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Prise d'Alep

Prise d'Alep
Description de cette image, également commentée ci-après
Évolution de la situation à Alep et ses environs
Informations générales
Date -
Lieu Alep
Issue Victoire des rebelles
Belligérants
Commandants
Drapeau de l'Iran Kioumars Pourhashemi Abou Mohammed al-Joulani
Abou Hassan al-Hamwi[1]
Abou Zoubeir al-Chami
Forces en présence
Inconnues Inconnues
Pertes

100 morts au moins[2]
8 prisonniers au moins[4]

Drapeau de la Russie
1 mort au moins[5]

Drapeau de l'Iran
1 mort au moins[3]

135 morts au moins[2]


24 morts au moins[2]
Civils :
28 morts au moins[2]
14 000 déplacés[3]

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 36° 12′ 00″ nord, 37° 09′ 36″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Prise d'Alep

La deuxième bataille d'Alep ou prise d'Alep se déroule du au , dans le cadre de la guerre civile syrienne. Elle se déroule au début une offensive, baptisée opération Dissuasion de l'agression, menée par les rebelles de Hayat Tahrir al-Cham (HTC) et de l'Armée nationale syrienne (ANS) contre les forces progouvernementales de l'Armée arabe syrienne.

En quelques jours, les forces du régime syrien s'effondrent et les rebelles s'emparent de la majeure partie de la ville. Les Forces démocratiques syriennes conservent le contrôle de Cheikh Maqsood et de quelques quartiers adjacents mais elles se retrouvent isolées et encerclées.

Contexte

Depuis le cessez-le-feu instauré à Idleb en mars 2020 à la suite de l'offensive de Maarat al-Nouman et Saraqeb, les affrontements de grande envergure entre les forces de l'opposition et celles du régime dans le nord-ouest de la Syrie ont cessé[3]. Toutefois, à partir de mai 2022, des infiltrations sporadiques et des attaques ciblées se multiplient.

Le , Hayat Tahrir al-Cham organise un « Rassemblement révolutionnaire pour le peuple d'Alep », destiné à crédibiliser ses capacités militaires et administratives auprès du reste de l'opposition syrienne[6],[7]. Durant cette conférence, le chef de Hayat Tahrir al-Cham, Abou Mohammed al-Joulani, déclare : « La préparation militaire a atteint son apogée […] Jusqu'à présent, la révolution syrienne […] n'avait jamais atteint ce qu'elle a atteint aujourd'hui. Et il ne nous reste pas grand-chose, par la permission d'Allah le Très-Haut, avant que nous atteignions Alep. Je vous vois assis à Alep comme je vous vois devant moi maintenant, par la permission d'Allah le Très-Haut »[8].

En octobre 2024, une mobilisation d'envergure est observée dans les campagnes de l'ouest du gouvernorat d'Alep, impliquant à la fois Hayat Tahrir al-Cham et les forces gouvernementales[9]. HTC semble avoir intensifié ses préparatifs en vue d'une offensive majeure contre les positions du régime dans la ville d'Alep. Par ailleurs, le , l'artillerie gouvernementale bombarde l'institut de mémorisation du Coran de la grande mosquée d'Ariha, tuant 3 enfants et blessant 14 civils, pour la plupart mineurs[10]. L'objectif de l'offensive affiché par les rebelles est de mettre fin aux bombardements sur les civils d'Idlib, en détruisant des pièces d'artillerie et en attaquant des bases iraniennes et syriennes[11].

Déroulement

Prise d'Alep

Évolution de la situtation à Alep et ses environs entre le 27 et le 30 novembre 2024 :

Le , le commandement des opérations militaires, qui rassemble Hayat Tahrir al-Cham et le Front national de libération, annonce le lancement d'une offensive baptisée Dissuasion de l'agression contre les forces progouvernementales dans l'ouest du gouvernorat d'Alep[12],[3]. L'armée turque est également présente dans la région d'Idleb, mais le président Recep Tayyip Erdoğan laisse les rebelles passer l'offensive en raison de l'échec de ses tentatives de rapprochements avec Bachar el-Assad[5],[13].

Au cours de la première journée, les rebelles prennent le contrôle d'une dizaine de villages — dont Shaikh Ali, Al-Muhandisin, Bsartun, Jobas et Kafr Battikh — ainsi que la base du régiment 46[3],[14], auparavant tenue par les miliciens palestiniens du Liwa al-Quds et les Iraniens du Corps des gardiens de la révolution islamique[5]. Les forces rebelles arrivent ainsi à une dizaine de kilomètres d'Alep[14]. L'aéroport de Neirab, à l'est d'Alep, est également touché par une attaque de drones-suicides[3]. De leurs côtés, les avions du régime syrien et les avions russes mènent plusieurs raids dans la zone[15],[16]. Des bombes barils sont larguées par des hélicoptères sur Kafr Battikh pour la première fois depuis 2020[3].

