Célèbre carrefour et relais de poste des Quatre-Chemins-de-l'Oie (entre Nantes-Bordeaux et Paris-Les Sables-d'Olonne), elle est l'une des quatre communes déléguées d’Essarts en Bocage du au . Le , la commune est rétablie avec celle voisine de L’Oie.
Géographie
Le territoire municipal de Sainte-Florence s'étend sur 1 731 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 91 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 48 et 107 mètres[1],[2].
Située dans la région du Bas-Bocage, à prédominance rurale et aux paysages boisés, elle se signale notamment par la vaste forêt domaniale de l'Herbergement, qui doit son nom à la Seigneurie dont elle dépendait au Moyen Âge, le château de l'Herbergement-Ydreau et dont chênes et charmes couvrent plus de 250 hectares. La commune est traversée par la route départementale 160.
Au , Sainte-Florence est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Florence[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[4],[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Essarts en Bocage, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[5]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Toponymie
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La commune de Sainte-Florence a été créée en 1895, en même temps que la commune de L'Oie, par démembrement de la commune de Sainte-Florence-de-l'Oie ; cette dernière avait porté, durant la Révolution, le nom de L'Hébergement-Idreau[8].
Histoire
Première mention du village de Sainte Florence en 1306.
Source : De lhommeau Louis, Églises de Vendée du XIe à nos jours, Archives départementales de Vendée
BIB MEM 615/1-2.
Lors de la guerre de Vendée, mais déjà à la Révolution, la forêt de l'Herbergement fut le théâtre de nombreux combats entre républicains et vendéens, à proximité des Quatre-Chemins-de-l'Oie. C'est là que, le 8 décembre 1793, le général Charette attaque et enlève en une demi-heure un camp de 2 000 républicains.
Après plusieurs pétitions issues d'un collectif mené par l'ancien président de la communauté de communes du Pays-des-Essarts, et une enquête publique prescrite par le préfet de la Vendée, ce dernier, contre l'avis du conseil municipal d'Essarts en Bocage, et contre l'avis du commissaire enquêteur nommé par lui-même, décide le le rétablissement des communes de Sainte-Florence et L'Oie au [10],[11].
À la suite du rétablissement de la commune de Sainte-Florence, le préfet nomme une délégation spéciale chargée de gérer les affaires courantes à compter du [15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2022, la commune comptait 1 338 habitants[Note 5], en évolution de +7,99 % par rapport à 2016 (Vendée : +5,33 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,7 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
51,7 % d'hommes (0 à 14 ans = 20,7 %, 15 à 29 ans = 21,6 %, 30 à 44 ans = 25,5 %, 45 à 59 ans = 20,1 %, plus de 60 ans = 12,1 %) ;
48,3 % de femmes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 23,4 %, 30 à 44 ans = 23,4 %, 45 à 59 ans = 14,2 %, plus de 60 ans = 16,9 %).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Sainte-Florence comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑À la suite d’arrêtés préfectoraux de rétablissements des communes de L’Oie et de Sainte-Florence à partir du territoire de celle d’Essarts-en-Bocage au , le conseil municipal de cette dernière est dissous au [18],[19].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Freddy Piveteau est le nouveau maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne)
↑« Sainte-Florence a installé son propre conseil municipal », Ouest-France, (lire en ligne).
↑Patrick Guymard, « Municipales partielles : Christelle Gréau est candidate à Sainte-Florence », Ouest-France, (lire en ligne).
↑Yves-René Tapon, « Le divorce entre en vigueur aux Essarts-en-Bocage en Vendée », France Bleu Loire Océan, (lire en ligne).
↑« Un deuxième mandat pour Freddy Riffaud », Ouest-France, (lire en ligne).
↑Association des maires et présidents de communautés de la Vendée, Annuaire des maires et présidents de communautés de Vendée : Édition 2020-2026, , 128 p. (lire en ligne [PDF]), p. 35.
↑Émilien Laquieze-Malmartel, « Le maire d’Essarts-en-Bocage annonce ne pas se représenter aux prochaines élections municipales », Ouest-France, (lire en ligne).
↑« En Vendée, les communes de L’Oie et de Sainte-Florence officiellement divorcées d’Essarts-en-Bocage », Ouest-France, (lire en ligne).
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée en italique, cela signifie qu’une nouvelle entité est créée.
Note : La commune amputée et l’année de création sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de la commune créée ; lorsqu’une commune est composée en italique, cela signifie qu’une entité issue d’une fusion est supprimée.