le canal du Loing, long de 47,84 km[7], construit au XVIIIe siècle, assurait à l'origine avec le canal d'Orléans, la jonction entre le bassin fluvial de la Loire et celui de la Seine ;
le canal 01 des Fontaines, 0,64 km[8], qui conflue avec le canal du Loing.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 9,76 km[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,3 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Statistiques 1991-2020 et records NEMOURS (77) - alt : 73m, lat : 48°16'12"N, lon : 2°42'53"E Records établis sur la période du 01-11-1990 au 03-12-2023
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[17],[18].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20],[Carte 1] :
les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[21],[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Nemours comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[23],[Carte 2],
les « Sablières et Platières de Nemours » (571,64 ha), couvrant 2 communes du département[24].
, et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[23] :
la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours » (1 749,77 ha), couvrant 13 communes du département[25] ;
la « vallée du Loing entre Nemours et Dordives » (1 059,63 ha), couvrant 7 communes dont 1 dans le Loiret et 6 en Seine-et-Marne[26].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Nemours est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nemours[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[28],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].
Occupation des sols
En 2018[31], le territoire de la commune se répartit[Note 6] en 47,1 % de forêts, 30,2 % de zones urbanisées, 11,2 % de zones agricoles hétérogènes, 9,9 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 1,2 % de prairies, 0,5 % de terres arables, 0,5 % d’eaux continentales[Note 7],[9],[32].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Nemours en 2020 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) par rapport au département (3 %) et à la France entière (9,7 %).
Un réseau de chaleur construit entre 1969 et 1973 alimente le quartier Saint-Martin et l’hôpital. La chaufferie fonctionnait au gaz et au fioul. Sa rénovation lui permet de brûler 66 % au bois et 34 % au gaz à partir de [34], et de chauffer 1 800 foyers en réduisant les émissions de CO2 de 3 400 tonnes par an[35].
Risques naturels et technologiques
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La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[36]. L'altitude varie de 57 mètres à 133 mètres pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant à environ 60 mètres d'altitude (mairie)[37].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Nemausus vers 843[38], forme apparentée à nemeton (« lieu consacré ») a donné Nemours[39].
Nemausum, mot qui a la même racine que le celtique nemetum et qui, comme lui, signifie « enceinte sacrée, sanctuaire »[40].
L'élément gaulois nem, se retrouve également dans le terme nemetos- (« enclos sacré, temple ») qui correspond au latin fanum (« sanctuaire »)[41].
Histoire
Préhistoire
Le Bois de Beauregard
Le site de Beauregard ou bois des Beauregards a été fouillé par M. Soudan depuis avant 1929 jusqu'en janvier 1932 ; et par l'abbé André Nouel (1901-1971) probablement vers la même période mais la collection Nouel de Beauregard a été détruite dans l'incendie d'Orléans en 1940[42].
La couche C, la plus ancienne, est attribuée au « Magdalénien I » par A Nouel et par Raoul Daniel[42] qui a lui aussi étudié l'industrie lithique du site (1930[43],
1937[44]). Cependant Nouel dit que les pièces de cette couche sont tout à fait comparables à celle de Badegoule[42] et qu'il les a un temps pensé être de l'Aurignacien[42]. R. Daniel publie en 1937 un rectificatif : « L'Industrie du niveau inférieur [...] n'est pas aurignacienne ; elle doit être classée à la base du Magdalénien »[44]. Or le Badegoulien, faciès précédant immédiatement le Magdalénien et parfois appelé « protomagdalénien », n'est pas encore défini à l'époque de Nouel et Daniel ; plus tard, Beauregard devient réputée pour, précisément, son gisement badegoulien[45]. R. Daniel consacre quelques lignes en 1930[43] et 1939[46]
à des pièces qu'il dit solutréennes. Dans la publication de 1939, il insiste sur le fait qu’il s’agit surtout du « genre face plane ». Il n'y a aucun dessin de pièces dans l'article de 1930[43], mais
celles figurées dans la publication de 1939 évoquent plutôt les racloirs et burins sur racloir du Badegoulien, si nombreux aux Beauregards[45]. J'usqu'en 1965 ce gisement a déjà fourni plus de 10 000 pièces et nucleus et n'a pas été entièrement exploré - tant s'en faut[47].
