Le Stade rennais UC est également engagé en Coupe de France.
Résumé de la saison
À l'intersaison, le Stade rennais reste relativement sage sur le marché. Il faut dire que le club accuse un déficit de 380 000 Francs[1] et ne peut donc pas se permettre de grosses dépenses. Deux titulaires quittent le club, à savoir Georges Calmettes, arrivé un an auparavant, et le polyvalent Jean-Claude Lavaud après huit saisons de présence au club. Côté arrivées, le club mise plus que jamais sur les espoirs régionaux. Le Rennais Alain Cosnard, le BrestoisLoïc Kerbiriou, le MalouinSerge Lenoir et surtout le jeune quimpéroisRaymond Keruzoré rejoignent le club. Daniel Périault, présent au club depuis la catégorie pupilles[1], est lui promu chez les professionnels.
Nouveauté pour cette saison, la publicité. Autorisées pour la première fois par les instances dirigeantes du football français, les « réclames » pourront désormais orner les maillots rennais[2]. Le début de saison rennais est bon, et le club s'installe dans la première moitié du classement. Il ne sera guère inquiété par la perspective de la relégation cette saison, d'autant que seul le 18e et dernier descendra directement, quand le 17e disputera un barrage. Au soir de la cinquième journée de championnat, le Stade rennais UC pointe même en seconde position derrière l'AS Saint-Étienne. À l'automne, des résultats plus contrastés viendront définitivement limiter les ambitions rennaises, et le club se calera dans le ventre mou du classement jusqu'en fin de saison. Le glissement progressif du Stade rennais UC au classement le fera échouer à une honnête onzième place. Un résultat correct au vu de l'irrégularité des performances rennaises, et surtout de son incapacité à vaincre à l'extérieur[3].
En Coupe de France, le Stade rennais ne rate pas son entrée en dominant tranquillement les amateurs de Luchon, dirigés par Just Fontaine[1]. Avant la rencontre, celui-ci avait recommandé à ses joueurs d'éviter la prolongation pour permettre aux Rennais de ne pas manquer leur train de retour[1]. Onze buts encaissés plus tard, le meilleur buteur de la Coupe du monde 1958 était exaucé. Au tour suivant, le Stade rennais UC butera sur l'Olympique de Marseille, futur vainqueur de l'épreuve. Les « Rouge et Noir » pourront s'enorgueillir d'avoir poussé les Olympiens à la prolongation, mais un but de Joseph Yegba Maya les élimina de la compétition.
↑Un seul succès pour le Stade rennais loin de ses bases lors de cette saison 1968-1969 : lors de la 4e journée sur le terrain du SEC Bastia
↑ abc et dOfficiellement, la fusion de l'UA Sedan-Torcy avec le RC Paris perdure jusqu'en 1970, et le club ardennais garde jusqu'à cette date le nom acquis en 1966. Dans les faits, le club parisien est reparti au niveau amateur sous le nom de Racing club de France.