Le Stade rennais UC est également engagé en Coupe de France.
Résumé de la saison
Le renouvellement de l'effectif professionnel repart sur les mêmes bases que la saison précédente, et ce sont plusieurs des héros de la Coupe de France 1965 qui quittent le club club à l'été 1967. Le départ le plus emblématique est sans nul doute celui du capitaine Yves Boutet après douze années de présence au Stade rennais. Lui, André Ascencio et Jean-Pierre Darchen vont grossir les rangs du FC Lorient, qui vient tout juste de devenir professionnel, et qui prend des allures de « Stade rennais bis » avec les présences de Mahi et d'Antoine Cuissard[1]. Autres départs, ceux de Pellegrini et Prigent qui s'en vont chercher meilleure fortune, respectivement à Montmorillon et Metz.
Au rayon arrivées, le club continue de faire confiance aux jeunes espoirs bretons en faisant signer le BriochinGoueffic et le QuimpéroisGuermeur. Le CannoisGeorges Calmettes et l'Aixois d'origine italienneVictor Mosa viennent également grossir les rangs rennais. Innovation majeure dans le monde du football, la FIFA autorise désormais un remplacement par match. Le premier rennais à en bénéficier sera Jacques Rossignol, rentré en jeu lors de la deuxième journée de D1 en lieu et place de Louis Cardiet[2]. En Division 1, un nouveau passage de vingt à dix-huit clubs est prévu. De fait, les trois derniers seront directement relégués, alors que les seizièmes et dix-septièmes disputeront des rencontres de barrage face aux deuxièmes et troisièmes de D2.
La saison rennaise sera relativement médiocre. Très inefficaces à l'extérieur, les Rennais devront attendre le 26 novembre et un déplacement à Aix-en-Provence pour s'y imposer. Conséquence, ils ne parviendront jamais à s'extirper du milieu de classement et œuvreront toute la saison à tenter d'assurer le maintien. Une mauvaise série en mars - avril (0V-1N-5D), vient mettre celui-ci en péril, avant que le Stade rennais UC ne se reprenne pour atteindre finalement la quatorzième place. En coupe, le bilan n'est pas meilleur. Dès son entrée dans la compétition, le Stade rennais UC est éliminé, après prolongation, par l'AC Ajaccio promu en D1.
↑ abc et dOfficiellement, la fusion de l'UA Sedan-Torcy avec le RC Paris perdure jusqu'en 1970, et le club ardennais garde jusqu'à cette date le nom acquis en 1966. Dans les faits, le club parisien est reparti au niveau amateur sous le nom de Racing club de France.