Le Stade rennais UC est également engagé en Coupe de France.
Résumé de la saison
À l'intersaison, le club perd plusieurs de ses titulaires : Jean Prouff, parti chercher meilleure fortune au Stade de Reims (il sera sacré champion de France avec le club champenois cette saison-là), le défenseur André Bordier et ses 300 matchs avec le Stade rennais, parti à Saint-Malo, ou encore son gardien Georges Hatz. Heureusement, les quelques recrues et les titulaires déjà en place vont se montrer à la hauteur.
Tant et si bien que les "Rouge et Noir" réalisent la meilleure performance de leur histoire en Division 1 depuis les débuts de celle-ci en 1932. Ils ne descendront jamais dans la deuxième partie du classement, et ne resteront que quatre journées hors des cinq premières places. Lors des 1re, 7e, 8e et 9e journées, le Stade rennais pointe même en tête, ce qui ne lui était pas arrivé depuis 1932.
Costauds derrière, virevoltants devant (avec un Jean Grumellon toujours aussi prolifique, les Rennais terminent à une excellente quatrième place, et n'auront manqué que d'un peu de régularité. Les hommes de François Pleyer furent ainsi capables de s'imposer brillamment à Marseille (3 buts à 1) malgré une équipe largement diminuée (absences de Sellin, Artigas, Mankowski, Cousin, Hauvespre et Grumellon), comme de s'incliner extrêmement lourdement à Nice (8 buts à 0) malgré une formation presque au complet. Finalement, un excellent résultat au vu des moyens rennais.
En Coupe de France, comme la saison précédente, le club s'arrête au stade des huitièmes de finale. C'est cette fois le FC Metz qui élimine les Rennais.