Le Stade rennais FC est également engagé en Coupe de France.
Résumé de la saison
Après sa nouvelle relégation en deuxième division, une saison après la précédente, le Stade rennais vit parmi les heures les plus noires de son histoire. En , la présidence du club change de mains. Bernard Lemoux cède sa place, et Alfred Houget lui succède[1]. Au sein de l'effectif, toujours dirigé par Claude Dubaële, de nombreux changements s'opèrent également, avec les départs de nombreux titulaires. Le départ le plus emblématique est celui de Laurent Pokou parti rejoindre Michel Platini à l'AS Nancy-Lorraine, mais des joueurs comme Hervé Guermeur, Didier Notheaux, Daniel Périault ou Alain Rizzo font également leurs valises, dans le but de réduire la masse salariale[1]. Dans l'autre sens, les arrivées ne concernent que de jeunes joueurs, le plus souvent issus de petits clubs de l'Ouest.
Dans ce contexte, le club ne vise pas la remontée immédiate en Division 1[2], et les premières journées de championnat lui donnent raison. Il faut ainsi attendre la cinquième journée pour voir une victoire rennaise, grâce à un triplé du jeune Patrick Delamontagne. Bien vite, le Stade rennais s'enfonce dans la deuxième moitié du classement, et son irrégularité chronique ne lui permet pas d'espérer beaucoup mieux. Le renfort d'un attaquant supplémentaire est souhaité dès septembre, et un Yougoslave du nom d'Edin Sprečo est censé rejoindre le club après un essai convaincant. Las, il ne pourra jouer sous les couleurs rennaises qu'à partir du , son contrat avec son ancien club ne se terminant qu'à cette date[3].
Dramatique sur le plan sportif, la situation l'est également sur le plan financier. Fin septembre, les comptes du club affichent un déficit de 2,3 millions de francs, et la perspective d'un abandon pur et simple du professionnalisme est envisagé[3]. Afin de remonter la pente, un nouvel espoir du club fait ses bagages en décembre. C'est le gardien Pierrick Hiard qui part ainsi pour Bastia où il vivra une belle aventure en Coupe UEFA[3]. La situation ne s'arrange pas pour autant, puisque le , le Stade rennais FC est mis en règlement judiciaire[3]. L'entraîneur Claude Dubaële, le directeur sportif Antoine Cuissard et l'attaquant Gérard Tonnel sont alors victimes d'un licenciement économique[3]. Le poste d'entraîneur vacant, c'est l'ancien attaquant rennais Alain Jubert, devenu éducateur au club[4], qui prend la tête de l'équipe première[3].
Ces changements n'entraînent pas une amélioration significative des résultats. Luttant contre la relégation, le SRFC se fait logiquement sortir de la Coupe de France par les Girondins de Bordeaux, et réussit au bout du compte à conserver sa place en Division 2, obtenant la douzième place, à savoir son pire résultat depuis les débuts professionnels du club en 1932.
↑Edin Sprečo est recruté en octobre après avoir réalisé un essai, mais sa lettre de sortie n'est délivrée qu'en décembre, étant encore sous contrat avec son ancien club jusqu'à cette date
↑Le transfert de Pierrick Hiard à Bastia est effectif en décembre
↑Gérard Tonnel est licencié pour motifs économiques en janvier