La poche est défendue par plusieurs groupes rebelles, avec notamment la Brigade Omar bin al-Khattab ou le Liwa al-Izz, affiliés à l'Armée syrienne libre, ainsi que par Hayat Tahrir al-Cham, qui ne constitue cependant pas la majorité des combattants[5],[7].
Côté loyaliste, l'offensive est lancée par l'armée syrienne qui engage des troupes des 7e et 4e divisions, la milice Quwat Dir al-Watan, ainsi que quelques contingents du régiment d'Hermon, constitué en bonne partie d'ancien combattants rebelles[5],[7]. Ces troupes sont appuyées par le Hezbollah et des milices chiites, comme le Liwa al-Imam al-Hussein, un groupe irakien[5],[7].
Déroulement
En octobre, les forces du régime commencent à bombarder la poche de Beït Djine[8],[9],[10]. Fin novembre, les frappes s'intensifient[11],[12]. Le 1er décembre, un hélicoptère du régime est abattu par les rebelles[2]. Fin novembre et début décembre, des combats ont lieu dans les collines de Bardaya[13],[14].
Le 24 décembre, appuyés par l'artillerie, l'armée syrienne, le Hezbollah et des milices chiites se rapprochent de Beït Djine par le sud et par l'est[15],[4],[16],[7]. Le village de Maghar al-Mer est encerclé[15],[16],[7]. Le 28 décembre, les loyalistes contrôlent 80 des 120 kilomètres carrés qui étaient tenus par les rebelles[6]. Ces derniers capitulent alors : certains acceptent un accord d'évacuation, d'autres restent sur place et acceptent un « accord de réconciliation »[6],[5].
Le 29 décembre, l'évacuation des rebelles et des membres de leur famille commence ; certains sont déplacés vers la région d'Idleb et d'autres vers la région de Deraa[17],[18],[19],[20]. Une centaine de combattants de Hayat Tahrir al-Cham accompagnés de membres de leurs familles arrivent à Idleb le 30 décembre[21],[22],[23]. Les évacuations s'achèvent le [1].
Pertes
Selon une enquête réalisée par Gregory Waters pour Bellingcat, 95 à 117soldats et miliciens du régime sont tués pendant la bataille de Beït Djine[1].
↑ abcd et eLe Monde avec Reuters, « Offensive de l’armée syrienne contre la dernière enclave insurgée dans le sud du pays », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )