Le , un attentat suicide a eu lieu dans la capitale turque, Ankara. L'attaque a blessé deux policiers et a été revendiquée par le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Le 4 octobre 2023, le ministre turc des Affaires étrangèresHakan Fidan a déclaré que les assaillants étaient entrés en Turquie via la Syrie et y avaient reçu un entraînement. Il a en outre ajouté que toutes les infrastructures, superstructures et installations énergétiques appartenant aux FDS en Syrie sont désormais des cibles légitimes des forces armées turques.
Affrontements
Dans la matinée du 5 octobre 2023, l'armée de l'air turque a mené une vingtaine frappes aériennes contre des positions et des stocks d'armes du PKK dans le gouvernorat d'Hassaké, dans le nord de la Syrie, et dans le nord de l'Irak, entraînant la mort d'au moins 10 personnes. Au cours des frappes aériennes, la coalition internationale(en) (CJTF-OIR), et plus précisément un F-16 de l’armée américaine a abattu un drone turc Anka-S après qu'il s'est approché de la base de la coalition près de la ville de Tell Beydar. Le gouvernement américain a convoqué immédiatement une conférence de presse, afin de revenir sur ce qu'ils qualifient "d'incident malheureux"[4],[5],[6].
Le 6 octobre, les frappes turques continuent de viser des infrastructures au mains des forces kurdes, des centrales électriques, des champs pétrolifères, la centrale à gaz de Souaidia. On compte une cinquantaines de frappes aériennes depuis le début de l'opération[7].
Le 9 octobre, après une nuit de frappes contre des infrastructures des FDS, une frappe turc vise une académie des forces antidrogue kurdes à Malikiyé près de Hassaké. L'attaque fait 29 morts et 28 blessés parmi la police kurde[8].