Victor Émile El Médioni naît à Oran le , devenu Messaoud El Médioni par jugement du tribunal le , fils de Chemoul El Médioni, cigarier à Oran, et de Dona Ben Saïd[1],[2]. C'est l'oncle du pianiste interprète de musique andalouseraï, Maurice El Médioni.
Le , à Oran, il épouse Julia Ben Soussan.
En 1907, il effectue son service militaire au 2e Zouaves et est mis en disponibilité en 1909, il exerce, à cette période, la profession de cordonnier. En 1911, il est domicilié à Oran. Il est mobilisé, en , pour la Première Guerre mondiale, affecté au 4e groupe de campagne d'Afrique de Casablanca et démobilisé en 1919. il habite successivement, en 1917 à Casablanca, en 1924, rue Léoben à Oran, où il est musicien[3].
En 1931, il prend également dans son orchestre un jeune garçon de dix ans qu'il a découvert à Alger, Lili Boniche, afin de le former au répertoire hawzi (musique et chanson)[7]. Le , il inaugure son école de musique traditionnelle Algérienne La Mouloudia[8].
En 1938, il est domicilié à Paris, au no 12 de la cité Bergère[3].
↑« Dor Biha Echibani.Dorbiha.. Qui se souvient de Lili El Abbassi & CO? », La Voix De Sidi Bel Abbes, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) John Shepherd Continuum encyclopedia of popular music of the world Volumes 3-7 "From the 1940s until her emigration to Paris in 1961, the blind singer Reinette l'Oranaise was the acclaimed star of hawzi. Other musicians on this scene included the band leader Saoud el Medioni and his nephew the pianist Maurice el M...".
↑(en) Philip Sweeney The Virgin directory of world music 1991 "Reinette I'Oranaise was born Sultana Daoud in Tiaret, Algeria, in the early 1920s. Blind from the age of two, she was sent by her mother to study music with the Jewish master Saoud Medioni, "Saoud l'Oranais," in whose Oran cafe in the ...".
↑François Bensignor, « Algérie andalouse : Lili Boniche et El Gusto », Hommes et migrations. Revue française de référence sur les dynamiques migratoires, no 1295, , p. 169–175 (ISSN1142-852X, lire en ligne, consulté le ).