Louis KrzyzkowskiLouis Krzyzkowski
Louis Krzyzkowski, né le à Poznań — aujourd'hui en Pologne — et mort le à Rillieux, fusillé par la Milice française[1], est une victime de la Shoah. Le rapport de gendarmerie no 814 de la gendarmerie de Sathonay du , le présente comme fabricant de jouets, domicilié au 19, rue Lecoq, à Sèvres[2]. Circonstances du décèsAu cours de la journée du , les miliciens lyonnais arrêtent[3] un certain nombre de personnes juives[3] ensuite incarcérées impasse Catelin, dans les locaux de la milice, à Lyon, parmi lesquelles Louis Krzyzkowski ; ces arrestations, en réaction à l'assassinat du secrétaire d'État à l'Information de Vichy Philippe Henriot, assassiné par des résistants (s'étant fait passer pour des miliciens), à Paris, le [4]. Le au matin, Henri Gonnet, un milicien aux ordres de Touvier, fait sortir[3] sept prisonniers juifs[3] de la cellule, dont Louis Krzyzkowski. Ils sont emmenés dans une camionnette au cimetière de Rillieux[3] où ils sont fusillés vers 5h30 du matin[3]. InhumationLouis Krzyzkowski est inhumé au Val d'Enfer[5], le mémorial des maquis de l'Ain et de la Résistance (tombe 71).
Notes et référencesNotes
Références
Liens externes
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