231e régiment d'infanterie
Le 231e régiment d'infanterie (231e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 31e régiment d'infanterie. À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200. Création et différentes dénominations
Chefs de corps
Historique des garnisons, combats et batailles du 231e RIPremière Guerre mondialeAffectationLe régiment est mobilisé à Melun en 5e région militaire. Il est rattaché à la 110e brigade de la 55e division d'infanterie, rattachée au 3e groupe de divisions de réserve. 1914Apremont...Saint Aignan...Oise...Bataille de La Marne...Secteur de Soissons... 1915Secteur de Soissons (janvier à février)....bataille de Crouy (cote 132 Crouy)...Serches...Artois...Mont-Saint-Eloi...Ablain-Saint-Nazaire. 1916Champagne...Pontavert, sud de Craonne, Mont Hermel, moulin de Pontoy. Le régiment est dissout le , après avoir réparti la veille ses éléments entre les 246e et 276e RI de la 55e division[4]. De 1945 à nos joursLe 231e bataillon d'infanterie est reformé pour les opérations en Algérie (1956-1958). DrapeauLes noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[5]: Personnages célèbres ayant servi au 231e RIL'écrivain Henri Barbusse, engagé volontaire à 41 ans, y servit de décembre 1914 à 1916 en première ligne (lors des batailles d'Argonne, d'Artois, du Soissonnais) durant 22 mois[6]. Versé dans les brancardiers de la compagnie où il obtiendra deux citations à l'ordre de la brigade ( : «… Henri Barbusse… se sont offert spontanément pour aller sous la fusillade ramener des blessés dont on entendait les plaintes au-devant des lignes. ont réussi à ramener trois blessés jusqu'au poste de secours. ») et à l'ordre de l'armée ( « d'une valeur morale supérieure, s'est engagé volontairement pour la durée de la guerre, a refusé d'être versé dans la territoriale malgré son âge et son état de santé. s'est toujours offert spontanément pour toutes les missions dangereuses et notamment pour aider à installer, sous un feu violent, un poste de secours avancé dans les lignes qui venaient d'être conquises à l'ennemi. »)[6]. Sources et bibliographie
Notes et références
Voir aussiLiens externes
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