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Beaulieu-sous-la-Roche

Beaulieu-sous-la-Roche
Beaulieu-sous-la-Roche
L'église Saint-Jean-Baptiste.
Blason de Beaulieu-sous-la-Roche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Achards
Maire
Mandat
Nathalie Fraud
2025-2026
Code postal 85190
Code commune 85016
Démographie
Gentilé Bellilocain
Population
municipale
2 366 hab. (2022 en évolution de +7,59 % par rapport à 2016)
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 40″ nord, 1° 36′ 32″ ouest
Altitude 49 m
Min. 20 m
Max. 69 m
Superficie 25,77 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Talmont-Saint-Hilaire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Beaulieu-sous-la-Roche
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Beaulieu-sous-la-Roche
Liens
Site web Site officiel

Beaulieu-sous-la-Roche est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Ses habitants sont les Bellolocustres[1].

Géographie

Le territoire municipal de Beaulieu-sous-la-Roche s’étend sur 2 577 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 49 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 20 et 69 mètres[2],[3].

La commune est située à 20 km de La Roche-sur-Yon, 30 km des Sables-d'Olonne, 7 km d'Aizenay et 8 km de La Mothe-Achard. Ses nombreux sentiers pédestres, sa place centrale à l'ombre des tilleuls, sa cour des Arts et ses terrasses végétales bordant le Jaunay donnent à la commune un côté bucolique apprécié de tous.

Communes limitrophes de Beaulieu-sous-la-Roche
Aizenay
Martinet Beaulieu-sous-la-Roche Venansault
Saint-Georges-de-Pointindoux Landeronde

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 832 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Mothe Achard », sur la commune des Achards à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 959,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

Typologie

Au , Beaulieu-sous-la-Roche est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,8 %), prairies (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), zones urbanisées (6,6 %), forêts (2,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Beaulieu vient du latin « bellus locus », « lieu beau », endroit agréable à habiter.
De nombreuses communes portent ce nom unique. Pour éviter les confusions , on indique le département entre parenthèses : ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation : Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.
La gentilé des habitants de Beaulieu est très variée: Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.

En poitevin, la commune est appelée Bealeù[15].

Histoire

Au IVe siècle, saint Hilaire, évêque de Poitiers fut un grand missionnaire et un pasteur efficace pour tout le Poitou qui s'étendait de Poitiers à l'océan. Parmi ses disciples, on trouve Benoît d'Aizenay qui vraisemblablement eut pour mission de répandre la Bonne Nouvelle dans le pays d'Herbauges (région de Montaigu à l'océan). On pense que Benoît résidait près d'Aizenay. C'est là qu'il meurt en 360. Il fut un envoyé de l'évêque. On le dit « évêque rural ». Si on ne connaît pas la date exacte de la construction de l'église, on peut penser que vers l'an mille, un lieu de prières fut construit à proximité du château. Les premiers desservants de la nouvelle église étaient sans doute des moines bénédictins venant du Haut-Poitou.

Quand vers 1059, l'église est donnée en partie aux moines de Talmont et non à ceux de Noirmoutier qui desservaient Aizenay, on y trouve un prêtre et non un vicaire. Le « prêtre » étant à la fois prieur et curé. Le prieur ayant la charge d'administrer au temporel les biens de l'abbaye, tandis que le curé avait la charge pastorale. On rencontre aussi parfois des vicaires et des sous-prieurs.

En 1533, l'évêque de Luçon envoie un diacre faire la visite des paroisses du diocèse. À Beaulieu, il rencontre 13 prêtres dont un prieur (11 ne résident pas à Beaulieu).

Quelques années plus tard, les « réformés » jettent le trouble dans la province. Des luttes sanglantes résultent de l'affrontement catholiques-protestants. Les églises sont « occupées », comme le déclare un texte de 1564 qui nous apprend qu’à cette date, 41 curés du diocèse de Luçon sont aux mains des réformés, c’est le cas de Beaulieu. On sait qu'un château seigneurial existait à Beaulieu-sous-la-Roche depuis le IXe ou Xe siècle. Au XVe siècle, le domaine est divisé en deux chatellenies, celles des Chateigniers et celle des Bellevilles. Fait très rare, les deux juridictions siégeaient dans le même château.

