Le , en fin d'après-midi, les rebelles lancent une offensive sur Khan Touman, au sud-ouest d'Alep[5]. Cette localité était tombée aux mains du régime le [6]. L'attaque commence par une charge de véhicules blindés suicide sur les lignes loyalistes, certains sont détruits avant d'atteindre leurs cibles[5]. Les fantassins rebelles lancent ensuite l'assaut sur trois axes[5].
L'artillerie de l'armée syrienne et l'aviation du régime entrent en action pour tenter de repousser les assaillants[5],[13]. Des combats très violents ont lieu pendant toute la nuit, mais le matin du 6 mai, Khan Touman est aux mains des rebelles. Les loyalistes tentent ensuite une contre-offensive, mais sans succès[8].
Pertes
Le 6 mai, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) donne un premier bilan d'au moins 43 morts dans les rangs rebelles contre 30 tués du côté des loyalistes[8],[14]. Selon des médias iraniens, 13 membres du Corps des Gardiens de la révolution islamique sont tués et 21 blessés à Khan Touman[11], douze corps de militaires iraniens sont aux mains des rebelles après les combats[15]. Le 7 mai, le bilan de l'OSDH pour les combats à Khan Touman monte à 62 morts du côté des loyalistes — dont 20 Iraniens, 15 Afghans, 6 Libanais du Hezbollah et 8 Irakiens du Harakat Hezbollah al-Nujaba — et 57 morts du côté des rebelles[9],[16]. Le 11 mai, le bilan passe à au moins 94 morts côté rebelle et 79 morts côté loyaliste, dont 20 Iraniens, 21 Afghans, 18 soldats de l'armée syrienne, 6 miliciens du Hezbollah et 8 miliciens du Harakat Hezbollah al-Nujaba, ainsi que 300 blessés dans les deux camps[1]. De son côté The Long War Journal fait état d'au moins 80 morts côté loyalistes, dont 11 miliciens du Harakat Hezbollah al-Nujaba et deux brigadiers-généraux iraniens, Javad Dourbin et Shafi Shafii, membre pour ce dernier de la Force Al-Qods[2],[17]. Cinq ou six militaires iraniens sont également faits prisonniers[2],[3].