Le territoire municipal de Saint-Michel-Mont-Mercure s'étend sur 2 572 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 207 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 119 et 290 mètres[2],[3].
Saint-Michel-Mont-Mercure est le point culminant de la Vendée et le site naturel le plus élevé à au moins 100 km à la ronde. L'altitude maximale est d'environ 290 mètres. En 1818, un fil à plomb est installé dans le clocher de l'église, servant de centre de tir de la méridienne de Bayeux et les mesures géodésiques. L'estimation de l'altitude est, à l'époque, « 287 m au-dessus des brisants ».
Le Petit Lay prend sa source à Sèvremont, sur le territoire de Saint-Michel-Mont-Mercure.
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Du XIVe siècle à 1820 environ, la commune s'est appelée Saint-Michel-Mont-Malchus. Durant la Révolution, elle porte le nom de Le Mont-Mercure[4].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 1 976 habitants, en évolution de +1,65 % par rapport à 2008 (Vendée : +5,7 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,8 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
52,8 % d'hommes (0 à 14 ans = 17,4 %, 15 à 29 ans = 26,2 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 21,3 %, plus de 60 ans = 14,6 %) ;
47,2 % de femmes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 20,2 %, 30 à 44 ans = 19,5 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 19 %).
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[13]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,2
7,3
75 à 89 ans
10,6
14,9
60 à 74 ans
15,7
20,9
45 à 59 ans
20,2
20,4
30 à 44 ans
19,3
17,3
15 à 29 ans
15,5
18,9
0 à 14 ans
17,4
Lieux et monuments
Le château de la Bonnelière
Presbytère
Le presbytère est contigu à l'église. Une statue de Notre-Dame-de-Fatima se dresse au centre de la cour.
Église Saint-Michel
D'une hauteur de 52 m (statue comprise), de style néo-roman, l'église est bâtie en deux temps : le chœur et les trois premières travées à partir de 1877 (pour 43 000 francs de l'époque), puis le reste entre 1895 et 1897.
L'architecte reprend un plan assez semblable à celui de l'église de Chambretaud. Il a l'idée de rendre le clocher, surmonté de l'archange saint Michel, accessible aux visiteurs, par un escalier de 199 marches, très étroit.
Le dessin et les coloris sont créés par Frédéric Naulin, maître-verrier aux Sables d'Olonne. Sa forme abstraite est dite « la clé des songes ». « On pourrait y voir, d'un côté, partie haute, l'Archange, bras levé pour la lutte. La progression du plus clair au plus sombre est un appel à l'intériorité pour l'accueil du Mystère[14]. »
L'autel et l'ambon, réalisés par Paul Bouffandeau, alternent le chêne et le frêne.
À la fin du XIXe siècle, une statue de l'archange Michel est sculptée par Paul-Émile Millefaut (1848-1907) avant de rejoindre la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon où elle doit surplomber l'abside, après avoir été présentée à l'exposition universelle de 1889. Les commanditaires souhaitant récupérer la statue avant l'exposition, une réplique exacte est fabriquée et exposée à Paris, puis rachetée en 1897 par Saint-Michel-Mont-Mercure, au prix de 4 400 francs (contre 34 000 pour l'originale de Fourvière), et installée au sommet de son église, point culminant de la Vendée.
En 1907, la statue perd une aile, puis une seconde en 1932. Déstabilisée lors de la tempête du , la statue est entièrement démontée puis descendue, pour restauration. Elle est remise en place le , par hélicoptère, en présence d'une foule nombreuse, après avoir été exposée au public pendant quatre ans.
Le , la statue est à nouveau descendue pour restauration, à l'aide d'une grue, après un démontage partiel : la queue et les ailes du dragon, la tête et une jambe de Saint-Michel ainsi que l'étoile qui termine sa lance. Elle est ensuite entièrement démontée, restaurée, dorée à l'or fin, puis remise en place le , jour de la Saint-Michel, lors d'une grande fête célébrant aussi le 50e anniversaire de sa dernière descente[15],[16].
La restauration est effectuée par la société SOCRA, basée à Marsac-sur-l'Isle, en Dordogne. Une charpente en acier galvanisé est installée dans le clocher pour l'aider à supporter le poids de la statue. Les calculs de structure du clocher sont effectués par le bureau d'études Anova Structures, du Cellier.
Antoine Rigaudeau (1971), capitaine de l'équipe de France de basket-ball, vice champion olympique en 2000, a son père natif de la Commune.
Eugène Charier, alias Gèn Charé (1883-1960), né à Saint-Michel-Mont-Mercure, publie de nombreux textes en poitevin de la région de Saint-Michel-Mont-Mercure/Le Boupère dans les années 1930 et 1950 en particulier dans le Bulletin de la Société Olona. Il est notamment l'auteur de nombreuses adaptations de Fables de La Fontaine[18].
Sports
Au football, Saint-Michel-Mont-Mercure est désormais en entente sportive avec les clubs voisins. Jusqu'en 2005, l'ESSM (Étoile sportive Saint-Michel) était le club local. Le club s'est alors appelé « Flochamont sur Sèvre Football » : entente des clubs de Saint-Michel-Mont-Mercure, La Flocellière, Les Châtelliers-Châteaumur et La Pommeraie-sur-Sèvre. Depuis la saison 2022-2023, le club s'appelle désormais le Sèvremont Football Club.
Photos
Notes et références
Notes
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑ a et bLionel Piva, « La naissance de Sèvremont en pays de Pouzauges », Ouest-France, (lire en ligne)
↑* Ces souterrains-refuges Begaud J.-M., Sarrazin J. & V. (2012), Souterrains-refuges du canton de Pouzauges, Vendée, édition ADANE, collections Archéologie des mondes souterrains, 162 p., (ISBN978-2-9539407-3-2)
↑Pierre Rézeau, La Fontaine en patois vendéen et autres œuvres d'Eugène Charier,
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée en italique, cela signifie qu’une nouvelle entité est créée.