Dans un écrit du XVe siècle, le seigneur de Beaulieu dit que le château est bâti « entre l'église et mon étang », établi sur le Jaunay. Le château sera détruit, sans doute sur ordre de Richelieu alors aux affaires. On ne sait pas si l’église fut construite avant le château ou vice versa, si celle-ci était la chapelle du château ou l'église paroissiale. En 1860, le clocher de l'église est rénové. À nouveau, en 1998, des travaux sont entrepris pour la restauration de l'église. Le clocher est refait à l'identique de ce qui existait, mais avec des pierres de « Richemond », plus dures qui résistent mieux au temps que le tuffeau utilisé lors de la première rénovation.

Le 1er janvier 2010, après avoir fait cavalier seul pendant 17 ans, la commune est entrée dans la communauté de communes du Pays-des-Achards qui regroupait déjà 10 communes du canton.

Politique et administration

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs[a]
Période Identité Étiquette Qualité
  Pierre-Alexandre Lansier    
  Pierre Menanteau    
  François-Louis Pyneau    
  Louis Tougeron    
  François-Louis Pyneau    
  Pasquet   Nommé président provisoire
1er vendémiaire an VII
()
  Marquis    
  Louis-Vincent Pyneau   Nommé président temporaire
12 vendémiaire an IX
()
  Jacques Pyneau    
24 nivôse an XI
()
  Eustache Vernauil   Nommé par le préfet
10 pluviôse an XII
()
  Louis-Vincent Pyneau    
28 nivôse an XIII
()
  Jacques Gourdon    
15 avril 1809   André Mercier de Lepinay    
1815   Guillaume de Rorthais    
1817   André Mercier de Lepinay    
1830   Dr Phillippe Pelletier    
1835   Pierre Bulteau    
1837   Guillaume de Rorthays   Titré officier de l’état civil (absence de maire)
1838   Pierre-Thomas Himène de Fontevaux    
1840   Marie-Armand Delavauguyon   Notaire
1843 1846[réf. nécessaire]
(décès)
André Mercier de Lepinay    
1846 1846 Jacques Tesson   Adjoint faisant fonction de maire
1846 1848 Dr Philippe Pelletier   Médecin
1848   Guillaume de Rorthays    
1850   Pierre Chaillot   Propriétaire
1852   Joseph Bertrand    
1856   Charles Lécrivain   Notaire
1858   Pierre Chaillot   Maire par intérim
1859   Dr Edmond Pelletier   Médecin
1867   Honoré Chaillot   Maire par intérim
1867   Charles-Henri Picard   Notaire
1870   Eugène Praud   Maire par intérim
1871   Guillaume de Rorthays    
1874   Henri Servanteau de La Brunière    
1879   Jean-Baptiste Arnaud   Négociant
1896 1896
(démission)
Henri Tesson du Plessis    
1896   Arthur de Beauregard de La Guissière    
1901   Jean-Baptiste Arnaud    
1908   Alfred de Rorthays    
1920   Raymond de Rorthays   Propriétaire
Camérier du pape Pie XI
Conseiller général de la Vendée, élu dans le canton de La Mothe-Achard (1934-1940)
Nommé conseiller départemental en 1943
[réf. nécessaire]
1944   Gaston Mercier    
1945 1971 Eugène Gautier[17]   Apiculteur
1971 1989 Philippe Mallard[17]   Pharmacien
1989 [18] Jean-Jacques Mercier[19],[18]   Chef d’entreprises[20]
[21]
(démission)[22]
Maurice Poissonnet[21],[23]   Enseignant[21]
[22] [24] Claude Groussin[22],[24]   Cadre administratif à la Mutualité sociale agricole retraité[22]
[25]
(démission)[26]
Bernard Gauvrit[25],[26]   Préparateur en pharmacie retraité[27]
[26] En cours
(au 28 janvier 2025[26])
Nathalie Fraud[26]   Animatrice périscolaire[27]
Les données manquantes sont à compléter.