Le 28 novembre, les rebelles poursuivent leur progression, notamment avec la prise du village de Zerba et de la ville de Khan al-Assal[3],[5]. Ils arrivent alors à cinq kilomètres d'Alep et à la lisière de la ville de Saraqeb[3]. L'autoroute M5, reliant Damas à Alep, est également coupée[5],[3]. À la fin de la journée, les rebelles contrôlent une quarantaine de villages[17]. Dans une vidéo publiée par le commandement des opérations militaires, le chef rebelle Abou Zoubeir al-Chami incite les soldats syriens à faire défection[18].

Le 29 novembre, les forces djihadistes et rebelles entrent dans la ville d'Alep par l'ouest et le sud-ouest[19]. Les forces du régime n'opposent qu'une faible résistance et cinq quartiers tombent en quelques heures aux mains des assaillants[19]. Les rebelles s'emparent également de la ville de Saraqeb[20] et de plusieurs autres localités, dont Al-Mansoura, Jab Kas et Al-Bawabiya[21], contrôlant ainsi une cinquantaine de village depuis le début de l'offensive[19]. De son côté, l'aviation russe intensifie ses frappes, tandis que l'armée syrienne envoie de nombreux renforts à Alep[19], avec notamment des éléments de la 25e division des forces spéciales (ex-Forces du Tigre), de la 4e division blindée et de la milice palestinienne du Liwa al-Quds[22].

Au cours de la nuit du 29 au 30 novembre, les défenses du régime s'effondrent totalement[23]. Le commandement des opérations militaires décrète un couvre-feu de 23 h 30 à h[24]. Les rebelles atteignent la citadelle et la grande Mosquée d'Alep et prennent le contrôle de la moitié de la ville[25],[26]. Au matin du 30 novembre, la majeure partie de la ville est en leurs mains, avec notamment la prise de nombreux bâtiments gouvernementaux, dont le gouvernorat, le siège de la police et des prisons[13],[27]. À la prison de la sécurité militaire, ils libèrent une centaine de détenus[28], dont Mohammed Othman al-Taqim, incarcéré depuis 1991 sous une fausse accusation d'appartenance aux Frères musulmans[29],[30]. Ils déboulonnent un buste de Hafez el-Assad et une statue de Bassel al-Assad, respectivement père et frère du dictateur syrien[31].

Le , en réaction à l'avancée des rebelles, les forces démocratiques syriennes se remobilisent dans les quartiers kurdes de Cheikh Maqsoud et d'Achrafieh, dans le nord de la ville d'Alep[32]. Le lendemain, elles investissent différentes positions abandonnées par le régime, notamment la zone industrielle de Cheikh Najjar, la centrale thermique (ar) de Sfireh et Dayr Hafir[33]. Elles entrent également dans les villes chiites de Nubl et Zahraa et à l'aéroport international d'Alep, mais en sont chassées le jour même par les rebelles[34],[35]. Nubl et Zahraa reçoivent la promesse du Gouvernement de salut syrien d'être épargnée de toute violence sectaire[36]. À l'aéroport, les rebelles détruisent les bouteilles d'alcool du duty free[37].

À la fin de la journée du 30 novembre, la ville d'Alep est abandonnée par les troupes du régime et son contrôle se retrouve partagé entre les rebelles et les Forces démocratiques syriennes, qui engagent des pourparlers[26],[38].

À la suite de cette bataille, l'offensive s'étend au gouvernorat de Hama.

Affrontements entre rebelles syriens et FDS

Le 29 novembre les Forces démocratiques syriennes dirigées par les Kurdes occupent l'aéroport international d'Alep et le district de Cheikh Najjar, suite au retrait des forces progouvernementales[39]. Une incursion dans le quartier kurde de Cheikh Maqsoud est déjouée et trois rebelles sont faits prisonniers[40].

Le 30 novembre, l'Administration autonome du nord et de l'est de la Syrie (AANES) aurait facilité l'entrée de 2 892 déplacés d'Alep dans le nord-est de la Syrie[41].

