Le territoire communal est très peu accentué, en très grande partie occupé par des terres agricoles. Les principaux espaces boisés sont au nord (bois de Grangemenant, bois de la Ferrière) tandis que quelques petits bois épars se répartissent sur le reste du territoire.
Les industries extractives sont présentes sur le territoire avec des carrières d'exploitation des calcaires du Champigny et des puits de pétrole. Le territoire de la commune est inclus dans la concession de "Champotran" découverte en 1985 et exploitée depuis 1997 par Vermilion Energy. De nouveaux puits de développement vont être forés sous la nappe phréatique des calcaires du Champigny[1].
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :
la Visandre, longue de 30,93 km[2], affluent de l'Yerres en rive gauche. Le , la Visandre, habituellement un calme ru, déborde et envahit la plaine. En 2016, la visandre déborde à nouveau de façon spectaculaire ;
le fossé 01 de la Commune de Vaudoy-en-Brie, 1,50 km[3], qui conflue avec la Visandre ;
le ru de Réveillon, 12,15 km[4], qui conflue avec le fossé 01 de la Commune de Vaudoy-en-Brie ;
le ru de l'Étang de Beuvron, long de 10,44 km[5], affluent de l’Yerres, traverse la partie nord de la commune ;
un bras du ru de l'Étang de Beuvron, long de 1,29 km[6], ainsi que deux de ses affluents :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 740 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chevru à 10 km à vol d'oiseau[13], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,7 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Au , Vaudoy-en-Brie est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle est située hors unité urbaine[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[21]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 70lieux-dits administratifs[Note 2] répertoriés consultables ici[24] (source : le fichier Fantoir). dont le Jariel et les Taillis.
Le territoire comprend dix fermes isolées au milieu de leurs champs : Courtavenel, Vaujard, le Luat, la Bonnière, Gloise, la Berge, Monthiérand, les Prés, Champotran, Grangemenant.
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 343 dont 95 % de maisons et 5 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 92,7 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 5 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80,8 % contre 16 % de locataires[27] dont, 0,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 3,1 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
On y accède soit par l'A4, sortie 13 en direction de Provins, soit par la N 4.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Vodoi et Vaudoi vers 1222 (Livre des vassaux)[28] ; Veodoi en 1265[29] ; Vodaium en 1267[30] ; Voudai en 1270[31] ; Vodeium en 1272[32] ; Voudeium en 1284[33] ; Vodoi en 1296[34] ; L'église de Vodoy près de Pécy en 1346[35] ; Vodoy en Brie en 1395[36] ; Vedoi en 1466[37] ; Voldoy en 1535[38] ; Le bourg de Vauldoy en Brie en 1621[39] ; Vaudoy en Brie en 1672[40] ; Vaudois en 1770[41].
Le village est mentionné au XIIIe siècle, « Vodoi ». Jusqu'en 1285, le village est situé dans une « marche séparante » dans laquelle les habitants dépendent et du puissant comte de Champagne et du roi de France. Par le mariage en 1284 du futur Philippe le Bel et de Jeanne Ire de Navarre le village est rattaché à la couronne lorsque Philippe le Bel devient roi de France en 1285.
La motte Chartreuse est citée en 1443, la motte Chantibout en 1467. Église à la collation de l'évêque de Meaux. Prieuré bénédictin de la Buhotière ou de la Bonnière, à la collation de l'abbé de Saint-Martin de Pontoise.
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].
En 2022, la commune comptait 881 habitants[Note 7], en évolution de −1,45 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La progression de la population est sensible depuis une trentaine d'années et devrait se maintenir dans les prochaines années, avec la tendance des franciliens à vouloir s'installer en grande couronne, où les prix de l'immobilier sont moins élevés avec un cadre de vie plus rural.
Enseignement
Vaudoy-en-Brie dispose d'une école primaire publique (La clé des champs), comprenant une école élémentaire, située 13 rue du Tour de l'église.
Cet établissement public, inscrit sous le code 0770850F, comprend 95 élèves (chiffre de l'Éducation nationale)[47] en 2018, et dispose d’un restaurant scolaire et d’une garderie périscolaire[48].
La commune dépend de l'académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Vaudoy-en-Brie est en zone C.
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 119, occupant 437 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,7 % contre un taux de chômage de 9,2 %.
Les 20,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,9 % de retraités ou préretraités et 4,1 % pour les autres inactifs[50].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 45 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 14 dans la construction, 10 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 2 dans les activités immobilières, 7 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 3 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 3 étaient relatifs aux autres activités de services[51].
En 2020, 8 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 6individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[52].
Betterave, blé, maïs, soja, pomme de terre. Exploitation par de nombreuses fermes isolées : Champotran, Gloise, Jariel, Courtavenel, Grangemenant, la Berge.
Précédée d'un porche du XIIe siècle, elle se compose d'une nef de la même époque, voûté au XVIe siècle, accostée de collatéraux, et terminée par un chœur de la 1re moitié du XIIIe siècle. Ce dernier, formé de deux travées précédant une abside polygonale, est également flanqué de bas-côtés terminés par des chapelles polygonales. Il présente une gracieuse élévation à trois étages (grandes-arcades, triforium, fenêtres-hautes) qui l'on fait surnommé la « lanterne de la Brie ».
Le clocher, au toit en pavillon, se dresse sur le flanc nord du chœur de l'église.
L'édifice abrite une statuaire de qualité, dont un christ en bois du XVe siècle.
Fermes de type briard : bâtiments disposés autour d'une cour carrée, toits de tuiles plates.
Éolienne.
Fontaine de Saint-Médard, XVe siècle (puits artésien)[55].
Châteaux de Glaise, de Tilloy et de Courtavenel le plus connu (fut jusqu'en 1865 un des lieux les plus fréquentés par des musiciens et des romanciers tels que Berlioz, Corot, Flaubert, Gounod, etc.)[56],[57].
Le château de Courtavenel est dans les années 1850 un rendez-vous littéraire et musical. Le propriétaire Louis Viardot, âgé d'une quarantaine d'années, épouse en 1840 Pauline Garcia âgée de 18 ans qui deviendra la cantatrice Pauline Viardot, sœur cadette de la célèbre Maria Malibran. George Sand fut l'artisan du mariage. Leur fils Paul Viardot naîtra au château.
L'écrivain russe Ivan Tourgueniev a fait de fréquents séjours à Courtavenel.
Le château a été détruit vers 1884 et il n'en reste qu'une ferme. Un siècle auparavant, vers 1760, Gabriel-Charles de Lattaignant composa à Grangemenant certains couplets de la célèbre chanson populaire J'ai du bon tabac.
Personnalités liées à la commune
Camille Montagne (1784–1866), médecin militaire, botaniste et mycologue est né à Vaudoy.
Suzanne Grandais (1893-1920), actrice française est morte dans un accident de la route survenu lieu-dit Le Pré Vert à Vaudoy-en-Brie.
Christian Jacob (1959), député et ancien ministre d'État fut conseiller municipal de la commune.
De gueules à la tierce ondée en bande et abaissée d'argent,accompagnée en chef à senestre d'une couronne de laurier ouverte d'or; au franc-quartier d'azur chargé du clocher de l'église du lieu d'argent[59].
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Vaudoy-en-Brie », p. 1355–1356
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Statistiques 2018 de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
↑Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )