Le , lors de Guerre d'indépendance grecque, le 57e, alors en garnison à Briançon, envoie ses deux premiers bataillons en Morée dans le Péloponnèse. Renforcés de 637 hommes des 34e et 58e RI, les 2 bataillons embarquent, à Toulon, sur la Galathée et 5 navires de commerce. Ils débarquent à Navarin le 15 juillet. Le 1er bataillon et les 2 compagnies d'élite du 2e vont cantonner à Modon. Le reste du 2e bataillon restant à Navarin.
le l'État-major et le 2e bataillon sont rappelés en France et embarquent sur la Cornélie et un transport. Le même jour, les 3 premières compagnies du 1er bataillon viennent remplacer les partants à Navarin. À compter du , les 6 compagnies du centre du 1er bataillon sont à Navarin, les 2 compagnies d'élite restant à Modon.
Le , le 1er bataillon quitte à son tour la Morée pour regagner la France[10].
Deuxième République
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le matin du , le 4e corps d'armée est en bivouac à Woippy, sans ordre ! À neuf heures, sans avoir reçu aucun ordre, le général de Ladmiraut met les deux divisions de Cissey et Grenier en marche sur Doncourt-en-Jarnisy. Vers cinq heures du soir, marchant au bruit du canon, la division de Cissey arrivait en avant de Bruville. Elle tombe sur la brigade Wedell et contraint à la retraite le 16e régiment d'infanterie prussien (le 57e R.I., au Fond-de-la-Cuve contribue à l'anéantissement de la brigade prussienne Wedell et capture le drapeau du 2e bataillon du 16e régiment d'infanterie . Ce fait d'armes vaudra au 57e l'honneur de recevoir le à Longchamp[Lequel ?] des mains du président de la république, Jules Grévy la Croix de la Légion d'honneur[12].). Elle repousse une contre-attaque du 1er régiment de dragons de la Garde et de deux escadrons du 4e régiment de cuirassiers(de). Au cours de cette action, la 1re brigade perd son commandant, le général comte Brayer. À sept heures, le 4e corps d'armée bivouaque sur ses positions, une croupe à l’est de la ferme de Grizières[13].
Le , sur ordre du maréchal Bazaine, le 4e Corps d'Armée fait mouvement pour occuper des positions entre Chatel et Montigny.
En 1914 ; Casernement : Rochefort (2 bataillons) et Libourne (1er bataillon et dépôt de guerre) ; 70e Brigade d'infanterie; 35e Division d'Infanterie; 18e Corps d'Armée. Le régiment fait partie de la 35e division d'infanterie d'août 1914 à novembre 1918. Le , quand il embarque dans 3 trains, le régiment comprend 60 officiers, 179 sous-officiers et 3039 caporaux et soldats.
Formé le , il est sous les ordres du lieutenant-colonel Sinais. Régiment d'active type Nord-Est, il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 181 de Bordeaux. Constitué de trois bataillons, plus la 14e CDAC (14e Compagnie Divisionnaire Anti-Chars), il appartient à la 36e division d'infanterie[15]. Il rejoint Sainte-Menehould dans l'Argonne[Quand ?]. En , dans la région de Rethel, le régiment combat à Voncq (9 et ). La capture de 572 prisonniers au 78e régiment d'infanterie allemand (28e division d'infanterie allemande)[16], lui vaut d'être cité à l'ordre de l'armée, avant la retraite (jusqu'au ).
De 1945 à nos jours
Reconstitué en 1944 à partir des groupes de résistants des Forces françaises de l'intérieur (FFI) issus de Corrèze (« Mammouth »), Lot-et-Garonne (« Nérac »), Gironde (« Mickey » et « Esquirou »). Début 1945, le général De Gaulle remettra au chef de corps le capitaine Borel en 1940 le drapeau. Le 57e est affecté dans le sud-est à la garde de la frontière des Alpes et jusqu'à sa dissolution en 1946, à l'occupation de l'Allemagne.
Le régiment est reconstitué le et prendra part aux opérations en Algérie de à novembre 1962, le bilan de la pacification début 1958 s'établit de la façon suivante dans le sous secteur sud de Soumman : 500 hors la loi tués, 350 armes récupérées, plus 1000 supplétifs sous nos ordres. À la fin des combats, les pertes du 57e sont de 190 tués dont 61 harkis sans compter les pertes de la C.C.S.[non neutre].
Après les accords d'Evian (1962)
Le , à la suite des accords d'Évian du , Le 57e RI crée comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le 57°RI forme deux unités de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 437-438e UFL-UFO composés de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie[réf. nécessaire].
Il est dissous à nouveau en 1963. Reconstitué comme 57e R.I type commando le au camp de Souge à l'ouest de Bordeaux, il forme des jeunes recrues pour la défense opérationnelle du territoire (DOT). En 1976 le régiment est intégré à la 15e DI reconstituée à Limoges. En 1982, le régiment se voit doté de plus de 80 LRAC de 89 millimètres ainsi que du fameux fusil Famas[réf. nécessaire]. En juin 1984 le 57e RI est encore dissous. Cependant, ses traditions seront maintenues par le GMR 4 (Groupement des Moyens Régionaux de la 4e Région Militaire). Il est reconstitué le , après avoir été un temps associé avec le GMR 4. Stationné dans plusieurs enceintes militaires de Bordeaux, il assure le soutien de l'état-major de la région sud-ouest.
Depuis l'été 2000, il est devenu le 57e Bataillon d'Infanterie.
Le jeudi en fin de matinée, sur la place faisant face au château de Jonzac Sainte Maure, c’est une nouvelle page de l’histoire des Régiments de l’armée de terre Française qui se tourne. En effet, à la suite du remaniement du Livre blanc sur la défense et la sécurité, visant entre autres à réorganiser l’armée et à réduire ses effectifs, le 57e Bataillon d’Infanterie se voit dissout à l’endroit même où il est né.
Créé en 1627 par le Comte de Sainte Maure, le Régiment n'a cessé au fil des campagnes qui ont jalonné son histoire, de se forger une prestigieuse réputation. C’est notamment en 1797, durant la campagne d’Italie, que le général Bonaparte lui attribua sa devise brodée en lettres d’or sur son drapeau : « La 57e Demi-Brigade que rien n'arrête ».
Sont présents ce jour-là, le général de corps d’armée Jacques Lechevallier, commandant la région Terre sud ouest et officier général de la zone de défense et de sécurité sud ouest, des officiels ainsi que des Jonzacais. Le chef de corps du 57e B.I, le Lieutenant Colonel Grosjean, lui aussi présent, rappelle que « Le 57e Bataillon d'Infanterie représente aujourd'hui près de 300 personnes. Ce régiment n'est plus opérationnel depuis une trentaine d'années mais assure le soutien aux organismes militaires de la garnison de Bordeaux et, en particulier, l'état-major de la région Terre sud-ouest, s'agissant de logistique, de finances, de santé, de restauration, de ressources humaines d'une manière générale ». Depuis le début de l’année 2011, le Bataillon a commencé le transfert progressif de ses personnels et de ses missions, au groupement de soutien de la Base de Défense de Bordeaux Mérignac (GSBDD).
C’est donc un vibrant hommage qui fut rendu au 57e B.I durant cette matinée, au terme de laquelle son drapeau a été rendu avec soin et émotion, pour être à terme acheminé au service historique de la Défense au château de Vincennes à Paris.
Le bataillon avait pour mission d'apporter un soutien logistique entre autres :
à l'état-major de la région terre sud-ouest
à la garnison de l'armée de terre de Bordeaux
Composition
1 compagnie de commandement et de logistique.
1 compagnie de soutien.
1 service de restauration - hôtellerie - loisirs (cercle) de garnison
1 centre médical de garnison
1 compagnie de réserve.