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Historiquement, la municipalité de Beaulieu est le chef-lieu d’un canton de Beaulieu, compris dans le district des Sables-d’Ollonne et le département de la Vendée au début de la Révolution.

Sous le Consulat, la commune rejoint le canton de La Motte-Achard (commune dont le nom évolue en La Mothe-Achard au cours du XIXe siècle) situé dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne et le département de la Vendée.

Beaulieu-sous-la-Roche est actuellement comprise dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne, le département de la Vendée ainsi que la région des Pays-de-la-Loire.

Rattachements électoraux

Beaulieu-sous-la-Roche fait partie du canton de Talmont-Saint-Hilaire pour l’élection des conseillers départementaux. Avant le scrutin de 2015, la commune est comprise dans le périmètre du canton de La Mothe-Achard. En 2021, Céline Peigney et Maxence de Rugy sont désignés pour représenter le canton de Talmont-Saint-Hilaire au conseil départemental de la Vendée.

S’agissant de l’élections des députés à l’Assemblée nationale, la commune est d’abord rattachée à la troisième circonscription du département de la Vendée en 1958, puis, à la deuxième à la suite du découpage de 1986. En 2022 et 2024, Béatrice Bellamy est élue députée dans cette circonscription ; au Palais Bourbon, elle siège sur les bancs du groupe Horizons.

Rattachements intercommunaux

Historiquement isolée dans le paysage des intercommunalités à fiscalité propre, la commune rejoint la communauté de communes du Pays-des-Achards au . Au titre de l’adhésion à ce regroupement et compte tenu du poids démographique de la commune dans ce dernier, le conseil municipal de Beaulieu-sous-la-Roche pourvoit trois des vingt-trois sièges au sein du conseil communautaire, son organe délibérant (soit 13 % des délégués). En outre, la déléguée Nathalie Praud est membre de l’organe exécutif de la communauté de communes en tant que 6e vice-présidente à partir de 2020.

Jumelages

En 1999, Beaulieu-sous-la-Roche et six autres communes dont la dénomination reprend — avec ou sans déterminatif — la terminologie de Beaulieu forment l’Alliance des Beaulieu de France. Ce regroupement organise chaque année des échanges en organisant des sorties dans l’une des communes adhérentes. En outre, tous les quatre ans, des camps de jeunes sont mis sur pied à tour de rôle dans ces dernières[28],[29].

En 2020, l’Alliance des Beaulieu de France réunit onze des vingt-trois communes et communes déléguées de France, selon son propre recensement. Avec Beaulieu-sous-la-Roche, il s’agit de Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Orne), Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire), Beaulieu-sur-Dordogne (Corrèze), Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire), Beaulieu-sur-Loire (Loiret), Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes) et Beaulieu-sur-Oudon (Mayenne)[30].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2022, la commune comptait 2 366 habitants[Note 2], en évolution de +7,59 % par rapport à 2016 (Vendée : +5,33 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3679629791 1391 2481 7551 7801 8701 400
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4351 4121 4081 3671 4341 4451 4921 5531 616
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5831 6421 6471 4191 4321 4061 2801 3151 243
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 3031 2611 3031 4821 6321 7271 9071 9632 118
2018 2022 - - - - - - -
2 2252 366-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 114 hommes pour 1 111 femmes, soit un taux de 50,07 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
2,5 
6,5 
75-89 ans
8,0 
17,2 
60-74 ans
18,4 
20,1 
45-59 ans
19,0 
19,9 
30-44 ans
20,4 
13,7 
15-29 ans
13,2 
21,5 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2021 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,7 
75-89 ans
11,1 
20,3 
60-74 ans
21,3 
20 
45-59 ans
19,4 
17,5 
30-44 ans
16,8 
15 
15-29 ans
13,2 
17,7 
0-14 ans
16,1 

Enseignement

Beaulieu-sous-la-Roche possède une école publique élémentaire et maternelle se nommant l'école René Goscinny ; cette école comporte 6 classes accueillant 148 élèves[37]. Il y a aussi une école privée catholique se nommant l'école de la Croix des Vignes ; cette école comporte 5 classes pour 128 élèves accueillis en 2020[38].

