Share to:

 

Lieusaint (Seine-et-Marne)

Lieusaint
Lieusaint (Seine-et-Marne)
Le bâtiment historique de l'hôtel de ville de Lieusaint, actuel bâtiment B.
Image illustrative de l’article Lieusaint (Seine-et-Marne)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Melun
Intercommunalité CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart
Maire
Mandat
Michel Bisson
2020-2026
Code postal 77127
Code commune 77251
Démographie
Gentilé Lieusaintais
Population
municipale
13 808 hab. (2021 en évolution de +4,27 % par rapport à 2015)
Densité 1 154 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 00″ nord, 2° 33′ 00″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 85 m
Superficie 11,97 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Combs-la-Ville
Législatives 11e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lieusaint
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lieusaint
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Lieusaint
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Lieusaint
Liens
Site web ville-lieusaint.fr

Lieusaint [ljøsɛ̃] Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

En 2021, elle compte 13 808 habitants.

Géographie

Localisation

Cartographies de la commune
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

La commune de Lieusaint se trouve à l'ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1] et au nord-ouest de la région naturelle la Brie. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart.

Elle se situe à 16,05 km par la route[Note 1] au nord-ouest de Melun[2], préfecture du département et à 12,96 km à l'est d'Évry-Courcouronnes[3], siège de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart.

La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].

Communes limitrophes

Le territoire de la commune de Lieusaint est situé à la limite des départements de Seine-et-Marne et de l'Essonne dont deux communes lui sont limitrophes à l'ouest. Aucun élément géographique naturel ne marque la limite du territoire de Lieusaint avec celui de ses voisines.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Tigery (3,1 km), Moissy-Cramayel (3,3 km), Combs-la-Ville (3,5 km), Quincy-sous-Sénart (4,5 km), Saint-Pierre-du-Perray (4,5 km), Saint-Germain-lès-Corbeil (4,6 km), Varennes-Jarcy (5,2 km), Nandy (5,5 km).

Communes limitrophes de Lieusaint
Tigery
(Essonne)
Combs-la-Ville
Lieusaint Moissy-Cramayel
Saint-Pierre-du-Perray
(Essonne)
Savigny-le-Temple

Relief et géologie

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[5],[6].

Géologie de la commune de Lieusaint selon l'échelle des temps géologiques[5],[6].
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
X : Dépôts anthropiques, remblais.
LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
g1CB : Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
Éocène non présent.
Paléocène non présent.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[7].

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Lieusaint.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,64 km[12].

Au nord-est de la commune, un bassin de rétention des eaux pluviales, nommé bassin de l'Ormoy (ou canal d'Ormoy), d'une superficie de 0,74 ha et d'une capacité de 12 000 m3, a été creusé en 1981 pour récupérer les eaux de ruissellement de la zone urbaine environnante. Le bassin a plusieurs fonctions : l'écrêtement des débits, la dépollution des eaux pluviales par effet de décantation à la suite de la stagnation des eaux et par phytoépuration grâce à la présence de plantes semi-aquatiques plantées au pied des berges et une fonction d’agrément et de loisirs. Un déversoir, situé à l'extrémité nord du bassin, régule le rejet des eaux via un petit bras du ruisseau des Hauldres[13],[14].

Au nord de la commune, quelques étangs bordent le ruisseau des Hauldres. Parmi ceux-ci on trouve d'ouest en est : l'étang de la Flâche, l'étang des Roselières, l'étang du Vernouillet et l'espace naturel de la Motte construit sur l’ancien bassin de la sucrerie de Lieusaint[15].

Deux canaux artificiels ont été construits au début du XXIe siècle dans la zone de Carré Sénart : le canal Nord, dénommé la Ligne d’eau , et le canal Sud, dénommé le Fil de l’eau. Par la suite, deux extensions perpendiculaires aux canaux Nord et Sud ont été creusées et dénommées canal central Nord et canal central Sud. Ces canaux ont pour vocation la retenue des eaux pluviales de la zone[16].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Seine-Port à 8 km à vol d'oiseau[19], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Lieusaint comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[23],[Carte 1], le « Bassin du ru des Hauldres à Lieusaint » (16,36 ha)[24].

