétrolier de Goubkine situé dans le village de Dolgoïe, dans l'oblast de Belgorod[27],[28].
La Russie affirme avoir fait décoller un chasseur Su-27 pour intercepter trois avions militaires français, un AWACSE-3F et deux chasseurs Rafale-S qui s'approchaient de sa frontière au-dessus de la mer Noire. « A l'approche du chasseur russe, les appareils militaires étrangers ont fait demi-tour »[29],[30].
Un M142 HIMARS chargé sur un camion de la 27e brigade de lance-roquettes ukrainienne stationné à découvert, à l'orée d'une forêt à Nykanorivka, dans l'oblast de Donetsk, à environ 40 km de la ligne de front a été détruit par un tir d'Iskander russe, après avoir été repéré par un drone d'observation[36],[37]. Le Président
Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Kyriákos Mitsotákis sont en visite sur la port d'Odessa[38] et juste après des frappes russes touchent la ville faisant cinq morts.
La Russie a affirmé avoir repris la partie sud de Robotyne[42].
La Norvège a annoncé le paiement de 1,6 milliard de couronnes (153 millions de dollars) en faveur de l'initiative tchèque visant à acheter des munitions d'artillerie pour l'Ukraine[43]. Le secrétaire britannique à la Défense, Grant Shapps, a également annoncé un don de 10 000 drones à l'Ukraine lors de sa visite à Kyïv[44].
L'ancien chef de l'armée ukrainienne, le général Valeri Zaloujny, a été nommé nouvel ambassadeur d'Ukraine au Royaume-Uni[45].
Le président tchèque Petr Pavel a annoncé que le projet d'achat de 800 000 obus d'artillerie pour l'Ukraine avait atteint son budget cible grâce aux contributions de 18 pays, ajoutant que les livraisons à l'Ukraine commenceraient d'ici « quelques semaines »[46].
L'ambassadeur Serhiy Kyslytsya affirme que Poutine essaye d'interrompre les exportations de céréales de l'Ukraine en bombardant les ports de la mer Noire[54].
La Russie utilise des bombes planantes de la génération FAB-1500, amélioration des KAB-1500(uk), de grande puissance et de précision[64] qui aurait donné un avantage pour la progression vers Adviïvka.
Un avion de transport militaire Il-76 russe, avec 15 personnes à bord, s'écrase dans l'oblast d'Ivanovo[70]. Selon les médias russes, la cause de l’accident d’avion était un oiseau aspiré par le moteur[71].
À Belgorod, un drone ukrainien a endommagé un bâtiment du FSB, touchant la façade et les fenêtres[75].
Plus tard, dans une émission en direct sur Internet, la Légion « Liberté de la Russie », le bataillon sibérien et le Corps des volontaires russes, groupes armés d'opposition à Vladimir Poutine en Russie, font une déclaration commune : « Nous nous adressons à nos concitoyens : les habitants de la ville de Belgorod, les fonctionnaires de l'administration de Belgorod et tous ceux qui nous écoutent. Les assassins de Poutine lancent des attaques massives contre des villes ukrainiennes pacifiques, se cachant parmi vos maisons, les écoles de vos enfants et les institutions de l'État. Chaque jour, des dizaines de personnes ordinaires et innocentes (en particulier des femmes et des enfants) sont tuées par des bombardements depuis Belgorod. Les bombardements de l'Ukraine depuis le territoire de Belgorod doivent cesser ! C’est pourquoi nous sommes contraints de mettre le feu à des postes militaires stationnés dans les villes de Belgorod et de Koursk. Pour éviter les pertes civiles, nous demandons instamment à tout le monde de quitter les villes immédiatement. Nous appelons les autorités locales à préserver les vies et à commencer l’évacuation des villes de Koursk et de Belgorod. »[76],[77],[78].
Le journal The Guardian rapporte que l'entreprise allemande Rheinmetall prévoit de construire au moins quatre usines en Ukraine. Rheinmetall a enregistré un chiffre d’affaires record de 7,2 milliards d'euros en et vise à dépasser les 10 milliards d’euros en . La société a déclaré que les usines en Ukraine produiront des obus, du matériel militaire, de la poudre à canon et des armes antiaériennes[82],[83].
15 mars
Des drones ukrainiens ont attaqué la raffinerie Pervy Zavod de l'oblast de Kalouga, causant des dommages à l'usine et un incendie[84].
Le dissident russe Oleg Orlov, âgé de 70 ans et emprisonné au centre de détention provisoire no 5 dans le nord-ouest de Moscou, s'est vu proposer de signer un accord pour être envoyé dans la zone de guerre[86],[87].
Les forces russes affirment avoir abattu quatre drones près de la base aérienne Engels-2 dans l'oblast de Saratov. Des responsables des services de renseignement ukrainiens déclarent que « des cibles ont été touchées »[105],[106]
21 mars
Le général Sergueï Choïgou, affirme que la Russie va lever quatorze divisions et seize brigades pour former deux armées interarmes[107].
Le ministère russe de la Défense déclare que l'Ukraine a attaqué l'oblast de Belgorod pour le sixième jour consécutif, en utilisant des lance-roquettes multiples RM-70[109].
22 mars
Dans la nuit, la Russie a mené une attaque avec 151 moyens d'attaque aérienne. Les forces de défense aérienne ont détruit 55 drones kamikazes de type Shahed et 37 missiles de différents types. La Russie a utilisé :
Les défenseurs ont détruit 92 cibles aériennes, dont 55 Shahed, 35 missiles de croisière Kh-101/Kh-555 et deux missiles guidés Kh-59[110].
