415e régiment d'infanterie
Le 415e régiment d'infanterie (415e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1915 avec divers éléments provenant des dépôts de la 8e région militaire (Marseille). Il est le dernier régiment français au combat le . Il part ensuite au Levant en 1919. Il est dissout à son retour à Marseille en 1923. Création et différentes dénominations
Chefs de corps
Historique des garnisons, combats et bataillesPremière Guerre mondialeAffectation
1915
1916Vosges : vieil Armand frontière Suisse, bataille de Verdun. 1917
1918Somme : Moreuil, Castel, Champagne : secteur de Courmelois. Attaque du : secteur de Normandie. L'Aisne le 2 et le . Alors que les pourparlers d’armistice se déroulaient à Rethondes entre le maréchal Foch et les plénipotentiaires allemands, la 163e division commandée par le général Boichut reçut l’ordre de franchir la Meuse « coûte que coûte » le soir du dans la région de Dom-le-Mesnil et de Vrigne-Meuse. Cette ultime offensive menée dans la précipitation et l’improvisation, destinée à obtenir la capitulation de l’armée allemande, s’acheva le à 11 heures du matin. Cette opération inutile de Vrigne-Meuse coûta la vie à une vingtaine de soldats français dont la grande majorité appartenait au 415e régiment d’Infanterie commandée alors par le chef de bataillon Charles de Menditte. Les derniers tués de la grande guerre appartenaient au 415e RI. Ils étaient au nombre de 21 soldats tués pour la France dont Augustin Trébuchon, Soldat de première classe, agent de liaison du régiment de la 9e compagnie du 3e bataillon, enrôlé le , tué au combat 5 minutes avant le cessez-le-feu, le . Il est enterré à Vrigne-Meuse dans les Ardennes[3]. Le soldat Jules Achille du 415e R.I. né en 1893 à La Poôté en Mayenne (aujourd'hui Saint-Pierre-des-Nids) et mort à Vrigne-Meuse le [4]. À 11 heures, Octave Delaluque du 415e R.I, se dresse à demi, puis tout entier, il sonne l'armistice et les Allemands lui répondent. Il est le seul clairon à avoir sonné le cessez-le-feu au milieu d'un combat du . Entre le 9, le 10 et le , le régiment déplore 68 tués et 97 blessés[5].La 163e DI à laquelle était rattaché ce régiment eut à déplorer au total 96 tués et 198 blessés. 1919Le régiment est désigné pour la Syrie en janvier 1919[6] pour établir la domination française sur les anciens territoires ottomans[7]. Ses éléments débarquent à Beyrouth du au [8]. Il participe à partir de juillet aux combats de Cilicie contre les nationalistes turcs. Il est rattaché à la 3e division du Levant au début de l'année 1920 puis combat en Syrie contre le royaume arabe. Le 415e RI est un des régiments engagés dans la bataille de Khan Mayssaloun le . Il combat ensuite en juillet-août 1922 contre les Druzes[8]. En 1922, le 415e régiment de marche du Levant rejoint Constantinople puis revient à Marseille où il est dissous en septembre 1923[7]. DrapeauIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] : DécorationsLe régiment a reçu trois citations à l'ordre de l'armée. Son drapeau est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec trois palmes et il porte la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. Personnalités ayant servi au 415e RI
Sources et bibliographie
Notes et références
Voir aussiLiens externes
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