Urbanisme

Typologie

Au , Lieusaint est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[26],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (19 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,12 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (34,51 %), zones urbanisées (22,37 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,76 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,24 %)[29].

Occupation des sols en 1990 et 2018[29].
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
226,69 ha 19,02 % 680,64 ha 57,12 % 453,95 ha en augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
910,80 ha 76,43 % 466,17 ha 39,12 % −444,62 ha en diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
54,12 ha 4,54 % 44,79 ha 3,76 % −9,33 ha en diminution

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Sénartdont l'étude a été engagée en 2013, portée par le syndicat mixte de Sénart Val de Seine (SYMSEVAS)[32].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[33]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

Lieux-dits et écarts

Carte du cadastre de la commune de Lieusaint.

La commune compte 44 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[34].

Quartiers

Outre le centre-ville historique de la commune, Lieusaint est composée de différents quartiers et lieux-dits : Villepecle, Varatre, Servigny, la Pépinière, Vernouillet, la Barrière, Lieusaint-Moissy-Gare, Passage à niveau 15, Passage à niveau 15 bis, Passage à niveau 16 et le quartier Sucrerie[35].

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 5 182 dont 44,5 % de maisons et 53 % d'appartements[Note 8].

Parmi ces logements, 95,9 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 49 % contre 50,2 % de locataires[36] dont, 18,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 0,8 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

Communications routières

Carte du réseau routier et ferroviaire de la commune de Lieusaint.

Le territoire de la commune de Lieusaint est traversé du nord-ouest au sud-est par l'ancienne route nationale 6 (déclassée en route départementale D306 en Seine-et-Marne) et qui porte le nom de rue de Paris à Lieusaint.

La commune est aussi traversée du nord-ouest au sud-est par l'autoroute A5a, dont les sorties nos 10a, 10b et 10c permettent l'accès à la ville de Lieusaint elle-même (à l'est de l'autoroute) et à la zone d'activités de Carré Sénart (à l'ouest de l'autoroute). Elle est de même desservie par les sorties nos 25 et 27 de la Francilienne (la N104 entre l'autoroute A4 et l'autoroute A6) qui longe son territoire au nord et au nord-ouest.

D'autres routes départementales relient Lieusaint aux communes voisines :

  • Combs-la-Ville, au nord, par la D 50 (boulevard de L'Europe) ;
  • Moissy-Cramayel, à l'est, par la D 1149 (avenue Réné-Cassin), la D 402 (avenue Paul-Delouvrier) et la D 2402 avenue Pierre-Point) ;
  • Savigny-le-Temple, au sud, par la D 50 (avenue Paul-Delouvrier), la D 306 (avenue Henri-Poincaré) et la D 1150 (Les Hayettes) ;
  • Saint-Pierre-du-Perray, à l'ouest, par la D 402 (Côte de la Communauté) ;
  • Tigery, au nord-ouest, par la route de Tigery à Lieusaint (route de Lieusaint à Tigery).

Transports en commun

Transports ferroviaires
Le bâtiment voyageurs de la gare de Lieusaint-Moissy, côté Lieusaint.

Dans sa partie nord-est, le territoire de la commune est traversé par la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles (ancienne « ligne impériale » de la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée) sur laquelle est implantée la gare de Lieusaint - Moissy (à la limite du territoire de la commune de Moissy-Cramayel), et par la LGV Sud-Est.

La gare de Lieusaint - Moissy est desservie par les trains de la ligne D du RER d'Île-de-France. Avec un cadencement de huit trains par heure aux heures de pointe et de quatre trains par heure en milieu de journée, les trains de la ligne D permettent, au départ de Lieusaint, de relier Paris en 40 min environ et Melun en 15 min environ. Le matin, trois trains sans arrêt entre les gares de Lieusaint - Moissy et Paris-Gare-de-Lyon relient Lieusaint à Paris en 20 min[37].

