Son 3e bataillon sert de base à la création du 151e régiment d'infanterie de ligne. Ce régiment sera créé par le Baron FRAPPART qui prendra sa retraite immédiatement après.
Au , le 50e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'armée du Rhin. Avec le 16e bataillon de chasseurs du commandant d'Hugues et le 74e régiment d'infanterie du colonel Theuvez, le 50e forme la 1re brigade du général Pelletier de Montmarie. Cette 1re brigade, avec la 2e brigade du général Pellé, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses ainsi qu'une compagnie du génie constituent la 2e division d'infanterie du général Douay. Cette division d'infanterie évolue au sein du 1er corps d'armée dont le commandant est le maréchal de Mac Mahon, duc de Magenta[5].
8 au : retraite du 1er corps d'armée et arrivée au camp de Châlons
Le , le 50e régiment d'infanterie de ligne fait maintenant partie de l'armée de Châlons au sein de la 2e division d'infanterie du général Pellé[6]. Les deux brigades de la division[7] évoluent au sein du 1er corps d'armée du général Ducrot[8],[9].
Détenus sur la presqu’île d’Iges[10] du 3 au , les soldats du 50e de ligne seront finalement internés en Prusse à Stettin jusqu'en . Dès lors, le régiment ne combattra plus en tant qu'unité constituée.
: depuis Langres, une colonne de 1 500 hommes environ, formée de mobiles (Haute-Marne et Vosges) et de deux compagnies du 50e de ligne, est dirigée par chemin de fer sur Neufchâteau et de là à pied sur Vaucouleurs, où elle surprend le détachement d'étapes et capture 40 hommes dont trois officiers. L'un des prisonniers est le directeur de la police de Berlin appelé par le chancelier Bismarck au grand quartier général.
- Langres : bataillon de dépôt du 50e de ligne commandé par le chef de bataillon Koch
À la déclaration de guerre, le 50e RI est caserné à Périgueux et est commandé par le colonel Valette. Il fait partie de la 47e brigade de la 24e division d'infanterie subordonnée au 12e corps d'armée. Il s'articule alors en 3 bataillons comportant chacun 4 compagnies numérotées de 1 à 12 et comprend 3 sections de mitrailleuses. Le recensement des effectifs fait état de 3 391 hommes répartis en 55 officiers, 220 sous-officiers et 3 116 caporaux et soldats. En outre, l'unité comprend 179 chevaux et mulets[11].
Formé le sous les ordres du lieutenant-colonel Armand. Le sous les ordres du lieutenant-colonel Roger le Clerc qui fut fait prisonnier au Bosquel le . Il fut détenu en captivité aux OFLAG IID, IIB, VID, VIA et IVD. À la dissolution du camp mi-, il partit avec un détachement pour le cantonnement de Bendorf où il fut libéré par les troupes alliées et rapatrié en France le . Le 50e RI appartient à la 24e division d'infanterie (France), RI de réserve A type Nord-Est ; il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 95.
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes. Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918.
Chant
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Uniformes
Ancien Régime
uniforme de 1757 à 1762
uniforme de 1762 à 1767
uniforme de 1776 à 1779
Révolution et Premier Empire
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↑Frédéric Négrel, « Décembre 1851 à Artignosc », Verdon no 1, estieu 1999, p. 82-83.
↑In Histoire générale de la guerre franco allemande - 1870-1871, tome 1, pages 171 et 396.
↑Le général de brigade Pellé a pris le commandement de la division à la suite de la mort du général Douay lors de la bataille de Wissembourg.
↑La 2e brigade est commandée par le général Gandil
↑Le général de division Ducrot a pris le commandement du 1er corps d'armée à la suite de la nomination de Mac Mahon au commandement de l'armée de Châlons.
↑Le 50e de ligne est toujours associé au 16e bataillon de chasseurs du commandant d'Hugues et au 74e régiment d'infanterie du colonel Theuvez au sein de la 1re brigade du général Pelletier de Montmarie, In Histoire générale de la guerre franco allemande - 1870-1871, tome 2, page 515.
↑Ce camp sera surnommé le camp de la misère du fait des conditions de détention et du nombre de victimes du fait des maladies.
↑Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p. 51.