1 Musique Régimentaire (Orchestre d’harmonie + une Batterie Fanfare) devenue ensuite Musique Régionale (qui se partageait le travail avec la base aérienne de Mérignac), elle était composée en majeure partie d'appelés du contingent et de quelques cadres sous-officiers (dont un tambour major) et un officier supérieur (chef de musique)
Stationnement
57e B.I Caserne Nansouty
223 rue de Bègles
33 800 Bordeaux
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[17] :
Capitaine Berthemet, Historique du 57e RI, Georges Bouchon éditeur, Bordeaux, 1901.
Georges Gaudy, (« souvenirs d'un poilu du 57e RI »), « les trous d'obus de Verdun », « le chemin des dames en feu », « l'agonie du Mont-Renaud », « Drame à Saconin ». Édités chez Plon en 1921-1923.
Amicale des anciens combattants du 57e RI, La campagne 1939-40 du 57e RI, Bordeaux, 1954.
Yves Barjaud (« Origine de l'insigne de corps »)
À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
À partir de l'article de presse de Marie Laure GOBIN « Le drapeau du 57e BI replié dans sa ville natale » (Sud Ouest - ).
À partir de l'article de presse de Nicole BERTIN « 57e Régiment d'Infanterie : vie et mort d'un régiment créé à Jonzac » (blogspot Nicole Bertin Infos - ).
Historique du régiment pendant la grande guerre 1914-1918 : 57e régiment d'infanterie, Rochefort, Norbertine, , 83 p., lire en ligne sur Gallica.
↑Pour la petite histoire, le surnom qui lui avait été attribué par ses hommes était : « crapouillot » !
↑C'est après le combat de La Favorite (faubourg de Mantoue), que le 57e gagne son surnom « La Terrible 57e Demi-brigade que rien n'arrête ».
↑le 57e de Ligne fait partie de la Division Vandamme dans le 4e corps de Soult. Il fait partie (avec le 46e de Ligne) de la brigade Férey (surnommée « la brigade de Fer ») qui sera au cœur de l'action à Austerlitz (la brigade Férey y est détachée auprès de la division St-Hilaire) mais aura très peu de pertes.)
↑(Le 57e ne participera pas, activement, en 1806 à la bataille d'Iéna, où il fait partie des troupes en réserve. En revanche, on le retrouve dans la poursuite de Blücher qui s'achèvera par la prise de Lübeck.
↑il participe à la Bataille d'Eylau où il sert de pivot du côté gauche du dispositif français. Il restera impassible sous la canonnade.
↑Le 57e fait partie du corps d'armée du Maréchal Davout, Division St-Hilaire, Brigade Lorencez. Ses 3 bataillons alignent, le 16 avril, 1 934 hommes.
↑Dans les bulletins de la Grande Armée (volume 5) relatant l'affaire de Tann, on peut lire « …il y a 13 ans, le 57e a été surnommé « le Terrible » ; il a bien justifié ce surnom à la bataille de Tann, où il a abordé et successivement défait 6 régiments autrichiens… ». D'après le discours du Colonel Bussy, le 15 mai 1920, présentant le drapeau aux soldats de la classe 1920.
↑Une de ses heures les plus glorieuses est pendant la bataille de la Moskowa (en général appelée Borodino dans la littérature étrangère. Marbot, qui était du côté de Polotsk à ce moment, a, dans ses Mémoires, un mot élogieux pour le Terrible 57e, qui s'est montré fidèle à sa réputation.
↑Données issues de l'historique du 57e, chapitre 9, pages 170 & suiv.
↑À la bataille de Rezonville, le sous-lieutenant Chabal s'empare du drapeau du 16e régiment d'infanterie. C'est l'un des deux drapeaux ennemis capturés pendant cette guerre.
↑france-phaleristique.com Unités et décorations militaires. La hampe du drapeau ou de l’étendard des unités suivantes a été décorée de la croix de la Légion d’honneur.