Le Stade rennais FC est également engagé en Coupe de France.
Résumé de la saison
De retour en D1 après une saison d'absence, le Stade rennais commence sa saison sous les ordres d'un nouvel entraîneur. Claude Dubaële endosse cette responsabilité, prenant la suite d'un Antoine Cuissard qui se mue en recruteur[1]. Dubaële, resté deux ans à s'occuper des jeunes du club depuis 1974, trouve devant lui un effectif amoindri dès le début de saison. Pourtant, il a été fait appel à quelques habitués du haut-niveau : Claude Arribas, Léon Maier, Didier Notheaux et Alain Richard, qui comptent chacun plusieurs saisons en D1, font ainsi leur apparition sous le maillot rouge et noir. Malheureusement, Houssaine Anafal a le mal du pays[2] et surtout Laurent Pokou est toujours aux abonnés absents. L'attaquant ivoirien se ressent toujours de sa blessure au genou contractée en novembre 1975, et se fait opérer par deux fois d'un ligament interne. Il ne possède alors qu'une chance sur deux de pouvoir rejouer au football[3].
Pokou toujours blessé, Wilim moins performant que la saison précédente, l'attaque rennaise tourne au ralenti. On fait alors appel à Gérard Tonnel, presque attendu comme le sauveur[3], mais dont la saison se révélera plutôt décevante. Autre recrue qui ne donnera pas satisfaction, le Yougoslave Stjepan Matić. Arrivé en novembre à la suite de la résiliation du contrat d'Anafal[3], Matić ne s'imposera jamais, incapable de s'adapter. Il est vrai qu'à son arrivée, ce milieu offensif pensait rejoindre... le Stade de Reims[3].
Auteur d'un début de championnat plus que médiocre, le SRFC s'installe dans la zone de relégation dès la deuxième journée, et ne la quittera pas jusqu'à la fin de saison. Fait curieux dans tout ce marasme, les Rennais auront obtenu une de leurs six victoires de la saison face au FC Nantes, voisin et futur champion de France, lors de la troisième journée. Une éclaircie qui ne masquera pas les vingt-trois défaites concédées ni les difficultés économiques récurrentes rencontrées par le club. Malgré un déficit revu à la baisse en septembre[3], le club ne peut plus assurer en avril la paie de ses joueurs, une première pour le Stade rennais depuis les débuts professionnels en 1932[3]. La perspective de la relégation, consommée au soir la 32e journée[4], est évidemment annonciatrice d'une réduction conséquente de la masse salariale[3].
Vingtième au classement final malgré un léger redressement sportif en toute fin de championnat (grâce notamment au retour de Pokou sur les terrains), le Stade rennais boit le calice jusqu'à la lie en Coupe de France : il est éliminé dès les seizièmes de finale par le voisin lorientais, pensionnaire de la deuxième division.