Léon ReifmanLéon Reifman
Léon Reifman, né le à Sagani (Roumanie) et mort le à Trélissac[1], est le seul à s'échapper lors de la rafle de la maison des enfants d'Izieu, le . Il est l'un des adultes responsables, un étudiant en médecine. Il a 30 ans. Sa sœur, le docteur Sarah Levan-Reifman, médecin de l'établissement, a juste le temps de lui dire que les Allemands sont là. Il s'échappe et survit à la guerre. Il témoigne au procès de Klaus Barbie. BiographieLéon Reifman est né en 1914 en Roumanie. Maison des Enfants d'IzieuLéon Reifman[2] est étudiant en médecine, et s'occupe des enfants malades à Izieu jusqu'en . Sa sœur, le docteur Sarah Levan-Reifman, le remplace à partir de . Elle est le médecin de l'établissement. Ses parents Eva Reifman et Moisz-Moshe Reifman, ainsi que son neveu Claude Levan-Reifman vivent aussi dans la Maison d'Izieu[3]. La Rafle du 6 avril 1944Léon Reifman est le seul à pouvoir s'échapper lors de la rafle du , en sautant par la fenêtre du premier étage[4] Il était arrivé le matin. Il réussit à s'échapper par une fenêtre et à se cacher dans un buisson. Le soir, il est aidé par la famille Perticoz, qui demeure à côté. Il quitte Izieu et une famille Belley lui donne refuge[5]. Sarah Levan-Reifman est déportée avec ses parents, et son fils, par le convoi no 71, du , du camp de Drancy vers Auschwitz. Elle avait été sélectionnée pour le travail, mais entendant son fils pleurer, elle le rejoint[6]. Elle meurt avec lui[7] et les autres enfants à l'arrivée à Auschwitz, le [8]. Après la GuerreMédecin en DordogneLéon Reifman pratique la médecine à Brantôme, en Dordogne. Il meurt dans cette commune en 1994[9]. Une autre source indique qu'il meurt à Périgueux en 1994[5]. TémoinProcès BarbieIl témoigne au procès de Klaus Barbie. Pendant une heure et demi il va confronter Klaus Barbie. Jean-Marie Le PenLe : la chambre des référés du tribunal de Nanterre rend une ordonnance condamnant Jean-Marie Le Pen à verser la somme d'un franc, « à titre d'indemnité provisionnelle à valoir sur le préjudice qu'ils ont subi », à dix parties civiles : le MRAP, la LICRA, l'Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus (UNADIF), la Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance (FNDIR), l'Amicale des anciens déportés juifs de France (AADJF), l'Amicale des déportés de Blechhammer et commando Auschwitz III, l'Amicale des anciens déportés de Buna-Monowitz Auschwitz III, l'Association des fils et filles de déportés juifs de France, l'Union des tziganes et voyageurs de France, M. Henri Moraud, secrétaire de l'Amicale d'Auschwitz, Mme Sabine Zlatin, ancienne directrice de la Maison d'Enfants d'Izieu, et M. Léon Reifman. L'ordonnance prévoit en outre la lecture de cette décision lors de la prochaine émission Le Grand jury RTL-Le Monde aux frais de Jean-Marie Le Pen[10],[11]. FilmL'acteur Charles Lelaure joue le rôle de Léon Reifman dans le film La Dame d'Izieu d'Alain Wermus (2007). Notes et références
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