D'après Nouel (1949), les deux autres couches B et A se rapportent au Magdalénien[42].
En 1965 R. Daniel mentionne des « pièces Moustériformes dans le Protomagdalénien I »[48] (c'est-à-dire le Badegoulien).
Autres sites
L'auvent de la grotte du Troglodyte est le seul autre abri naturel de la falaise à avoir été habité. Les autres sites occupés se trouvent sur les crêtes et les platières[47] ; ce sont, présentés par période d'occupation en ordre chronologique (les chiffres indiqués pour les quantités de pièces récoltées sont ceux des fouilles Vignard & Vacher 1965, sauf autrement mentionné :
Gravettien
Gros Monts bis et Gros Monts ter sont les sites les plus importants : 3 000 outils et 95 000 éclats ont été recueillis sur seulement la moitié du gisement[47].
Les Chênes, avec de gros rochers plus ou moins enterrés. Avant le dépôt du loess, ils fournissaient un abri de 1 m à 1,5 m en y appuyant de grosses branches recouvertes de peaux[47]. Le « gisement du Bois des Chênes » est également mentionné par Bodu et al. (2014)[49]. Ce site a fourni 600 outils et plusieurs milliers d'éclats sur seulement la moitié du gisement[47].
Les Ronces, lui aussi avec de gros rochers plus ou moins enterrés et les mêmes conditions d'habitat, a fourni à peu près le même nombre de pièces que les Chênes[47].
Au Gros Monts I et au Gros Monts bis, les carriers ont détruit quelques rochers qui ont pu servir d'abri[47].
Badegoulien
Le 2e Redan a fourni plus de 1 700 outils et nucleus et les fouilles plus anciennes en ont récolté certainement plus du double[47].
Les Chênes, avec 2 500 outils et plusieurs milliers d'éclats sur à peine la moitié du gisement[47].
Les Ronces, dans les mêmes conditions que pour les Chênes, a fourni seulement 700 pièces et nucleus[47].
Les Pins est encore moins important mais c'est le seul atelier pur de toute la région, avec la cabane du chef[47].
Pour le Badegoulien, sont également cités le 2e Redan bis, Les Gros Monts et Gros Monts X[47].
Magdalénien
Gros Monts I a donné plus de 5 000 outils et 50 000 éclats[47].
Les Ronces a fourni plus de 1 000 sur la moitié de l'atelier[47].
Gros Monts bis : 2 000 ; Gros Monts ter : 100 ; Marie-Laure : 150 ; Eveline : 560 ; Corine : 150. Ces cinq ateliers, plus un dépotoir, sont situés à 15 pas les uns des autres sur deux lignes droites se recoupant presque à angle droit. C'est le plus ancien hameau connu en France[47].
Gros Monts IV a fourni 250 pièces ; Gros Monts V : 280 — Gros Monts VI : 490 — Gros Monts VII : 560 — Gros Monts IX : 490 — Gros Monts X : 410. Tous ces gisements sont à peu près totalement fouillés[47].
Gros Monts X, Les Ronces et Les Chênes sont parsemés de gros rochers plus ou moins enterrés. Avant le dépôt du loess, ils fournissaient un abri de 1 m à 1,5 m en y appuyant de grosses branches recouvertes de peaux[47].
Les sites de Corinne, d'Évelyne, de Marie-Laure et des Gros Monts V-VI n'offrent rien qui ait pu servir d'abri, ce qui implique des structures d'habitat de type tentes faites de peaux sur charpentes de grosses branches. Quelques-unes de ces habitations sont dallées de pavements apportés, avec au moins une face à peu près plane sur le dessus et la face avec des aspérités vers le dessous. Ce dallage suggère un climat assez pluvieux pour nécessiter une protection contre l'eau malgré les sols sableux - donc très perméables - et plus ou moins en pente[47]. Ces abris n'étaient utilisables que pendant la belle saison - surtout pendant les périodes glaciaires[47].