Le 1er décembre 2024, Hayat Tahrir al-Cham s'empare de l'école d'artillerie de campagne et de l'académie militaire à la périphérie de la ville. Pendant ce temps, des affrontements ont eu lieu entre la ANS et les FDS dans le district industriel de Cheikh Najjar. Parallèlement, les FDS ferment la route reliant les zones situées dans la campagne du nord d'Alep et le centre-ville d'Alep[42]. Plus tard dans la journée, en réponse aux gains rapides des rebelles à Alep et à Tall Rifaat, l'AANES déclare l'état de mobilisation générale[43]. Les rebelles demandent aux forces kurdes d'Alep de partir avec leurs armes vers le nord-est[44].

Le 1er décembre également, l'armée de l'air russe mène une frappe aérienne sur l'hôpital universitaire d'Alep, tuant 12 personnes et blessant deux journalistes[45].

Le 2 décembre 2024, les rebelles prennent aux FDS la zone industrielle de Cheikh Najjar, puis poussent plus au sud et capturent Khanasser[46].

Pertes

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les pertes sont, à la date du 29 novembre, d'au moins 100 morts pour les forces du régime syrien, dont 79 soldats et miliciens du régime, six miliciens syriens pro-iraniens et 15 miliciens étrangers pro-iraniens[2]. Au moins huit soldats loyalistes faits aussi prisonniers[4]. Côté rebelle, les pertes sont d'au moins 135 morts pour Hayat Tahrir al-Cham et d'au moins 24 morts pour l'Armée nationale syrienne[2].

Selon l'OSDH, les bombardements de la Russie et du régime syrien causent la mort d'au moins 24 civils, dont trois femmes et quatre enfants, tandis que ceux des rebelles causent la mort d'au moins quatre civils[2].

L'agence Tasnim annonce également la mort du général iranien Kioumars Pourhashemi, du Corps des gardiens de la révolution islamique, présenté comme étant l'« un des hauts conseillers iraniens à Alep »[47],[3].

Analyse

Selon l'expert Aron Lund (sv), « à moins qu'il ne lance une contre-offensive bientôt ou que la Russie et l'Iran n'envoient beaucoup plus de soutien », le gouvernement de Bachar el-Assad ne pourra pas reprendre Alep[48].

Réactions internationales

Le 29 novembre, la Russie demande au régime de Bachar el-Assad de « mettre de l'ordre au plus vite » à Alep[19]. Le même jour, la Turquie appelle à mettre fin aux attaques : « Nous avons demandé qu’il soit mis fin aux attaques. Les affrontements récents ont généré une escalade indésirable des tensions dans la région frontalière »[49].