Beaulieu-sous-la-Roche est dans le secteur du collège public Jacques-Laurent de la commune des Achards et dans le secteur préférence du lycée public d'Aizenay[39] Colette Le Bret.

Manifestations culturelles et festivités

  • Festival Les Hivernales : spectacles organisés par la communauté de communes du Pays-des-Achards de novembre à mars
  • Festival Théâtre à Cour : représentations théâtrales dans la Cour des Arts durant en période estivale
  • Fête de l'été avec feu d'artifice
  • Festival Jaunay'Stivales : spectacles organisés par la communauté de communes du Pays-des-Achards
  • Rallye Côte de Lumière, organisé durant le premier week-end de septembre
  • Marchés de Noël : organisé sur trois jours, le premier week-end de décembre

Village d'art

Beaulieu est nommée village d'art. Avec sa cour des artistes derrière l'église, il rassemble peintres, sculpteurs, souffleurs de verre, relieurs, calligraphes, potiers, libraires... Les touristes aiment visiter ces artisans dans un cadre rural. La petite place du marché ombragée entourée des commerces de proximité apporte au village une chaleur que le visiteur apprécie.

Marché de Noël

La commune a été la première à lancer en 1992 le Marché de Noël en Vendée. Tous les premiers week-ends de décembre c'est une centaine d'exposants qui vient vendre sa production, ce qui fait de l'événement un des plus importants marchés de Noël de l'Ouest de la France. La commune voit alors son nombre d'habitants multiplié par dix le temps d'un week-end.

À l'occasion de cet événement, une exposition de crèches et villages miniatures animés "La féérie des Santons", comportant plus de 600 santons traditionnels, est organisée jusqu'à la fin du mois de janvier. Depuis 2009, trois vitrines animées, rappelant celles des grands magasins parisiens, sont réalisées autour de la place du Marché. Elles représentent la maison du père Noël et son atelier de fabrication des jouets, une cuisine investie par les rats, à la manière du film Disney Ratatouille et enfin un véritable laboratoire de chimie contrôlé par des animaux.

Santé

Malgré un contexte de désertification médicale en Vendée[40], Beaulieu comporte 4 médecins généralistes réunis au sein d'un cabinet médicale communale.

En face, il y a le pôle santé de Beaulieu-sous-la-roche qui regroupe des professionnels de santé, il y a 4 infirmières libérales , une podologue , deux ostéopathes , une diététicienne et une psychologue.

Enfin , sur la commune de Beaulieu se trouve un cabinet dentaire et une pharmacie[41].

Sports

Les clubs de sports sont au nombre de 14, selon l'annuaire de la commune. Ils proposent des sports variés, qu'ils soient collectifs ( Football, Basket, Volley-Bal) ou individuel ( Tennis, Pétanque...)[42].

La commune disposent d'un complexe sportif rue du stade qui se compose d'une salle omnisports, d'un stade en gazon synthétique, et une salle de jeux de raquette. Une autre salle appelé localement "salle des 1000 clubs" est aussi disponible pour l'accueille des activités des associations.

Médias

La commune a son propre magazine d'information distribué par la municipalité avec le Bello loco, ce magazine présentant les élus municipaux, les projets en cours sur la commune et les associations de la Commune. Le Bello loco inclut les trois dernières retranscriptions des conseils municipaux. Le Bello loco parait deux fois par an, en janvier-février et en juillet . Le petit bello complète l'information communale sur le conseil municipal en paraissant deux fois par an en octobre et en avril.