Nouel mentionne aussi l'abri Doigneau avec plusieurs ossements de cheval, une dent de renne, un poinçon en os et plusieurs outils en pierre dont une pointe « de type moustérien »[42].
Bodu et al. (2014) évoquent également « le gisement de « Casse-Bouteille » situé en face des Beauregards »[45].
Le grotte du Troglodyte a livré - entre autres - quatre pièces maintenant stockées au MAN, que Marguerite et Raoul Daniel ont identifiées comme du Châtelperronien mais que Bodu et al. (2017) classent comme des pointes à dos courbe magdaléniennes ou aziliennes[50].
Les Daniel y trouvent aussi une couche diffuse contenant un petit nombre de silex mésolithiques associés à du Campignien(de) grossier à poteries[51].
L'histoire de Nemours débute au XIIe siècle, avec la création d'une seigneurie. Le premier seigneur de Nemours est Orson en 1120.
Le château ainsi que l'église Saint-Jean-Baptiste en centre-ville, sont construits vers 1170 à la demande de Gauthier de Villebéon, grand chambellan des rois Louis VII et Philippe Auguste. La ville est incendiée en 1358 durant la guerre de Cent Ans. L’église est détruite dans cet incendie, puis reconstruite à partir de 1445 pour s’achever en 1555. Le chœur date de cette reconstruction. En 1850 et 1890, l’intérieur de l’église est aménagé avec la pose de vitraux et d’un maître autel en hommage à Jean-Baptiste.
La ville devint domaine royal quand elle fut acquise par Philippe III le Hardi (1274). Elle fut érigée en duché-pairie par Charles VI lors d'un échange de terres en 1404 avec Charles III le Noble, roi de Navarre. Le duché de Nemours restait toutefois un domaine royal du roi de France, et était grevé d'un droit de réversion. Ainsi devait-il être rendu à la couronne au décès de Charles III en 1425. Blanche Ire de Navarre, fille de Charles III de Navarre, tenta de s'opposer à cette réversion en voulant en rendre hommage au roi. Si le roi avait accepté cette démarche, il aurait implicitement reconnu que le duché était une possession pleine et entière de la maison de Navarre. Mais le roi refusa cet hommage pour cette raison. Blanche en fit alors hommage au roi d'Angleterre, et le duché lui fut subséquemment confisqué par la couronne. Blanche avait cependant promis à sa sœur Beatrice une donation de 60 000 livres et une rente de 4 000 livres prises sur le duché de Nemours, le tout devant servir de dot à la fille de Béatrice, Eléonore de Bourbon, lors du mariage de cette dernière à Bernard d'Armagnac. Bernard d'Armagnac n'ayant pas reçu la dot de sa femme, son père le comte d'Armagnac intenta un recours contre Blanche. Un arrêt de 1446 ordonnant le paiement de ces sommes sur le duché de Nemours, fut opposé par le procureur général sur la base du droit de réversion. En 1461 Louis XI céda par lettres patentes le duché de Nemours en apanage à Jacques d'Armagnac.
Temps modernes
Jacques d'Armagnac étant décédé en 1477, le duché revenu de droit une fois de plus à la couronne, ses fils Jean d'Armagnac-Nemours et Louis d'Armagnac demandèrent à Charles VIII la restitution de l'apanage du duché de Nemours. En 1491 Charles VIII leur accorda par lettres patentes le don du droit du roi sur le duché, mais le droit de réversion y fut maintenu. Si bien qu'à leur mort ce fut en vain que leur sœur Marguerite d'Armagnac, dernière descendante de Charles III de Navarre, comtesse de Guise, mariée à Pierre de Rohan-Gié, tenta de perpétuer la possession du duché de Nemours en voulant elle aussi en rendre hommage au roi : le procureur du roi s'opposa à en recevoir l'hommage, et les décès de Marguerite d'Armagnac et de Pierre de Rohan en 1507, sans enfants pour hériter, retourna derechef les terres à la couronne et mit fin à cette dispute. Subséquemment, Louis XII donna l'apanage du duché de Nemours à son neveu Gaston de Foix en échange du comté de Narbonne (1507), puis au décès de ce dernier en 1515 François Ier fit de même pour l'époux de sa tante Philiberte de Savoie, Julien de Médicis fils de Laurent le Magnifique. Philiberte décédée en 1524, François Ier fit don de l'apanage à sa mère Louise de Savoie[52].
