Schizophrénie hébéphrénique
Schizophrénie hébéphrénique
La schizophrénie hébéphrénique, ou hébéphrénie, est une forme de schizophrénie. Elle touche des sujets jeunes, avec une absence apparente de délire paranoïde et la présence d'un syndrome dissociatif menant rapidement à un retrait social. Elle évolue généralement vers un appauvrissement cognitif et relationnel. Le traitement passe par la psychothérapie (individuelle et/ou institutionnelle) et la médication, bien que l'affection puisse se montrer résistante au traitement par neuroleptiques[1]. DescriptionL'hébéphrénie est nommée d'après la déesse grecque personnifiant la jeunesse, Hébé, en référence à la survenue du trouble durant la puberté. Elle est caractérisée par un comportement une pensée et un discours désorganisés. Les émotions sont plates ou non appropriées. Contrairement au type paranoïde de la schizophrénie, les illusions et hallucinations restent flottantes et fragmentaires. Un individu atteint de schizophrénie hébéphrénique peut montrer un trouble comportemental incompatible avec certaines activités ou habitudes journalières telles que manger ou se laver. Les symptômes déficitaires incluent perte de motivation (aboulie) et perte de plaisir (anhédonie). TraitementL'indication d'une sismothérapie peut être proposée[2] ainsi qu'une médication par neuroleptiques désinhibiteurs ou antipsychotiques (amisulpride par exemple)[1]. Dans les années 1990, des rapports cliniques décrivent les effets bénéfiques de la lévodopa, de l'amphétamine, de l'amantadine et de la bromocriptine sur les symptômes négatifs [1]. D'autres rapports ne décrivent pas d'effets favorables de ces médicaments dopaminergiques.[Lesquels ?][3] Personnalités souffrant de la maladie
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
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