Lignes de bus

Plusieurs lignes d’autobus desservent la commune :

Toponymie

Le lieu où se situe Lieusaint est mentionné dans un ouvrage sous l’appellation locus sanctus en 962[38], terme latin qui signifierait « lieu saint », en raison des cérémonies religieuses qui s'y déroulaient à l’époque gauloise[35].

Sur des pièces de monnaie datant de l'époque mérovingienne, le lieu est nommé loco sancto[38],[39],[40].

Dans différents ouvrages datant du début du XVIIIe siècle, Lieusaint est nommée « Lieur-Saint »[41],[42] .

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Moyen Âge

Des pièces de monnaie mérovingiennes ont été trouvées, indiquant l’existence d’un atelier monétaire sur le territoire[35].

Sous le règne de Charles V, la forêt de Sénart est un lieu des chasses princières[35].

Époque moderne

Extrait d'une carte ancienne.
Carte de la région de Lieusaint au XVIIIe siècle par Cassini.

Sous l'Ancien régime, la paroisse de Lieusaint (orthographié « Lieur-Saint ») & Ville-Pecque relève du Parlement, de l'élection et de la généralité de Paris.

Le dénombrement de l'Élection de Paris en 1709 compte 40 feux dans la paroisse[41]. Le dictionnaire universel du Royaume de 1726 indique que Lieusaint et Ville-Pecque ont une population de 245 habitants[42].

Époque contemporaine

Révolution française et Empire

La borne terme boréal de Lieusaint.

Le décret du de l'Assemblée constituante adopte la grandeur du quart du méridien terrestre pour base du nouveau système de mesures qui sera décimal. Les astronomes Jean-Baptiste Delambre et Pierre Méchain sont chargés d'effectuer les opérations nécessaires pour déterminer cette base. À la fin du mois de , ils commencent l'exécution des travaux de la mesure d'un arc de méridien par triangulation depuis Dunkerque jusqu'à Barcelone dans le but de fixer la valeur du mètre. Au sud de Paris, trois points géodésiques, matérialisés par des bornes (appelées bases de mesure), sont installées en trois endroits : Lieusaint, Melun et Champcueil afin de former les points d'un triangle. La base de mesure de Lieusaint est nommée terme boréal de Lieusaint[35] et celle de Melun est nommée terme austral de Melun. Pour valider les mesures de Delambre et Méchain, deux tracés de référence de 6 000 toises du Pérou ont été choisis : le premier, au nord de la France, entre Lieusaint et Melun, et le deuxième au sud, entre Le Vernet et Salses dans les Pyrénées-Orientales. C'est la distance entre les deux bornes de Lieusaint et de Melun, d'une longueur de 6 075,90 toises (environ 11,842 km), mesurée très précisément en plaçant bout à bout à même le sol des règles graduées de deux toises de long, qui servira de base aux calculs de triangulation effectués par Delambre et à la définition du mètre[43], [44].

L'ancien relais de poste de Lieusaint, devenu le café-restaurant Gibert, au début du XXe siècle.

Le matin du , la malle-poste, allant de Paris à Lyon est découverte abandonnée et pillée entre Lieusaint et Melun. Le postillon et le courrier ont été assassinés. L’unique voyageur de la voiture a disparu. Le contenu de la malle-poste, 80 000 livres en monnaie et 7 millions de livres sous forme d'assignats, destinés à la solde des armées d'Italie, est volé. L’enquête désignera le passager comme l’un des coupables, ainsi que quatre cavaliers qui ont été vus au relais de poste de Lieusaint avant l’heure de l’attaque.

XIXe siècle

La gare de Lieusaint, au début du XXe siècle.

En 1849, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon met en service la ligne ferroviaire de Paris à Tonnerre. La construction de la gare de Lieusaint, sur le territoire de la commune, est une cause de conflit entre la compagnie ferroviaire et la commune voisine de Moissy-Cramayel qui proteste pour que la gare soit nommée « Lieusaint - Moissy » et qu'une sortie côté Moissy soit créée[45]. La gare a été entièrement reconstruite entre 2002 et 2005.