Henri III conclut à Nemours avec les Ligueurs, le , le traité de Nemours par lequel il reconnaissait la Ligue catholique, révoquait les édits de tolérance favorables à la religion protestante, et s'engageait à expulser tous les Calvinistes[1]. Le même traité exclut Henri de Navarre de la succession du trône (futur Henri IV).
Révolution française et Empire
En 1789, Pierre Samuel Dupont est député de Nemours. Dix ans plus tard, il quitte la France pour les États-Unis où son fils, Éleuthère Irénée, crée une entreprise qui deviendra plus tard la multinationale Du Pont de Nemours.
Ville rurale à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle commence alors à prendre plus d’importance dans la vie économique de la région et sa population suivra la même croissance.
Nemours est une des principales villes traversées par la nationale 7, la mythique Route Bleue. Dans les années 1960, c'est l'une des premières villes étapes pour les vacanciers parisiens. Située au kilomètre 76, on mettait à l'époque plus de deux heures pour traverser la ville à cause des nombreux feux tricolores.
Nemours attire les passionnés et les collectionneurs amoureux de la N 7, avec la publicité la plus ancienne de la route Paris-Menton : il s'agit d'une fresque murale pour le savon Saponite. Cette fresque est entretenue grâce à des fonds privés.
Le , 2 000 habitants doivent quitter leur maison, devant la montée des eaux du Loing, les eaux ayant envahi le centre-ville ; une crue record qui a dépassé le niveau historique de 1910[55]. Nemours est sous l'eau pendant 4 jours, et les dégâts sont importants. La ville est coupée en deux, les 2 ponts sont coupés en raison des inondations.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UMP menée par la maire sortante Valérie Lacroute obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 401 voix (66,88 %, 29 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[56] :
- Jean-Marc Champniers (DVG, 507 voix, 14,12 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Khadija Bertino (FG, 397 voix, 11,05 %, 1 conseillère municipale élue) ;
- Aboudou Zaabay (PS, 285 voix, 7,93 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 46,45 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne[57],[58], la liste LR menée par l'ancienne maire Valérie Lacroute — qui, contrainte par la législation limitant le cumul des mandats en France, avait du démissionner de sa fonction de maire après son élection comme députée en 2017 —, obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 291 voix (57,07 %, 27 conseillers municipaux élus, dont 16 conseillers communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[59],[60] :
- Brigitte Commaille (DVD, 560 voix, 24,75 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Aboudou Zaabay (DVG, 290 voix, 12,82 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Jacques Aurigny (DVG, 121 voix, 5,34 %, pas d'élus)
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France 66,45 % des électeurs se sont abstenus.
Nemours dispose d'un pôle hospitalier du Centre hospitalier du Sud Seine-et-Marne, regroupant ceux de Montereau, Fontainebleau et Nemours. Le site de Nemours dispose d'un service d'urgences.
Équipements sportifs
La ville de Nemours est aussi connue pour sa Piscine Tournesol, son complexe sportif et ses trois gymnases.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[77],[Note 13].
En 2021, la commune comptait 13 189 habitants[Note 14], en évolution de −1,27 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le festival Paroles de femmes, chaque année la semaine du : séances de cinéma, concerts, théâtre, ateliers, lectures, expositions sur le thème des droits de la femme.
La Foire Exposition qui se déroule du vendredi au lundi lors du week-end de la fête de la Saint-Jean ().
La fête médiévale de l'association Nemours Médiéval dans le centre historique de la ville : le 1er week-end de juillet.
Le festival « Notown », festival de musiques reggae et rock. Dernier week-end d'août ou premier de septembre.
