Le Stade rennais UC est également engagé en Coupe de France. Éliminé dès les seizièmes de finale, il est ensuite reversé en Coupe Charles Drago.
Résumé de la saison
Pour son retour en Division 1, le Stade rennais UC doit faire face à une saison bien difficile. Le Stade rennais UC doit notamment recomposer son attaque après le départ de Jean Grumellon qui retrouve l'US Saint-Malo pour y disputer ses derniers matchs, mais aussi le manque de compétitivité de José Caeiro, qui commence à ressentir le poids des ans. Plusieurs joueurs arrivent pour combler ces manques : le jeune algérien Mahi, le futur international Stanislas Dombeck ou encore l'AixoisGuy Méano. Au milieu, René Gaulon, ancien du Red Star, arrive également. Du côté structurel, l'heure est également au changement, avec la construction d'une nouvelle tribune de 10 000 places dont 2 000 assises côté route de Lorient[1].
Recomposée, l'attaque rennaise aura toutes les peines du monde à s'exprimer en D1. De loin la plus mauvaise équipe du championnat dans cet exercice, le Stade rennais compensera avec une défense bien plus performante. Insuffisant cependant pour empêcher un début de saison extrêmement difficile (1V-1N-7D pour les neuf premiers matchs) qui donnera le ton de l'ensemble de l'année. Rapidement dernier, le Stade rennais UC est le plus souvent incapable de s'illustrer à l'extérieur (1V-2N-14D !).
Ne lui reste plus que la possibilité de s'illustrer par quelques « coups », en particulier à domicile. C'est ainsi que le 2 décembre, les Rennais mettent fin à l'invincibilité de l'AS Saint-Étienne, qui courait depuis le début du championnat. Peu à peu, l'équipe menée par Antoine Cuissard parvient à s'extraire de son marasme, en obtenant notamment une série de cinq matchs sans défaite en février - mars. De quoi permettre aux Rennais de revenir à hauteur de leurs concurrents directs pour le maintien : Strasbourg, Nancy, Valenciennes FC et Metz.
À la faveur d'une nouvelle série de bons résultats, les Rennais parviennent à la quinzième place à l'issue de l'avant-dernière journée, synonyme de maintien. Las, le dernier match oppose les Rennais à l'AS Saint-Étienne à Geoffroy-Guichard. Calamiteux à l'extérieur, Henri Guérin et ses hommes doivent l'emporter chez des Verts tout juste sacrés champions de France pour être certains de se maintenir. Logiquement battus (0 - 2) sur deux buts marqués par René Ferrier et Kees Rijvers, les Rennais sont dépendants du résultat du FC Metz à Angers. Mais les Messins l'emportent à Bessonneau et passent devant le Stade rennais UC au classement.
Seizième du classement final, le Stade rennais doit une nouvelle fois passer par la terrible épreuve des barrages. Comme deux ans auparavant, c'est le Lille OSC qui se présente en face. À l'issue de la première manche, les Rennais virent en tête, l'ayant emporté (2 - 0) grâce à des buts de Méano et Dombeck, mais Lille remet les compteurs à égalité en gagnant la seconde manche par le même écart de buts (1 - 3). Une belle est organisée pour départager les deux formations. Elle sera fatale aux Rennais, qui s'inclinent 1 but à 2 et sont de nouveau relégués en Division 2. Maudits, les Bretons s'inclinent pour la troisième fois en trois barrages disputés, après 1953 et 1955, ce qui leur octroie un début de réputation en la matière[1]...