En 1866, le prix d'un aller Paris-Lieusaint coûtait 3,45 F en 1re classe, 2,60 F en 2e classe et 1,90 F en 3e classe[46].

XXe siècle

Lieusaint est une des communes qui ont constitué la ville nouvelle de Sénart, opération d'intérêt national (OIN) regroupant 10 communes, réparties sur deux départements. Le périmètre de la ville nouvelle a été arrêté fin 1969.

Début du XXIe siècle

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la onzième circonscription de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie de 1793 à 1991 du canton de Brie-Comte-Robert, année où elle intègre le canton de Combs-la-Ville[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 4 à 5 communes.

Intercommunalité

Localisation de Lieusaint dans la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart.
L'hôtel de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart à Lieusiant.

L'aménagement de la ville nouvelle a été réalisé par un établissement public d'aménagement et trois syndicats communautaires d'aménagement (SCA), dont Sénart-Villeneuve, qui regroupait quatre communes de Seine-et-Marne, dont Lieusaint.

En 1984, les trois SCA sont remplacés par deux syndicats d'agglomération nouvelle (SAN), dont le syndicat d'agglomération nouvelle Sénart-Ville Nouvelle, qui se transforme le en communauté d'agglomération, sous le nom de communauté d'agglomération de Sénart, dont était membre Lieusaint.

Le , la communauté d'agglomération de Sénart fusionne avec ses voisines (la communauté d’agglomération de Sénart en Essonne, la communauté d'agglomération Seine-Essonne et la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne), pour former la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart[48], dont est désormais membre Lieusaint. L'ancien hôtel de la communauté d'agglomération de Sénart devient le siège délibératif de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart ; le siège administratif étant situé à Évry-Courcouronnes, dans les locaux de l'ancienne communauté d'agglomération Évry Centre Essonne.

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs[49],[35]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1944 1947 Georges Signolle    
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1953 mars 1959 Jean Viollet    
mars 1959 mars 1965 Octave Léopold Lemaire    
mars 1965 mars 1977 Charles Franchy    
mars 1977 juin 1995[50] Christiane Legras DVD Agricultrice
juin 1995[51] 1998 Christian Gutierrez PS Démissionnaire
mars 1998[52] En cours
(au 28 mai 2020)
Michel Bisson PS Ingénieur RTE
Président de la communauté d'agglomération de Sénart (2014 → 2015)
Vice-président (2016 → 2019) puis président (2019 → ) de Grand Paris Sud
Réélu pour le mandat 2020-2026[53]

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[54].

Jumelages

Lieusaint a développé des associations de jumelage avec :

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [55],[56].

Assainissement des eaux usées

En 2020, la commune de Lieusaint gère le service d’assainissement collectif (collecte et ) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[57].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[58]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[57],[59].

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [57],[60].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[61],[Note 10].

En 2021, la commune comptait 13 808 habitants[Note 11], en évolution de +4,27 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
500459489509583579588583608
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
628651679623686688634661635
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
613670661726838808761637717
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7208006575105 2006 3659 35510 44113 363
2021 - - - - - - - -
13 808--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Lieusaint est située dans l'académie de Créteil. Elle administre dix écoles communales, dont cinq écoles maternelles et cinq écoles élémentaires réparties dans les cinq groupes scolaires de la commune : l'école la Chasse, l'école l'Eau Vive, l'école Jules Ferry, l'école Antoine Laurent de Lavoisier et l'école le Petit Prince[63], [64].

Le département gère deux collèges situés sur le territoire de la commune : le collège de la Pyramide et le collège Saint-Louis[65] ,[64].

Les lycéens ont accès au lycées intercommunaux des villes voisines : le lycée de la Mare Carrée de Moissy-Cramayel, le lycée de Gallilée de Combs-la-ville et le lycée polyvalent Pierre Mendès de Savigny-le-Temple[64].

Deux établissements d'études supérieures sont installés à Lieusaint : l'Institut universitaire de technologie (IUT) de Sénart et l'Institut catholique d'arts et métiers (Icam, site de Grand Paris Sud)[64],[66].

