Peuplée de 3 794 habitants au recensement de 1962, elle fusionne le (ainsi que la commune de Saint-André-d’Ornay) avec La Roche-sur-Yon, préfecture de département. Devenue un quartier de la commune absorbante, appelé « le Bourg-sous-la-Roche », elle ne correspond pas exactement à l’ancienne commune bourgadine.
Géographie
La commune du Bourg-sous-la-Roche-sur-Yon se situait au centre du département de la Vendée. Du point de vue paysager, le territoire relevait du Bas-Bocage.
La mention la plus ancienne du Bourg remonte au Xè siècle. Le lieu se nomme alors le plus souvent en latin Monasteria super Rocham ou Monasteriis super Rocham, en français "Les Moutiers-sur-Yon"[2],[6]. Les chartes des XIè et XIIè siècles indiquent en effet l'existence de deux églises jumelles données à l'abbaye de Marmoutier et tenues par le même chapelain[7]. A partir du XIVè-XVè siècle, il n'y a plus qu'une seule église paroissiale, l'église Saint-Pierre, et le nom du lieu se fixe pour devenir "Le Bourg-sous-la-Roche"[7],[8]. Sur le plan féodal, la plus grande partie de la paroisse se trouve dans la mouvance des vicomtes de Thouars à travers trois baronnies vassales : Brandois (Brem), Mareuil et la Chaize-le-Vicomte. Le seigneur, puis prince de La Roche-sur-Yon, dont le château se trouve pourtant à quelques dizaines de mètres des limites de la paroisse, n'y possède que peu de droits, essentiellement le long de l'Yon[8],[9]. Lors de la guerre de Vendée, le Bourg se trouve en pays insurgé ; son capitaine de paroisse, Pierre Rezeau, deviendra l'un des chefs de division de Charette[8]. En 1827, la commune absorbe celle voisine de Château-Fromage, peuplée au recensement de 1821 de 287 habitants[10] ; cette commune de Château-Fromage porta, durant la Révolution, le nom de Les Fromages[10].
Au recensement de 1962, soit deux ans avant l'absorption par La Roche-sur-Yon, la population de la commune est de 3 794 habitants.
Historiquement, à partir du début de la Révolution, la commune appartenait au canton de La Roche-sur-Yon, dans le district de La Roche-sur-Yon[3]. De 1801 à 1810, Le Bourg appartient à l’arrondissement de Montaigu[5], puis à celui de La Roche-sur-Yon à partir de 1810, toujours dans le cadre du canton de La Roche-sur-Yon[3].
↑ ab et cJean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN2-84561-263-X), p. 58.
↑Eugène Aillery, Pouillé de l’évêché de Luçon, Fontenay-le-Comte, Robuchon, , 211 p. (BNF30006044, lire en ligne), p. 34-35.
↑ a et b« Le Bourg-sous-la-Roche », Dictionnaire historiques des communes, archives départementales de la Vendée et Société d’émulation de la Vendée, (lire en ligne).
↑ ab et cY. du Guerny, Dictionnaire topographique, historique et géographique de la Vendée - Canton de la Roche-sur-Yon, Luçon, imprimerie H. Rezeau, (lire en ligne)
↑Amiral de Maupeou Monbail, Les princes de La Roche-sur-Yon, Fontenay-le-Comte, Imprimerie P. et O. Lussaud frères,
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée en italique, cela signifie qu’une nouvelle entité est créée.