La fête de l'association « L'Art dans la Ville » qui promeut l'art sous toutes ses formes, durant tout un week-end fin septembre[79].
La « Passé O’Mobile », rassemblement et exposition de voitures de collection, le 1er dimanche d'octobre.
Le festival Pays de Nemours au Fil du Loing, fête nautique organisée par l'Office de Tourisme du Pays de Nemours chaque dernier dimanche de juillet[80].
Sports et loisirs
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En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de 6 595, occupant 4 870 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 58,6 % contre un taux de chômage de 13,4 %.
Les 28 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 11,7 % pour les autres inactifs[84].
Entreprises et commerces
En 2017, le nombre d'établissements actifs était de 431 dont 29 dans l’industrie, 31 dans la construction, 300 dans le commerce-transports-services divers et 71 étaient relatifs au secteur administratif[85].
En 2019, 145 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 100individuelles.
Sablières, carrières, apiculture, coopérative agricole, centre régional d'informatique, bonbon au coquelicot.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La bibliothèque municipale, dont la façade à fronton classique est conçue par l'architecte Denis Antoine au XVIIIe siècle, l'auteur de l'hôtel de la Monnaie à Paris[86].
La mairie, architecte : Jules Hardouin Mansart[89], à l'origine le couvent de la congrégation Notre-Dame (cet ordre composé de religieuses enseignantes est introduit au XVIIe siècle dans le diocèse de Sens par l'archevêque Octave de Bellegarde. Au moment le plus fort de son fonctionnement, le couvent accueille deux-cents à trois-cents pensionnaires, en plus des soixante-dix religieuses de chœur). 1791, l'hôtel-Dieu y est transféré. 1985, la mairie élit domicile dans les bâtiments[90].
Le Grand-Pont, construit de 1795 à 1804 par les ingénieurs Jean-Baptiste Dherbelot et Louis-Claude Boistard sur les plans de Jean-Rodolphe Perronet.
D'argent à la forêt de sinople posé sur un tertre du même, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or chargé d'un lambel d’argent brochant le tout.
Détails
Dans sa partie supérieure, ou chef, celui-ci porte les armes de France (fleurs de lis) ainsi qu'un lambel d'argent à trois pendants. Il s’agit de celui de la famille d'Orléans, Louis XIV de France ayant donné le duché de Nemours à son frère, Philippe de France, duc d'Orléans. Les armoiries de Nemours, déclarées par la ville le pour l'armorial de France, font référence à la forêt (nemus) qui serait à l'origine du nom de la ville et dont la représentation symbolique constitue le meuble héraldique principal de l'écu.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Nemours comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Statistiques 2018 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
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↑Pierre Bodu, Hélène Salomon, Jessica Lacarrière, Michael Baillet, Michèle Ballinger, Henri-Georges Naton et Isabelle Théry-Parisot, « Un gisement châtelperronien de plein air dans le Bassin parisien : les Bossats à Ormesson (Seine-et-Marne) », Gallia Préhistoire, no 57, , p. 3-64 (lire en ligne, consulté le ), paragr. 41.
↑Marguerite Daniel et Raoul Daniel, « Nouvelles études sur le tardenoisien français (suite). Gisements mésolithiques de la rive gauche du Loing, près Nemours (Seine-et-Marne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 43, nos 7-8, , p. 242-248 (lire en ligne), p. 246.
