le fossé 01 des Bois Pourris, canal de 1,59 km[3], et ;
le fossé 01 de la Grande Alleu, 0,98 km[4], qui confluent avec le ru d'Avon ;
le fossé 01 de Cordoux, 4,19 km[5], affluent de l’Yvron.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 9,18 km[6].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 3 km à vol d'oiseau[12], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Statistiques 1991-2020 et records NANGIS (77) - alt : 128m, lat : 48°35'43"N, lon : 3°00'27"E Records établis sur la période du 01-01-1992 au 03-12-2023
Au , Quiers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle est située hors unité urbaine[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[20]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 57lieux-dits administratifs[Note 2] répertoriés consultables ici[23] (source : le fichier Fantoir) dont la Fermeté, les Loges, au nord du territoire.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (96,2% ), zones urbanisées (2,3% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[24].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25],[26],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 248 dont 96,7 % de maisons et 2,9 % d'appartements[Note 3].
Parmi ces logements, 95,3 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 2,1 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 93,6 % contre 5,1 % de locataires et 1,3 % logés gratuitement[28].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villa que dicitur Quadrex vers 1065[29] ; Homines de Querris en 1193[30] ; Majoria de Kerris en 1202[31] ; Ecclesia de Karris en 1213[32] ; Quierres en 1280[33] ; Villa de Quierris in Bria en 1283[34] ; Quiert en 1384[35] ; Quierre en 1425[36] ; Guierres en 1506[37] ; Quierre en 1565[38] ; Querre en 1651[39] ; Quierre en Brye en 1654[40] ; Quierres en 1670[41].
Le nom de la commune dériverait du latin quadrus, « carré »[42] (désignant peut-être un rocher).
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [45],[46].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Quiers gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[47].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[48]. La communauté de communes Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[47],[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].
En 2021, la commune comptait 656 habitants[Note 4], en évolution de −2,38 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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La commune a un fort caractère agricole. Toutefois, le sud-ouest de son territoire constitue une partie de la zone industrielle de Grandpuits.
En 2016, la commune ne compte plus de commerce de proximité, si ce n'est un distributeur automatique de pain[1].
Agriculture
Quiers est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 5] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[54].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[55]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 143 ha en 1988 à 176 ha en 2010[54].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Quiers, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Quiers entre 1988 et 2010.
L'église Saint-Martin a été bâtie aux XIIIe et XVe siècles. Elle dépendait initialement des chanoines de Champeaux. Frappée par la foudre, elle fut reconstruite au XVIIIe siècle[57].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
Parti: au 1er d'azur au faucon regardant d'or, au 2e de gueules au château d'or ouvert et ajouré du champ; le tout sommé d'un chef d'or chargé d'un tourteau de gueules surchargé d'une croix de Malte d'argent.
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Quiers », p. 1069–1071
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bFaustine Léo, « Le petit village de Quiers déclaré centre de la Seine-et-Marne », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de Seine-et-Marne », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01, , p. 11-23 (lire en ligne [PDF], consulté le ).