Culture

La commune de Lieusaint dispose de plusieurs centres culturels et artistiques sur son territoire :

  • la maison des cultures et des arts de Lieusaint, centre culturel réalisé de 2010 à 2012 par le SAN de Sénart dans l'ancienne Grande Ferme, rue de Paris - l'ancienne grange a été aménagée en médiathèque et l'ex-maison de maître a été transformée en maison des cultures et des arts - qui dispose de deux salles d'exposition et trois pour les arts plastiques[67] ;
  • le centre culturel la Marge, qui héberge la Compagnie du Théâtre de la Mezzanine dirigée par Denis Chabroullet, et qui propose des ateliers et des spectacles[réf. nécessaire] ;
  • Le théâtre de Sénart, situé allée de la Mixité, dans la zone d'activité de Carré Sénart.

Santé

Sports

La commune de Lieusaint dispose de plusieurs infrastructures sportives[16] dont :

Lieux de cultes

La commune de Lieusaint fait partie de la paroisse catholique de Lieusaint - Moissy - Réau, laquelle est rattachée au pôle missionnaire de Brie-Sénart qui regroupe 24 églises dans 23 communes de Seine-et-Marne, au sein du diocèse de Meaux[68]. Elle dispose d'un lieu de culte catholique : l’église Saint-Quintien[69].

Lieusaint dispose en outre d'une église baptiste, l'église Biblique Baptiste[70], et de salles de prières musulmane gérées par l'Amicale des musulmans de Lieusaint[71]. Une mosquée est en cours de construction depuis 2015[72].

Économie

L'entrée du centre commercial Carré Sénart.

Secteurs d'activité

Agriculture

Lieusaint est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[74].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[75]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 8 en 1988 à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 130 ha en 1988 à 136 ha en 2010[74]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Lieusaint, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Lieusaint entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[74],[Note 13]
Nombre d’exploitations (u) 8 5 3
Travail (UTA) 51 27 24
Surface agricole utilisée (ha) 1 036 804 407
Cultures[76]
Terres labourables (ha) 962 769 376
Céréales (ha) 474 482 242
dont blé tendre (ha) 333 325 163
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 134 s s
Tournesol (ha) 34
Colza et navette (ha) s s s
Élevage[74]
Cheptel (UGBTA[Note 14]) 0 0 0

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Quintien datant du XIIe siècle. Elle comprend une cloche datant de 1727[77].
  • Le terme boréal de Lieusaint.
Afin d'adopter un nouveau système unifié de poids et de mesures, l'Assemblée constituante décide d'envoyer une expédition menée par Delambre et Méchain afin de mesurer la portion du méridien comprise entre Dunkerque et Barcelone. En 1798 a lieu la mesure au sol de la base entre Melun et Lieusaint, avec des règles d'une toise (environ deux mètres). Des pyramidions sont disposés aux extrémités. Aujourd'hui, seul est conservé celui de Lieusaint. Le pyramidion de Lieusaint, borne boréale du dispositif. Il se situe au sud du centre-ville à l'intersection de la rue de Paris et du boulevard Schœlcher. Une coulée douce, entre la gare et cette borne, retrace, par des panneaux, l'historique de cette expédition. Des plaques au sol présentent quelques mesures anciennes.
Construit en 1910 par Jean-Baptiste Gobert-Martin, industriel et philanthrope, propriétaire des Grands Magasins Réaumur. Le domaine est racheté en 1972 par la société Berger qui y installe son siège social et construit une usine de sirops. Après la fermeture de l'usine en 2003, le domaine est vendu à en 2005 à une société financière. Le château est actuellement à l'abandon, un projet de construction de 485 logements et d'une résidence pour personnes âgées est à l'étude.