Le président ukrainien a affirmé que la Russie avait mené de nombreuses attaques sur l'Ukraine, avec notamment « plus de 60 drones explosifs et près de 90 missiles. Le monde voit les cibles des terroristes russes aussi clairement que possible : des centrales électriques et des lignes d’approvisionnement en énergie, un barrage hydroélectrique, des immeubles résidentiels ordinaires, et même un trolleybus »[111],[112].
Une attaque par huit missiles a frappé le barrage de la centrale hydroélectrique du Dnipro à Zaporijjia sans provoquer de brèche[113],[114].
Attaque massive de missiles sur l'Ukraine le 22 mars 2024
Le Crocus City Hall à Krasnogorsk (oblast de Moscou), a été attaqué lors d'une fusillade de masse et d'un incendie criminel qui ont tué au moins 144 personnes, revendiqué par l'État islamique au Khorassan[115],[50]. L'État islamique revendique la responsabilité de l'attaque. Néanmoins, les médias de propagande russes ont immédiatement blâmé Kiev. NTV a même diffusé une fausse vidéo dans laquelle le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine « a confirmé son implication dans l'attaque »[116]. Les services de renseignement ukrainiens ont qualifié l'attaque de « provocation planifiée et délibérée par les services spéciaux russes à la demande de Poutine » pour justifier une escalade sur le front[117],[118]
De nouvelles attaques sur la région de Belgorod font deux civils morts[121] et sept blessés.
La centrale hydroélectrique et le barrage de DniproHES sont touchés par huit missiles russes[122],[123] et sont mis hors service faisant un mort, le chauffeur et son trolleybus qui traversaient sur le barrage.
La Russie exige que l'Ukraine renonce à ses projets d'adhésion et d'alliances, notamment avec l'OTAN afin d'adopter un statut de neutralité totale. Cet ultimatum est rejeté par Kyïv comme étant une ingérence dans sa souveraineté[124].
L'Ukraine affirme avoir endommagé les navires de débarquementYamal et Azov du projet 775[128],[129].
Le secrétaire à la Défense britannique, Grant Shapps, indique : « La Russie est présente en mer Noire depuis 1783, mais elle est désormais contrainte de laisser sa flotte à quai. Et, même là, les navires de Poutine coulent ! »[130],[131]
Selon l'ISW, les forces russes ont fait des avancées confirmées dans la région d'Avdiïvka dans le cadre de batailles de position le long de toute la ligne de front[132].
Un tribunal de Moscou a inculpé par contumace le chef du SBU, Vassyl Maliouk, de « terrorisme » pour son rôle dans des attaques contre des cibles russes[133].
La Russie frappe des centres énergétiques en Ukraine, trois centrales à l'arrêt dans les oblasts de Dnipropetrovsk, Poltava, et Tcherkassy avec des coupures d'électricité dans une dizaine de régions[139]. La Force aérienne ukrainienne rapporte que la Russie a utilisé trente-neuf missiles et soixante drones de combat lors de la dernière attaque, la défense aérienne ukrainienne en ayant intercepté vingt-six puis cinquante huit drones[140].
Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale française, est en déplacement à Kyïv et a rencontré le président Zelensky ; elle déclare « rien n’est a priori exclu » pour soutenir l'Ukraine[141].
Pour la première fois, l’armée d’occupation russe a utilisé la bombe aérienne lourdeODAB-1500, de 1500 kg, en Ukraine, attaquant la ville de Velyka Pyssarivka, dans l'oblast de Soumy. Comme le souligne Julian Röpke, analyste des données ouvertes chez BILD, après l'impact de l'ODAB-1500, un nuage de fumée de 1 km de haut s'est élevé dans le ciel[142]. Une bombe aérienne à détonation volumétrique (ODAB) est un projectile thermobarique de l'ère soviétique qui, environ 10 mètres avant d'atteindre la cible, libère un liquide inflammable sous forme d'aérosol et y met le feu[143].
Les Forces ukrainiennes ont repoussé une attaque mécanisée russe près de Tonenke(uk) dans la région d'Avdiivka[147],[148]. C'est la première attaque de cette ampleur depuis le début de la campagne russe pour prendre Avdiivka, qui a commencé fin octobre 2023. Le 6e régiment de chars de la Garde, qui dépend de la 90e division de chars de la Garde a utilisé 36 chars et 12 véhicules de combat d'infanterie dans l'attaque[149], dont 12 chars et huit véhicules de combat d'infanterie BMP ont été détruits par les Ukrainiens de la 25e brigade aéroportée[150],[151]. Les images de géolocalisation ont montré un grand nombre d'équipements détruits et endommagés, et les Russes n’ont pas réussi à percer la ligne de défense ukrainienne. Selon les experts, la résistance des forces du bataillon pourrait indiquer que les réserves opérationnelles accumulées par les troupes russes dans cette zone ne seront pas en mesure de garantir l'avancée des Russes vers l’ouest dans un avenir proche. Pendant ce temps, les forces russes ont fait des avancées confirmées près d'Avdiivka et au sud-ouest de la ville de Donetsk dans le cadre de batailles incessantes de position le long de toute la ligne de front[152],[153]. L'Institut pour l'étude de la guerre prédit que les Russes lanceront une offensive majeure à l'été ou à la fin du printemps/été sur l'une des lignes de front, très probablement dans le Donbass[154],[155].
↑« Guerre en Ukraine, jour 764 : 26 drones interceptés, le premier ministre ukrainien à Varsovie », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )