Le territoire municipal des Châtelliers-Châteaumur s'étend sur 1 834 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 161 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 134 et 240 mètres[2],[3].
La commune des Châtelliers-Châteaumur est située à la frontière même de la Vendée, non loin du département voisin des Deux-Sèvres et de sa commune de Saint-Amand-sur-Sèvre. Quatre autres communes la bordent : La Flocellière, Saint-Michel-Mont-Mercure, Les Epesses et Treize-Vents. La commune des Châtelliers-Châteaumur comporte trois petites buttes, l'une à Châtelliers (où se situe l'église), et une autre à Châteaumur (où se situe le château). Une seule rivière la traverse : la Sèvre Nantaise.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Durant la Révolution, la commune de Châteaumur porte le nom de « Libre-Mur »[4].
En poitevin, la commune des Châtelliers était appelée « Chatelàe »[5].
Histoire
Les Châtelliers-Châteaumur formaient autrefois deux paroisses distinctes. Le chef-lieu de la seconde était même de beaucoup le plus important. Châteaumur possédait en effet un château florissant, siège d'une baronnie relevant de Thouars. L'agglomération autour de la forteresse était relativement considérable tandis qu'aux Châtelliers deux ou trois maisons seulement entouraient le modeste clocher. Les deux églises ayant été brûlées à l'époque de la Révolution, et celle des Châtelliers ayant seule été relevée de ses ruines, on réunit les deux paroisses en une seule et le chef-lieu fut fixé aux Châtelliers. Le chef-lieu de la paroisse entraîna celui de Châteaumur en décadence devint ainsi doublement une simple annexe des Châtelliers[pas clair] : « Orpoter illium crescere, me autem minui »[C'est-à-dire ?]. D'après le Grand Gauthier (XIVe), la plus ancienne dénomination des Châtelliers serait De Castellariis. Le pouillé d'Alliot (1648) en signalant le prieuré-cure du Châtellier, traduisait le pluriel officiel par un singulier et depuis lors, on écrit tantôt le Châtellier, tantôt les Châtelliers.
Le site de Châteaumur est mentionné pour la première fois dans un document daté de 950. Très puissante jusqu'à la révolution, cette baronnie qui est détenue par plusieurs familles successives, possède un droit de justice sur 32 paroisses aux alentours.
Au lieu-dit la Marronnière, un souterrain refuge a été découvert[6].
L'ordonnance royale du consacre la réunion des deux paroisses des Châtelliers et de Châteaumur pour ne former qu'une commune. Aux Châtelliers-Châteaumur deux bourgs se regardent. L'un, situé sur la butte à 212 mètres d'altitude, s'organise autour de l'église paroissiale.
L'autre, plus bas, conserve les vestiges d'un donjon XIIe siècle, ancien siège de la baronnie de Châteaumur. Entre ces deux bourgs, un petit centre industriel s'est installé récemment au cœur du Haut Bocage vendéen et au bord de la Sèvre nantaise.
D'argent à l'aigle de sable, becquée, lampassée et membrée de gueules, à la bordure soudée d'or chargée de neuf merlettes aussi de sable ordonnées en orle, au franc-canton aussi de gueules.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 745 habitants, en évolution de +3,91 % par rapport à 2008 (Vendée : +5,7 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
En 2008, Les Châtelliers-Châteaumur comptait 717 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupait le 12 488e rang au niveau national, alors qu'elle était au 11 954e en 1999, et le 215e au niveau départemental sur 282 communes.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,9 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
52,9 % d'hommes (0 à 14 ans = 18,7 %, 15 à 29 ans = 20,7 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 16,3 %) ;
47,1 % de femmes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 23,5 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 21 %).
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[17]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,2
7,3
75 à 89 ans
10,6
14,9
60 à 74 ans
15,7
20,9
45 à 59 ans
20,2
20,4
30 à 44 ans
19,3
17,3
15 à 29 ans
15,5
18,9
0 à 14 ans
17,4
Lieux et monuments
Châteaumur possède un château du XIIe siècle. La porte d'entrée a conservé son dispositif du pont-levis, en grande partie masqué par les maisons accolées aux murs. Au centre se dresse le donjon.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
La butte des Châtelliers conserve tous ses secrets. Son sommet qui a probablement servi de camp fortifié à l'époque gallo-romaine possède deux tumulus dont l'origine est inconnue. L'un est surmonté d'une croix de granit, l'autre d'une statue en bronze de la Vierge.
La commune possède aussi deux anciens lavoirs rénovés.
Le parc des Lavandières, réalisé en 2001, est intégré dans un sentier pédestre. Il permet une promenade au bord de l'eau[19].
Notes et références
Notes
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN2-84561-263-X), p. 96.
↑* Ses souterrains-refuges Begaud J.-M., Sarrazin J. & V. (2012), Souterrains-refuges du canton de Pouzauges, Vendée, édition Adane, collections Archéologie des mondes souterrains, 162 p., (ISBN978-2-9539407-3-2).
↑« Jean Arnou, maire de la commune pendant 24 ans, s’est éteint », Ouest-France, (lire en ligne).
↑« Réélection de Marie-Jo Boulay au poste de maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
↑« Francis Tetaud a pris ses nouvelles fonctions », Ouest-France, (lire en ligne).
↑« Les élus UDI de la Vendée », sur le site de la fédération de la Vendée de l’UDI [lire en ligne].
↑« Conseil municipal du 4 janvier 2016 », laflocelliere.fr, (lire en ligne).
↑Sèvremont, « Le conseil », Ballade sèvremontaine, no 13, , p. 2 (lire en ligne [PDF]).
↑Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN978-2-343-07867-0), p. 380.
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée en italique, cela signifie qu’une nouvelle entité est créée.