Personnalités liées à la commune

Lieusaint dans les arts et la culture

La légende de la Dame bleue

Une légende celtique dit qu'une source d'une grande pureté se situait au centre de la forêt de Lieusaint qui était la demeure de la Dame bleue, une fée dont l’origine remonte aux temps gaulois. Deux fois par an, les druides célébraient l'esprit de la forêt[78]. La légende raconte aussi qu'au Moyen Âge les souverains ne pourchassaient aucun gibier dans la forêt de Lieusaint, mais étaient en quête de la Dame bleue[79]. Une fête est organisée depuis 2002 chaque année au mois de mai à Lieusaint sur le thème de la légende de la Dame Bleue[80].

Héraldique et logotype

Logo.

La commune de Lieusaint ne possède pas de blason. Elle s’est cependant dotée d’un logotype dont les composantes représentent des éléments historiques ou géographiques de son territoire : la forêt de Lieusaint, la route royale qui traverse la commune et la Dame bleue.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Lieusaint », p. 306–307

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  9. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  12. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  14. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Zones ZNIEFF de Lieusaint » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  2. « Lieusaint - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

  1. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Lieusaint ».
  2. « Distance entre Lieusaint et Melun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Distance entre Avon et Fontainebleau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Lieusaint », sur villorama.com (consulté le ).
  5. a et b « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  6. a et b « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  7. « Plan séisme consulté le 1 juin 2020 ».
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau des Hauldres (F4603000) ».
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Pont du Roi (F4603300) ».
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 des Quarante-Cinq Arpents (F4601100) ».
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras 01 des Quarante-Cinq Arpents (F4600801) ».
  12. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 2 juillet 2018
  13. « Maîtrise d’œuvre pour la valorisation écologique du bassin de l'Ormoy Lieusaint (77) », sur le site ateveingenierie.com (consulté le ).
  14. « Le canal d'Ormoy s'offre une cure de jouvence », sur le site du journal Le Parisien, (consulté le ).
  15. « Espace naturel de la Motte. », sur grandparissud.fr (consulté en ).
  16. a et b « Ma ville », sur le site de la commune de Lieusaint (consulté le ).
  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  18. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  19. « Orthodromie entre Lieusaint et Seine-Port », sur fr.distance.to (consulté le ).
  20. « Station Météo-France « Seine-Port » (commune de Seine-Port) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Seine-Port » (commune de Seine-Port) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  23. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lieusaint », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF les « Bassin du ru des Hauldres à Lieusaint » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  26. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  29. a et b « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  30. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur institutparisregion.fr (consulté le ).
  31. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur iau-idf.fr (consulté le ).
  32. « Le SCOT Sénart », sur vert-saint-denis.fr (consulté le ).
  33. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
  35. a b c d e et f « Lieusaint », Généalogie > Seine-et-Marne > Les communes, sur le site genea77-shage.info, Société d’Histoire, d’Art, de Généalogie et d’Echange (SHAGE-77) (consulté le ).
  36. Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 1er juin 2020
  37. « Fiche horaire de la branche Paris - Combs-la-Ville - Melun de la ligne D du RER du lundi au vendredi » [PDF], sur le site transilien.com (consulté le ).
  38. a et b Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de Paris et sa banlieue (91-92-93-94-95), Saint-Jean-d'Angély, Nouvelles Éditions Bordessoules, , 350 p. (ISBN 978-2-916344-41-6), p. 208.
  39. « Guide municipal de Lieusaint » [PDF], sur le site ville-lieusaint.fr (consulté le ), p. 9.
  40. « Live auction - bmv_351827 - Lieusaint (Locus sanctus) - Seine-et-Marne - Triens à la tête chevelue, DACOALDVS monétaire », sur le site cgbfr.com (consulté le ).
  41. a et b Claude-Marin Saugrain, Dénombrement du royaume par généralités, élections, paroisses et feux. Tome 1, Paris, Librairie Saugrain, (BNF 36279279, lire en ligne), p. 6.