↑Antoine-Jules Dumesnil, Les Cosaques dans le Gâtinais en 1814, Pithiviers, 1880, p. 24-96 [1]
↑Alexandre Mikhaïlovski-Danilevski, History of the Campaign of France in the Year 1814 (trad. anglaise), London, Smith, Elder & co., 1840, p. 143-145 [2]
↑Rémi Barroux, « A Nemours inondée par les eaux du Loing, une nuit de veille et d’angoisse », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thibaut Faussabry, « Municipales 2020. A Nemours, quelles sont les propositions des candidats sur la sécurité ? », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thibaut Faussabry, « Municipales 2020. A Nemours, quelles sont les propositions des candidats en matière d'écologie ? », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bFaustine Léo, « Nemours : Valérie Lacroute retrouve son siège de maire : Deux mois après avoir récolté 57 % des voix au premier tour, la parlementaire LR retrouve la mairie où elle a officié de 2008 à 2017. Elle démissionnera de l’Assemblée nationale le 20 juin prochain », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Élue par 27 conseillers sur 33, dont sa fille Charlotte Vaillot, 23 ans, qui commence son premier mandat d'élue, la parlementaire LR met fin à cette parenthèse de trois ans durant laquelle elle avait choisi l'Assemblée nationale. Les électeurs l'ont plébiscitée en votant pour sa liste à 57% le 15 mars au premier tour, malgré la présence de quatre autres listes ».
↑Thierry Brehier, « Nécrologie : Étienne Dailly », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Éric Médaille, « Charles Hochart, un pilier de la droite est mort », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Après avoir été conseiller municipal, il deviendra maire adjoint de 1974 à 1977, puis maire de 1983 à 2001 ».
↑Gisèle Le Guen, « Le nouveau maire n'a pas l'intention de démissionner », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Le 11 mars, dès le premier tour, Pascal Maraux (PS) battait de 29 voix Charles Hochart (RPR) dans son fief de Nemours. Une claque monumentale pour le maire sortant en place depuis dix-huit ans et surtout une énorme surprise à laquelle personne ne s'attendait, pas même Pascal Maraux. Le 16 mars, il était élu maire. Trois jours plus tard, après ce que son entourage qualifie de « malaise », le nouveau maire était hospitalisé à Paris ».
↑Nathalie Kovarcik, « Il a craqué », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Pascal Maraux, le tout nouveau maire PS de Nemours, a jeté l'éponge : il vient de démissionner, mettant ainsi fin à un suspense de plusieurs semaines ».
↑Gisèle Le Guen, « Jean-Pierre Béranger nouveau maire de Nemours », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne)« Avec 24 voix, 1 bulletin blanc, Jean-Pierre Béranger, qui ne sera resté deuxième adjoint chargé des finances, de l'économie et de l'emploi que durant quelques semaines, a été élu hier soir maire de Nemours. Il succède à Pascal Maraux (PS) qui, lors des élections municipales de mars dernier, avait battu de 29 voix le RPR Charles Hochart, en poste depuis dix-huit ans ».
↑Pascal Villebeuf, « Jean-Pierre Béranger repart au combat », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Faustine Léo, « Seine-et-Marne : réélus députés, ils lâchent leur mandat de maire... mais pas leur mairie », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Réélue députée, Valérie Lacroute (LR) redevient conseillère municipale mais assume « garder (son) bureau » de maire de Nemours ».
↑S.B., « Valérie Lacroute prête à succéder à Didier Julia », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Maire de Nemours depuis mars 2008, Valérie Lacroute (UMP), 46 ans, a lancé officiellement sa campagne comme candidate aux élections législatives dans la 2e circonscription ».
↑Sylvain Deleuze, « Nemours : Anne-Marie Marchand (LR) est la nouvelle maire : Nemours, ce lundi soir. Anne-Marie Marchand (LR) a été élue maire de Nemours, dès le premier tour, et succède ainsi à Valérie Lacroute, la députée (LR). », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Faustine Léo, « Municipales à Nemours : la députée Valérie Lacroute veut redevenir maire : À 54 ans, la députée qui a cédé son fauteuil en 2017 veut retrouver la plus haute fonction municipale. Même si cela implique de démissionner de son mandat de parlementaire », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« Redevenue conseillère municipale de la ville en juillet 2017 à la suite de l'interdiction du cumul des mandats, la députée Valérie Lacroute (LR) annonce ce jeudi soir qu'elle prendra la tête d'une liste pour les municipales. Et renoncera donc à son siège à l'Assemblée nationale, si elle est élue maire ».
↑Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos - Le guide du Patrimoine: Ile-de-France - p. 480 - Ministère de la Culture, Hachette, Paris, 1988, (ISBN2010168119).