Le Stade rennais FC est également engagé en Coupe de France.
Résumé de la saison
Toujours cantonné en deuxième division, le Stade rennais entame sa cinquième saison consécutive à ce niveau. Logiquement, le club perd à l'intersaison quelques-uns de ses meilleurs éléments, Klimek et Izquierdo rejoignant par exemple le Stade lavallois en D1, ou Bruno Steck faisant ses bagages pour Tours. Pour compenser ces départs, le SRFC s'attache les services d'éléments ayant déjà une solide expérience du haut-niveau. C'est le cas du gardien Jean-Noël Dusé, du défenseur Bernard Tischner, du milieu de terrain Dominique Vésir et des attaquants Karel Bonsink et François M'Pelé.
Ce dernier, bien qu'en fin de carrière, se mettra particulièrement en évidence avec un total de 17 buts marqués au cours de la saison, soit le meilleur score pour un attaquant rennais depuis Pokou en 1975-1976. Rapidement, le SRFC s'installe parmi les équipes de tête du classement, et ne descendra jamais en dessous de la huitième place. À la lutte pour la montée, ses principaux concurrents sont le FC Rouen, l'US Nœux-les-Mines, le FC Mulhouse, le Stade de Reims et Le Havre AC.
Un temps légèrement distancé, le Stade rennais revient dans la course à la faveur d'une série d'invincibilité de douze matchs qui permet aux « Rouge et Noir » de pointer à seulement trois points du leader rouennais, mi-février[1]. Renforcé en janvier par l'arrivée de l'international Farès Bousdira, en provenance d'un SCO Angers en liquidation judiciair[2], le SRFC rate pourtant sa fin de saison, concédant de nombreux points à ses adversaires directs au classement. Le Havre et Mulhouse viennent ainsi s'imposer route de Lorient, alors que Rouen lamine les derniers espoirs bretons à Robert-Diochon (0 - 4). Le SRFC en sera quitte pour une sixième saison consécutive en D2, sans un Pierre Garcia, qui n'aura jamais réussi à obtenir la remontée en trois ans à la tête de l'équipe première. Pour lui succéder, les noms de José Arribas et Silvester Takač sont notamment évoqués[2].