  42. a et b Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, Paris, Librairie Saugrain, (BNF 31301762, lire en ligne), p. 343.
  43. Azar Khalatbara, « Le mètre et le méridien », sur le site du journal Libération, (consulté le ).
  44. « La triangulation et les mesures de distance », sur le site expositions.obspm.fr (consulté le ).
  45. René-Charles Plancke, Histoire du chemin de fer de Seine-et-Marne : de la vapeur au TGV, t. I, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 512 p. (ISBN 978-2-86849-105-3), p. 44.
  46. René-Charles Plancke, Histoire du Chemin de Fer de Seine-et-Marne, p. 326.
  47. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. « Arrêté inter-préfectoral n°2015-PREF.DRCL/955 du 15 décembre 2015 portant création d'un EPCI à fiscalité propre issu de la fusion de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne, de la communauté d'agglomération Seine Essonne, de la communauté d'agglomération de Sénart et de la communauté d'agglomération de Sénart en Essonne avec extension à la commune de Grigny », sur Préfecture de l'Essonne, (consulté le ).
  49. Collectif, Sénart, 30 ans, Rétrospective 1960-2003, Savigny-le-Temple, Établissement Public d'Aménagement de Sénart, 2004.
  50. Laurence Oiknine, « Grosse bouderie de madame l'ex-maire », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire de la commune seine-et-marnaise de Lieusaint, Christiane Legras (DVD) s'est fait devancer de 26 voix par la liste de gauche conduite par le socialiste Christian Gutierrez ».
  51. « Les nouveaux maires tout frais sortis des urnes - Pedigree express des élus franciliens qui entrent pour la première fois à l'hôtel de ville », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. G.L.G., « Michel Bisson candidat à sa succession », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Au début du mandat, il y a cinq ans, Michel Bisson n'était que maire adjoint, chargé des finances. Il ne dirige la commune que depuis 1998, suite de la démission de Christian Guttierez (PS). Entre-temps, il aura perdu une poignée de sa majorité, la gauche volant en éclats ».
  53. Julie Olagnol, « Lieusaint : seul en lice, Michel Bisson a retrouvé son fauteuil de maire : Le maire sortant, qui n’avait pas d’adversaire face à lui pour les élections municipales 2020, a été réélu et ses neuf adjoints ont été nommés lors du conseil d’installation lundi soir », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Lieusaint, consultée le 30 octobre 2017
  55. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  56. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
  57. a b et c « Commune de Lieusaint - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  58. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  59. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  60. « Communauté d'Agglomeration Grand Paris Sud Seine Essonne Senart - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
  61. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  62. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  63. « Groupes scolaires », sur ville-lieusaint.fr (consulté en ).
  64. a b c et d « Ma ville », sur le site de la commune de Lieusaint (consulté le ).
  65. « Collèges et lycées », sur ville-lieusaint.fr (consulté en ).
  66. Adeline Pasteur, « Grand Paris Sud : un nouveau nom pour l'Icam de Paris-Sénart - Groupe Icam », sur icam.fr (consulté le ).
  67. « L'ancienne ferme devient un centre culturel », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. « Paroisse de Sénart centre », sur paroisse-senart-centre.com (consulté en ).
  69. « Saint Quintien - 77127 Lieusaint », sur le site messes.info (consulté le ).
  70. « Église Biblique Baptiste de Lieusaint », sur le site eglisebblieusaint.com (consulté le ).
  71. « Présentation de l'Amicale des Musulmans de Lieusaint », sur le site mosquee-lieusaint.fr (consulté le ).
  72. « Etat d'avancement du projet », sur le site http://mosquee-lieusaint.fr (consulté le ).
  73. Emeric Lambert, « Faire la ville suburbaine. Le projet Sénart », Articulo - Journal of Urban Research, no 5 « Splendeur et misère du périurbain »,‎ (DOI 10.4000/articulo.1393, lire en ligne, consulté le ).
  74. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lieusaint », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  75. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
  76. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lieusaint », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  77. « La cloche "Louise" », notice no PM77000944, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  78. « La légende de la Dame bleue », sur le site du journal Le Parisien, (consulté le ).
  79. « Les origines », sur le site de la commune de Lieusaint (consulté le ).
  80. « Lieusaint. Le jardin à l’honneur de la fête de la Dame Bleue », sur le site du journal Le Parisien, 218 mai 2017 (consulté le ).
Kembali kehalaman sebelumnya