Vidéographie

Notes et références

  1. (ar) « سوريا .. الكشف عن هوية وزير الدفاع », El Khabar,‎ (consulté le )
  2. a b c d e f et g خلال 3 أيام من المعارك المستمرة.. حصيلة القتلى والشهداء من المدنيين والعسكريين ترتفع إلى 287, OSDH, 29 novembre 2024.
  3. a b c d e f g h i j et k Luc Mathieu, Syrie : la rébellion anti-Assad à l’assaut dans le Nord-Ouest, Libération, 28 novembre 2024.
  4. a et b “Deterrence of Aggression” operation | Factions continue advancing into Aleppo and Idlib countryside and capture eight regime soldiers, OSDH, 28 novembre 2024.
  5. a b c d et e [vidéo] Syrie : après cinq ans de fronts gelés, des jihadistes lancent une offensive dans la région d'Alep, France 24, 28 novembre 2024.
  6. (en) « Second Revolutionary Conference Held in Honor of the People of Aleppo », sur Levant24, (consulté le )
  7. (ar) Hiba Mohammad, « الجولاني يواصل محاولات التمدد بالوسائل الناعمة شمال سوريا », Al-Quds al-Arabi,‎ (consulté le )
  8. (ar) « ما أهداف “الجولاني” من مؤتمر “أهالي حلب” في إدلب؟ », sur Alsouria Net,‎ (consulté le )
  9. (en) « Russian air escalation in Syria coinciding with military preparations by Damascus, mercenaries », Hawar News Agency (en), (consulté le )
  10. (ar) « شهـ ـداء وجرحى أطفال بقصف مدفعي للنظام استهدف معهد لتحفيظ القرآن بمدينة أريحا », Shaam News Network (en),‎ (consulté le )
  11. (en) Harun al-Aswad, « Syrian rebels make dramatic Aleppo comeback as they push into the city », sur Middle East Eye, (consulté le )
  12. (ar) « المعارضة السورية تطلق عملية "ردع العدوان" شمالي البلاد », sur الجزيرة نت (consulté le )
  13. a et b Laure Stephan, En Syrie, fulgurante offensive rebelle sur Alep, dans un Proche-Orient en pleine recomposition, Le Monde, 30 novembre 2024.
  14. a et b Dea*th toll update | More than 30 airstrikes and nearly 100 members kil*led during “Blocking Aggression” Operation in Aleppo, OSDH, 27 novembre 2024.
  15. Syrie : au moins 57 morts dans des affrontements entre des djihadistes et des soldats, Le Figaro avec AFP, 27 novembre 2024.
  16. Syrie: plus d’une centaine de morts dans des affrontements entre armée et jihadistes près d'Alep, RFI avec AFP, 28 novembre 2024.
  17. (en) Mostafa Salem, « Syria’s rebels exploit weaknesses in Iran’s proxies to launch surprise offensive », sur CNN, (consulté le )
  18. (en) « Breaking Years of Stalemate: What’s Next After Syrian Opposition Regains Territory from Assad? », sur Al-Estiklal (ar),‎ (consulté le )
  19. a b c d et e Syrie: les forces jihadistes et rebelles entrent dans Alep après une offensive fulgurante, RFI avec AFP, 29 novembre 2024.
  20. Syrie : les djihadistes et leurs alliés s’emparent de la ville stratégique de Saraqeb, AFP, 29 novembre 2024.
  21. (ar) « وسط عجز قوات النظام عن إيقاف هجوم “الهيئة” والفصائل.. الاشتباكات تصل إلى تخوم مدينة حلب | المرصد السوري لحقوق الإنسان »,‎ (consulté le )
  22. Sergio Cantone, L'attaque sur la ville d'Alep ravive la guerre en Syrie après cinq ans de trêve, euronews, 29 novembre 2024.
  23. Camille Neveux, Offensive des jihadistes syriens sur Alep : «l’effondrement des positions du régime est spectaculaire», Libération, 29 novembre 2024.
  24. (ar) Hiba Mohammad, « فصائل المعارضة السورية تعلن حظر التجوال في مدينة حلب », Al-Quds al-Arabi,‎ (consulté le )
  25. (ar) « المعارضة السورية: سيطرنا على الجامع الأموي في حلب », sur Khaberni (en),‎ (consulté le )
  26. a et b Offensive éclair en Syrie : la moitié d'Alep passe sous contrôle des jihadistes et de leurs alliés; France 24, 30 novembre 2024.
  27. En Syrie, les djihadistes et les rebelles contrôlent la « majeure partie d’Alep », Le Monde, 30 novembre 2024.
  28. (ar) « الفصائل المسلحة تنشر فيديو من داخل مقر قيادة الشرطة في حلب », Sky News Arabia,‎ (consulté le )
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  38. Syrie : la grande ville d’Alep échappe au contrôle du régime de Bachar Al-Assad après l’offensive de groupes islamistes radicaux, Le Monde, 1er décembre 2024.
  39. (ar) المرصد السوري, « بعد انسحاب الميليشيات الإيرانية وقوات النظام.. القوات الكردية تنتشر في مطار حلب الدولي ونبل والزهراء وتسيطر على الحواجز | المرصد السوري لحقوق الإنسان »,‎ (consulté le )
  40. (en) « HPC arrests mercenaries tried to infiltrate Sheikh Maqsoud »
  41. (en) « AANES facilitates entry of 2,892 returnees from Aleppo into NE Syria »
  42. (ar) المرصد السوري, « “الهيئة” و”الجيش الوطني” يسيطران على بلدتي خناصر والسفيرة ومطار كويرس بريف حلب ومواقع عسكرية على أطراف حلب | المرصد السوري لحقوق الإنسان »,‎ (consulté le )
  43. (en) « Democratic Autonomous Administration declares stage of general mobilization »
  44. (en) « Fighting Rages in Syria as Rebels Advance »
  45. (en-GB) « More Russian strikes as Syrian rebels advance after taking Aleppo », sur www.bbc.com (consulté le )
  46. (en) « Russian, Syrian jets intensify bombing of Syria's rebel-held northwest »
  47. Un général iranien tué en Syrie dans des combats entre armée et jihadistes, AFP, 28 novembre 2024.
  48. Lisa Golden, « Le régime syrien perd la ville d'Alep, Assad cherche le soutien de ses alliés », AFP, (consulté le )
  49. Syrie: les forces djihadistes et les groupes rebelles entrent dans la ville d'Alep, Le Figaro avec AFP, 29 novembre 2024.
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