La commune se situe dans l'aire de distribution de plusieurs journaux régionaux et locaux :

- le quotidien Ouest-france qui diffuse son quotidien dans l'ensemble du grand-ouest français ( Pays de la loire , Normandie , Bretagne ) et qui a une édition locale quotidienne vendée avec un correspondant sur la commune .

- l'hebdomadaire le Journal du Pays yonnais , un journal local centré sur l'information locale et sur les communes du Pays Yonnais et de la Vie et qui a un correspondant sur la commune .

- l'hebdomadaire le Journal des Sables , un journal présentant les informations locale et qui est centré sur les communes du littoral vendéen .

Cultes

Sur le territoire de Beaulieu se trouve l'église catholique Saint-Jean-Baptiste. Cette église est consacrée depuis le XIVe siècle et a été restaurée en 2018. Une messe est célébrée toutes les trois semaines, le dimanche matin.

Hormis ce lieu de culte il n'y a pas d'autres lieux de culte ouvert à Beaulieu-sous-la-Roche.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

La commune est avant tout rurale, avec une grande part accordée à l'élevage, laitier et allaitant. On trouve également un domaine viticole à l'Atrie et un élevage d'escargots à l'Augisière.

Les principales entreprises locales sont regroupées dans la zone d'activités du Chantenay et dans la zone artisanale de l'Augisière : Ets Brochard (construction de remorques agricoles), SARL Bonneau-Trichet (construction matériel agricole), SAS Praud (matériel de boulangerie), Ets Mercier (alimentation animale)...

Une carrière est également en exploitation.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Au marché de Noël, spectacle d'ours.

Dans le bourg, les visiteurs pourront apprécier l'église rénovée et éclairée, la Cour des Arts, la place du Marché à l'ombre des tilleuls, les vieilles maisons de pierre. Derrière l'église et la cour des arts, le parc des Terrasses du Jaunay, a été restauré avec des vieilles pierres et surplombe aujourd'hui le ruisseau du Jaunay qui traverse le village.

Les nombreux chemins de randonnées permettent d'apprécier les paysages boisés et les sites insolites : chemins creux, sources, ruisseaux traversés au niveau de gués, bocage vendéen... On pourra apprécier les différents châteaux surplombant le Jaunay : la Guissière, les Forges, la Rochette. Des hameaux sont également particulièrement mis en valeur, comme le Plessis aux Moines, l'Augisière ou encore la Vacherie.

Personnalités liées à la commune

  • Benjamin Rabier né en 1864 dans la commune. Il a notamment dessiné le célèbre dessin de la vache rouge de la Vache qui rit. Il est aussi l'inspirateur de Tintin : il dessine en 1897 l'album Tintin Lutin ou apparaît un personnage avec une houppette et un pantalon de golf. Surtout, le voyage de Benjamin Rabier à moto jusqu'à Moscou va pousser Hergé à le prendre comme modèle pour son premier album Tintin au pays des Soviets.

Héraldique

Blason Blasonnement :
Écartelé : au premier, de gueules aux cinq tours d'or ordonnées en sautoir ; au deuxième, d'azur aux trois fleurs de lys d'or, à la bordure cousue de gueules ; au troisième, d'argent à la croix ancrée de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants d'or ; au quatrième, gironné de vair et de gueules de douze pièces ; à la croix d'argent chargée d'un bâton prieural au naturel posé en pal, brochant sur l'écartelé.

Notes et références

Notes

  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. La liste des maires successifs suivante s’appuie sur une publication de Philippe Mallard dans le numéro de Bello Loco de . Elle est reprise en 2009 par Guy Perraudeau dans son ouvrage Beaulieu-sous-la-Roche[16].

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Dictionnaire des communes de Vendée, Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
  2. « Commune 6562 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  3. « Beaulieu-sous-la-Roche », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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