Logiquement, les ambitions rennaises sont revues à la hausse, Pierre Garcia annonçant viser une place parmi les trois premiers[1]. Rapidement, les résultats suivent, et le SRFC s'installe en tête du classement du groupe A. Une bataille acharnée est alors livrée avec le FC Tours, qui vire en tête à la mi-championnat. Les Tourangeaux voient progressivement revenir les Rennais qui réalisent une série de douze matchs sans défaite entre l'hiver et le début du printemps, mais finissent par conserver leur avantage, les « Rouge et Noir » calant dans la dernière ligne droite. Une défaite concédée au Stade de la Vallée du Cher condamne les Rennais à ne jouer que la seconde place, conservée in extremis devant Guingamp.
Second du groupe A, le Stade rennais manque une promotion directe en première division. Condamné à jouer les barrages, il doit d'abord affronter l'Olympique avignonnais, second du groupe B derrière l'AJ Auxerre. La confrontation débute route de Lorient par un match nul et vierge, avant que les Provençaux ne s'imposent chez eux (3 buts à 2) et ne décrochent leur ticket pour un ultime barrage face à l'Olympique lyonnais, 18e de D1. Le Stade rennais doit donc disputer en 1980-1981 une quatrième saison de suite en D2.
La saison rennaise est également marquée par le meilleur parcours rennais en Coupe de France depuis 1971. Après avoir sorti les amateurs du Drapeau de Fougères puis de l'AS Brestoise lors des tours préliminaires, le SRFC réussit l'exploit d'éliminer le voisin lavallois en trente-deuxièmes de finale. En seizièmes, Le Havre est éliminé à la faveur du nombre de buts marqués à l'extérieur, mais les Rennais butent au tour suivant devant le Paris FC qui, après avoir été battu (2 - 0) route de Lorient, inverse la vapeur au retour (0 - 4).